par Thibaud Vincendeau, responsable national des Jeunes pour la France
Ca y est, la Cour constitutionnelle tchèque vient de juger le traité de Lisbonne conforme à la loi fondamentale du pays. Le traité entrera donc en vigueur en Europe le premier décembre prochain.
Les pressions internationales ont eu ainsi raison de la résistance du Président tchèque, Vaclav Klaus, qui a jusqu’au bout, tout fait pour retarder cette échéance qui sonne le glas du respect de la démocratie en Europe.
A compter de ce jour, la France est fondue dans une Union Européenne fédéraliste car, comme l’a dit Valérie Giscard d’Estaing lui-même « le traité de Lisbonne, c’est une nouvelle rédaction du traité constitutionnel ».
Désormais, le Conseil Européen sera doté d’un président élu pour 30 mois, et d’un haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité. Ainsi, de manière sournoise, on introduit le concept de Présidence pour l’Union Européenne, et la politique étrangère n’est désormais plus du ressort des nations mais d’un consensus européen. Si par malheur, cette politique avait été appliquée lors de la guerre en Irak, la France, puissance nucléaire, aurait pu être forcée de s’engager dans un conflit qu’elle ne souhaitait pas.
Le Conseil de l’Union Européenne, qui rassemble les ministres par domaines de compétences, voit son mode de scrutin modifié pour 2014. Nous passons d’un système de vote par Etats à un vote à la majorité qualifiée. En somme, pour être voté, un projet législatif devra être approuvé par 55% des Etats-membres comprenant 65% de la population de l’Union.
Certes, un tel processus facilite la prise de décision, mais aussi, il renforce les pouvoirs de la Commission Européenne. Car une proposition présentée par cette dernière aura moins de chance, que dans le système actuel, d’être bloquée. La France n’est donc plus souveraine, et sera obligée de suivre la majorité sans même pouvoir faire valoir son veto.
Pour finir, tous les Etats-membres de l’Union Européenne, mis à part quelques rares exceptions, devront se soumettre à la Chartre des Droits Fondamentaux, annexée au traité de Lisbonne, qui refuse le lien entre le mariage et la différenciation des sexes, ouvrant ainsi la voie à l’homoparentalité et à la négation même de la nature humaine.
Bien évidemment, la Commission Européenne garde son quasi monopole de l’initiative législative, contraignant les Etats à avaliser ses directives et à exécuter ses règlements sous peine de sanctions.
Alors qu’un débat sur l’identité nationale est lancé, le Mouvement Pour la France rappelle qu’une identité n’a de sens que dans une nation libre de ses décisions. Or, le traité de Lisbonne, en transférant 68 nouvelles compétences à l’Europe, pulvérise le cadre institutionnel dans lequel la France peut exercer sa souveraineté, c'est-à-dire, la volonté du peuple.
Thibaud Vincendeau
Catastrophisme et alarmisme... et dire que c'est un "jeune" !
Rédigé par : Pappy dodu | 05 novembre 2009 à 11h17
Très bon communiqué. C'est une bonne parole de la part du MPF, c'est réjouissant. Est-ce que le MPF participera à la veillée de mémoire aux victimes du communisme (ce samedi 7 novembre)? Je sais que le FN, le MNR, le PDF et de nombreuses associations nationalistes, royalistes, catholiques et souverainistes seront représentées. Attendons l'annonce du Mouvement Pour la France, parti clairement anti-communiste (voir campagne anti-Che de 2008).
Dans l'attente de votre réponse,
Julien
Rédigé par : Julien Varion | 05 novembre 2009 à 18h58
Thibaud
Vincendeau
est très beau.
Rédigé par : Jeune nationaliste qui rime | 06 novembre 2009 à 23h14
Le punk est de retour...
Rédigé par : NPI | 07 novembre 2009 à 17h51