Du 12 au 15 novembre avait lieu au Vatican une rencontre organisée par la Commission épiscopale européenne pour les médias sur le thème : "la culture d’Internet et la communication de l’Eglise". Elle réunissait des représentants de Wikipedia, de Facebook, un ancien hacker et un représentant d’Interpol.
Dimitrios P. Angelopoulos responsable du bureau chargé de la cybercriminalité en Europe, en Afrique et au Moyen-Orient au secrétariat général d’Interpol , et "petit frère Bruno", ancien hacker repenti et créateur d’une entreprise sur la sécurité informatique, ont souligné les dangers d’Internet pour l’Eglise catholique. Le site du Vatican peut être "défacé" ou attaqué en déni de service, et les fondamentalistes islamistes "ont de très bonnes équipes d’attaques cybernétiques", a souligné l’officier d’Interpol. Il a ensuite expliqué que "le Vatican n’est pas l’unique objectif " des pirates informatiques. "L’objectif peut être n’importe quel site catholique, ou même l’ordinateur d’un monastère, ou d’un prêtre connecté à Internet". Il précise aussi qu’"il suffirait d’aller sur Facebook et d’analyser les informations que certains prêtres indiquent dans leur profil. Il faut être très prudent", conclut-t-il.
Quant à "petit frère Bruno", il prévient les instances de l’Eglise que "pour de nombreux hackers, "défigurer" tout simplement le site du Vatican en y mettant la photo d’Oussama Ben Laden pourrait constituer une grande victoire".
Si Internet et les réseaux sociaux peuvent constituer de fabuleux moyens de communication de l’Eglise avec ses fidèles, la prudence s’impose dans leur utilisation.
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.