Le père James Bell, prêtre catholique, ancien pasteur anglican, témoigne :
Sans qu'il en ait mesuré les conséquences, en 1970, les Anglicans se sont dotés d'une nouvelle structure de gouvernance interne, le synode général, "une sorte de Parlement au sein duquel les évêques ont perdu du pouvoir au profit de tous les membres du clergé", explique-t-il. A partir de là, "j'ai vu, au fil des années, mon Église devenir plus politique que liturgique". En 1992, l'organe législatif a voté l'ordination des femmes à la prêtrise. "Cela a balayé mes espoirs d'une réunification entre les anglicans et les catholiques", résume-t-il.
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