Aujourd’hui, 2 000 éoliennes « ornent » les paysages français, demain il y en aura 15 000. Pour quoi faire ? Alors que la France est un exportateur d’énergie produite par des centrales nucléaires à un prix peu élevé, les dirigeants français ont décidé de faire de l’électricité avec du vent. Ce n’est pas si simple et, surtout, c’est bien trop coûteux. Mais ces considérations sont rarement prises en compte dans le débat public, dominé par l’idéologie écologiste. (...) Peu de gens savent (...) que ces éoliennes – des « aérogénérateurs » - produisent des gaz à effet de serre et sont en infraction avec le protocole de Kyoto.
(...) une éolienne c’est d’abord un socle de béton armé de 1 500 tonnes, d’un mât en acier ou en béton armé de 80 à 110 mètres et d’une nacelle contenant le générateur d’électricité entraîné par une hélice tri-pale. Chaque pale peut atteindre une dimension de 45 mètres et la nacelle pèse plus de 70 tonnes. Le coût complet se situe entre 2 et 3 millions d’euros.
Une éolienne ne sert à rien 76 % du temps
Une éolienne tourne à une vitesse constante de l’ordre d’un tour par seconde mais en bout de pale la vitesse peut atteindre 300 km par heure. Sa puissance électrique varie entre 1,5 à 2,5 mégawatts mais elle dépend entièrement de la puissance du vent. Si le vent ne souffle pas, une éolienne peut ne produire aucun mégawatt pendant 365 jours. C’est à partir d’une vitesse du vent de 15 km/h que l’éolienne produit. Par contre, si la vitesse dépasse 85 km/h, il faut débrancher la machine pour des questions de sécurité. La productivité d’une éolienne est donc totalement aléatoire et à l’auteur de comparer avec une ampoule qui n’éclairerait que… quelques jours par semaine, au hasard. Le problème c’est qu’en moyenne, une éolienne ne sert à rien 76 % du temps. Quelle entreprise privée garderait en fonction un appareil industriel qui ne « travaille » que 24 % du temps. Cette inefficacité engendre un prix de revient tellement élevé que les subventions publiques doivent couler à flots.
Le coût de l’électricité est multiplié par deux
Pour produire la même quantité d’électricité qu’une centrale nucléaire comme Civaux, dans la Vienne, il faudrait plus de 6 500 éoliennes qui seraient installées à une distance de 1 km l’une de l’autre et qui couvriraient 650 000 hectares, soit l’équivalent d’un département français ! Et l’objectif du Grenelle de l’environnement est 25 000 mégawatts produits par des éoliennes, ce qui représenterait 22 000 éoliennes supplémentaires. Le prix d’achat d’une éolienne est estimé à 1 300 euros le kilowatt éolien ce qui veut dire qu’une éolienne coûte entre 2 et 3 millions d’euros : 70 % du prix c’est le coût de la machine, 13 % est représenté par l’électrification du site, 8 % par le génie civil et le levage et 6 % par l’ingénierie. En revanche, on ne connaît pas du tout le coût du démantèlement d’une éolienne : le béton, la structure en acier, etc… Les écologistes, si prompts à nous vanter les mérites de l’énergie du vent, s’en désintéressent totalement.
Aujourd’hui, le tarif de rachat de l’électricité éolienne est fixé à 8,2 euros le kilowatt/h (soit plus de 2 fois le prix normal de l’électricité), ce qui permet aux investisseurs une rentabilité « anormalement » élevée. D’où l’intérêt des promoteurs privés et des propriétaires de terres (dans un bon emplacement de 100 hectares, vous pouvez vous assurer un revenu annuel de plus de 50 000 euros avec seulement 4 éoliennes). On estime à 35 – 40 Mds d’euros le coût de l’investissement direct pour les éoliennes dans les années à venir. EDF est d’ailleurs le premier client des éoliennes. Par une astuce à la charge des consommateurs français, EDF augmente ses factures pour payer l’énergie éolienne : il s’agit de la fameuse CSPE (Contribution au service public de l’électricité) qui se trouve en bas de notre facture. Officiellement, c’est pour aider les zones défavorisées, en réalité, c’est pour financer l’éolien…Enfin, l’éolienne émet – indirectement – beaucoup de CO2. Comme elle marche par intermittence, il faut combler le manque d’électricité. Alors, ce sont les centrales thermiques qui régulent l’éolien en émettant beaucoup plus de CO2… Ce ne sont que quelques aspects de la tromperie des éoliennes, ce premier grand mensonge du XXIème siècle.
