- la famille :
Le Prince se déclare favorable au salaire maternel "si les recettes de l’Etat le permettent".Aujourd’hui, on a des familles décomposées - recomposées et un espace familial tout en rupture : comment voulez-vous que la société puisse être sereine ? C’est dans la famille que la société trouve ses fondements. C’est au sein de la famille que l’individu fait ses premiers pas, qu’il a son premier contact avec l’autre, que se noue la relation entre les plus jeunes et les moins jeunes… C’est pourquoi, si l’on casse le modèle familial, les mêmes effets se transposent à l’échelle de la société. Par ailleurs, il est nécessaire de mener une politique nataliste, parce que notre société vieillit, tandis que les sociétés jeunes sont dynamiques. Je l’ai constaté en Pologne, en marchant dans les rues de Cracovie : 60 % des personnes que l’on y rencontre sont jeunes, et c’est un pays d’un incroyable dynamisme. Il faut mettre en place les conditions de cette orientation en aidant les mères de famille, qu’elles travaillent à l’extérieur ou qu’elles soient au foyer, par les allocations familiales, en assurant à celles qui ont un emploi la possibilité de mettre leurs enfants à la crèche ou d’avoir des aides à domicile, et en donnant à celles qui sont à la maison un statut qui consacre leur activité, avec une aide à déterminer.
- l'avortement :
(...) ceux qui, comme moi, sont attachés à leur foi et à leurs convictions, doivent défendre le principe du respect de la vie de son début à sa fin. L’avortement et l’euthanasie sont le fruit d’une société égoïste. Pour justifier l’euthanasie, on invoque la souffrance, mais il s’agit souvent de ne pas avoir une personne âgée sur les bras… Il existe des solutions qui permettent d’accompagner les gens dans la souffrance, mais c’est l’amour qui doit guider notre action. Même chose pour l’avortement, alors que nous avons besoin d’enfants ! Se pose aussi la question de la responsabilisation de la relation sexuelle ; dont la société ne veut pas entendre parler. Il y a là une question d’éducation, personnelle, mais aussi sociale. Il faut inverser la tendance en commençant par montrer la beauté de la vie.
- la monarchie :
La monarchie est utile parce qu’elle permet de faire primer le bien commun sur les intérêts particuliers, et de s’inscrire dans le long terme, alors qu’aujourd’hui on n’est intéressé que par le court terme, qui empêche d’anticiper et de relever les grands défis de notre temps. Elle permet aussi de sortir du système des partis qui a cannibalisé la vie politique et développé une logique d’affrontement. Est-elle possible aujourd’hui ? Trois éléments sont à considérer : la préparation du prince – je suis là ; la volonté des Français ; et les circonstances. On peut penser qu’avec la crise, économique mais aussi comportementale, les circonstances peuvent être là. La volonté des Français ? Je pense que les Français ont le cœur royal mais l’intelligence républicaine. Il faudra leur faire retrouver l’élan du cœur.
Tout cela est bel et bon mais sonne un peu faux dans la bouche d'un Egalité, descendant du Régicide (pour ce qui est de l'avortement, il faudra repasser...) et du fils du Régicide, usurpateur du trône légitime occupé alors par le dernier roi sacré Charles X (question valeurs monarchiques il faudra là aussi repasser...).
Bref je trouve consternant qu'on donne encore la parole à cette famille de franc-maçons notoires qui nous bercent d'illusions à chaque génération. Rappelez-vous comment Maurras s'est fait avoir par le comte de Paris.
Les Bourbons eux n'ont jamais trahi nos idéaux chrétiens et l'aîné des Capétiens, actuellement, c'est Louis de Bourbon, Duc d'Anjou.
Rédigé par : Ambroise | 22 novembre 2009 à 22h51