Alors que de nombreuses communes décident de libéraliser le travail du dimanche plus rapidement que prévu, la résistance s'organise dans certaines contrées. Comme prévu également, ce sont les petits commerces de proximité qui commencent à en pâtir.
"Tôt dimanche matin, un regroupement s'est effectué aux abords de Carrefour Market d'Évron. Pour son premier dimanche d'ouverture, le magasin s'est retrouvé face à la fronde des salariés d'un concurrent, Super U : ils craignent de devoir eux aussi travailler le dimanche. « Nous, on ne nous demande pas notre avis. Si le chiffre d'affaires de notre magasin baisse, notre directeur va ouvrir », explique une employée. « Il faut faire garder nos enfants le dimanche, poursuite une autre. Le dimanche, c'est pour la vie de famille. »
Quelques clients sont là, et soutiennent la protestation. Des commerçants du centre-ville et des alentours ont rejoint le mouvement. L'inquiétude est forte chez ces commerçants de proximité : « Si ça ouvre là, les grandes surfaces vont ouvrir partout, c'est la fin du petit commerce. On sera tous touchés »."
Didyme
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