Un lecteur que nous remercions nous transmet cette dépêche de l'AFP :
L'agence du médicament a annoncé un cas d'interruption [sic!] de grossesse in utero deux jours après une vaccination contre la grippe H1N1, mais "aucune donnée ne permet de relier ce cas à la vaccination".
Selon l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), la femme concernée était à 38 semaines d'amenorrhée. "Elle avait des symptômes post-vaccinaux classiques", a dit Jean Marimbert directeur général de l'Afssaps.
"Deux jours après la vaccination, elle a eu de fortes contractions" et les médecins se sont aperçu que le coeur du foetus ne battait plus", a expliqué M. Marimbert.
Il a souligné qu'aucune "donnée ne permet à l'heure actuelle de relier la vaccination à l'avortement" et que des examens complémentaires sont en cours. Il a précisé que la personne concernée faisait partie du personnel de santé et qu'elle avait reçu le vaccin avec adjuvant Pandemrix du laboratoire GlaxoSmithKline.
M. Marimbert a indiqué qu'il y avait chaque année plus de 3 000 morts in utero avec de nombreuses causes possibles comme hypertension artérielle, infection ou diabète et que 30 % des cas restaient inexpliqués.
Addendum 12h : le docteur Pierre Vouters (Laissez-les-Vivre) communique :
Ce qu’oublie de dire le directeur général de l’AFSSAPS, c’est que les fausses couches ont lieu soit avant le troisième mois, soit au septième mois et qu’une mort in utero quinze jours avant la date de l’accouchement sans cause extérieure est une hypothèse d’école.
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