Voici ce que dit l'Eglise dans le Catéchisme de l'Eglise Catholique aux paragraphes 2300-2301 :
Les corps des défunts doivent être traités avec respect et charité dans la foi et l’espérance de la résurrection.L'Abbé François-Xavier Camper donne des précisions utiles (extrait du Bulletin n°20 du Prieuré N.D. de la Merci ) :
L’ensevelissement des morts est une œuvre de miséricorde corporelle (cf. Tb 1, 16-18) ; elle honore les enfants de Dieu, temples de l’Esprit Saint.(...).
L’Église permet l’incinération si celle-ci ne manifeste pas une mise en cause de la foi dans la résurrection des corps.
1/ Bref historique :
Le 30 mars 1886, le docteur Blatin, franc-maçon notoire fit adopter, au cours de la discussion de la loi sur la liberté des funérailles„ un amendement, aux termes duquel tout citoyen peut adopter l'inhumation ou l'incinération pour son mode de sépulture.(...) La possibilité en fut donc offerte aux Français,mais l'usage ne s'établit pas, choquant trop les mentalités chrétiennes et le Saint Siège s'y opposa rigoureusement. (Selon) la tradition catholique, l'inhumation confie la dépouille humaine à la terre ou à une chambre sépulcrale pour l'y laisser à l'action des causes naturelles.
2/ La tradition apostolique :
C'est un fait historique établi que les catholiques, dès le début du christianisme, ont inhumé leurs défunts. II y a là une tradition multiséculaire remontant aux origines (...). Avec l'extension de Église se propage l'inhumation des corps des défunts, quelles que soient les coutumes préexistantes et la variété des peuples (...). les catholiques se sont toujours fait inhumer, si loin que l'on remonte dans notre histoire et le fondement en est dans l'autorité des Apôtres eux-mêmes.
3/ Les corps des saints :On ne détruit pas violemment l'enveloppe charnelle dans la religion catholique, car elle a aussi contribué à la sanctification. C'est Dieu qui l'a créée par un acte particulier (Gen. I, 26) et elle a reçu toutes les onctions, bénédictions dont use l'Église pour notre salut : le corps a été sanctifié par les sacrements (baptême, Sainte Eucharistie, ...) qui sont des signes sensibles aux effets surnaturels. Ainsi, la nature sensible est associée, autant qu'il lui est possible, à l'oeuvre de la grâce sanctifiante. C'est pourquoi en tous temps les restes des saints ont été entourés de respect et même de vénération (cultes, reliques, ...) et au surplus malgré bien des périls parfois, leurs corps ont été inhumés (en des lieux bénis aussi).
4/ Le sommeil de la mort :
Bien plus, les catholiques parlent de la mort comme d'un sommeil. A propos de Lazare mort, Jésus dit : "Lazare notre ami s'est endormi... mais je vais le réveiller" (St Jn, XI, 11). "Ceux qui dorment" dit ensuite Saint Paul, exprimant que la mort est seulement un état temporaire pour les défunts, comme un sommeil. Aussi les dépose-t-on dans le cimetière (du grec dormitorio) (...) comme la semence mortelle destinée à germer dans l'immortalité (I cor XV, 42). Ce sommeil de la mort, sommeil particulier il est vrai, doit être respecté, car il n'est que la préparation d'un réveil éclatant : celui de la résurrection future des morts. La foi en la résurrection des morts où chacun par la puissance divine retrouvera son corps, entraîne le respect du corps des défunts amené à revivre glorieusement pour la béatitude du ciel, c'en est même la raison centrale. L'inhumation, ainsi comprise, est un acte de foi en la résurrection future. Pour l'instant le corps est livré aux forces dissolvantes, mais comme dans la germination, c'est dans l'attente, en préparation d'une vie plus florissante.
5/ Notre configuration au Christ :
L'inhumation manifeste, à la différence de l'incinération, l'union mystique du catholique avec le Christ : elle le rend conforme même dans la sépulture avec son Chef "prémices de ceux qui dorment" comme nous le rappelait la liturgie pascale et dont le Corps fut déposé dans un tombeau et non brûlé avant de ressusciter le troisième jour.
N'épousons pas les idées du monde, mais celles de Jésus-Christ notre Sauveur.EVR
Catégories: délire
Séction: macabre
indice de tare: 75%
http://tf1.lci.fr/infos/insolite/0,,5486058,00-mais-ou-sont-les-funerailles-d-antan-.html
Rédigé par : Vince | 31 octobre 2009 à 17h08