Depuis que le parti conservateur «Katholische Volkspartei Schweiz», essentiellement implanté en Suisse alémanique, a rejeté l'initiative populaire émanant des rangs de l'UDC (Union démocratique du Centre) et de l'UDF (Union démocratique fédérale) regroupés au sein du «Comité d'Egerkingen», les membres désertent le parti en masse.
Le KVP annonce avoir perdu près d'un tiers de ses membres en raison de son rejet de l'initiative populaire, ce qui rend la formation politique exsangue.
S'il prend très au sérieux
les dangers de l'islamisation, le parti catholique conservateur s'était déjà auparavant
rallié à la position des évêques suisses. Le
KVP qualifie cette initiative de provocation qui risque d'aboutir à une guerre
de religion.
Comme si l'islam n'était pas synonyme de guerre de religion...
Suite à ces défections massives, le parti a dissous ses sections cantonales, mais va toutefois poursuivre ses activités au niveau central. Il va cependant présenter comme jusqu'à présent des candidats aux élections cantonales et participer aux votations et aux procédures de consultation.
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