La fin me laisse dubitatif: pourquoi sont-ce des centrales thermiques qui prennent la relève et non pas les centrales nucléaires?
Mais que ce soit l'un ou l'autre, ca n'a pas vraiment grande importance dans la mesure ou l'on sait que ce qui coûte un max c'est la mise en route d'un réacteur (ou juste son accélération) (On peut faire un parallele avec la voiture en ville et sur autoroute: alors qu'elle consomme bcp en ville, elle consomme peut sur autoroute - à vitesse égale - car la vitesse est stable)
Rédigé par : Karella | 22 octobre 2009 à 18h26
si les éoliennes sont couplées à des centrales thermiques et non nucléaires, c'est parce que celles-ci n'ont pas la réactivité nécessaire. La carence de l'énergie éoliennes étant due au vent, elle est tout à fait imprévisible.Pour y pallier il faut des sources d'énergie pouvant être mises en oeuvre rapidement ce qui est le cas des centrales thermiques.
Rédigé par : jourj41 | 22 octobre 2009 à 19h37
Donc dans des régions où l'électricité est fournie essentiellement par les centrales nucléaires, ex. le Cotentin qui d'après une récente émission sur France 2 est la région du monde la plus nucléarisée du monde, on va devoir installer des centrales thermiques pour faire fonctionner les éoliennes.
Cherbourg lutte aussi en ce moment pour ne pas devenir un port charbonnier pour l'Angletterre (charbon en provenance du Brésil ?).
Par ailleurs ils prévoient de mettre en mer des éoliennes.
Quand on connaît les difficultés d'entretien (corrosion marine évidente) on peut vraiment dire qu'ils sont tombés sur la tête, mais surtout le plus grave c'est avec l'argent des contribuables qui travaillent 7 mois de l'année pour l'état, sans parler bien sûr des impôts indirects.
C'est du délire. Et nous ne pouvons rien faire, le système juridico-administro-industrialo- etc... bloque tout.
TOUT CELA C'EST UNE AFFAIRE DE GROS SOUS et pas du tout de respect de la nature et d'économie de ressources.
Quel a été l'impact de la Marche du Mont St Michel ?
Rédigé par : ema | 23 octobre 2009 à 08h58
- Les réseaux électriques sont interconnectés, on a des barrages (réactifs) : pas de problème pour absorber l’énergie des éoliennes actuellement et dans un futur proche >>> pas de centrale super polluante pour « aider » les éoliennes >>> Bilan carbone meilleur que le nucléaire.
- L’éolien est une énergie relativement peu chère ! moins chère que beaucoup d’énergie conventionnelle, et parfois même que le nucléaire (sans subvention et en tenant compte du démentellement) selon le très sérieux « LEVELIZED COST OF ENERGY ANALYSIS – VERSION 2.0 », rélaisé par Lazard en 2008 (basé sur les USA). Qui plus est le cout à tendance à augmenter moins vite, voir à baisser ; comparé aux énergies fossiles.
- Les tarifs d’achat préférentiels varient selon les emplacements et sont Temporaire et dégressifs. Ils sont juste là pour aider au démarrage, faire que la filière se structure, atteigne une masse critique pour ensuite être rentable. N’a-t-ont pas financé lourdement le nucléaire à ses débuts ???
- L’énergie éolienne est beaucoup plus intense en travail (et moins en capital) que les énergies fossiles, et spécialement le nucléaire ! >>> Beaucoup plus d’emplois créés, de cotisations sociales en plus, de chômeurs en moins… bref un effet bénéfique pour l’économie française et européenne qui n’est pas inclus dans le cout du MWh.
- Une grande partie du parc éolien futur se fera en mer, avec de plus grosses machines (5MW !) plus de production et moins de voisins
- L’éolien, comme le solaire s’intègre dans une perspective plus globale permettant à la fois de moins émettre de CO2, mais aussi, stratégiquement, d’être moins dépendant énergétiquement : pas de pétrole de gaz et d’uranium en France. Mais du soleil et du vent oui.
- Sur le long terme, quand il pourrait y avoir des problème car trop d’éolienne sur le réseau des solutions de stockage d’énergie seront disponibles, et le « smart grid » sera rependu.
Rédigé par : pierre | 23 octobre 2009 à 09h09