En 2007, 134 000 couples ont divorcé, alors que 273 000 mariages ont été célébrés au cours de la même année. En parallèle, on assiste à une hausse importante du nombre de divorces par consentement mutuel. Ceux-ci sont passés de 41 % en 1996 à 55 % en 2007. Une augmentation qui ne reflète pas forcément une réalité plus simple ou amiable pour les couples et familles concernés. En effet, des analyses récentes montrent que cette option est souvent choisie par une forme d'opportunisme économique dans le contexte actuel de crise économique et financière. Or, cette procédure laisse moins de place au juge qui est le garant de l'équité et qui contrôle l'équilibre de ce que les époux ont décidé pour eux-mêmes et pour leurs enfants. De plus, la séparation des époux les place souvent dans une situation plus précaire qui illustre les « coûts du non-mariage » (problèmes de logement, qui sont particulièrement présents dans la capitale où un couple de divorcés sur deux fait une demande de HLM, ...).
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