Élue maire de Bollène (Vaucluse) il y a 18 mois, l'épouse de Jacques Bompard (le maire d'Orange) explique dans Monde et Vie :
(...) une des premières décisions que nous avons prise, c’est de remettre à l’honneur le blason de notre ville. Nous avons donc supprimé le logo sans âme des socialistes. Désormais, nous utilisons les armes traditionnelles de Bollène. Je crois que les Bollénois ont été sensibles à ce retour du blason, signe visible de notre identité. Notre projet, c’est tout simplement la réalisation de notre programme : mettre en place le réseau de vidéosurveillance, augmenter le nombre de policiers municipaux de façon importante… Tout cela a commencé ou est réalisé en partie. De même, nous avons lancé la rénovation du centre ville et la restauration de notre patrimoine, notamment de notre Collégiale, laissée à l’abandon par la gauche. Nous avons également commencé à « réorienter » le social. Et puis, moins spectaculaire, moins visible, mais tout aussi essentiel, nous procédons à la remise en état de nos finances, avec notamment une baisse de notre dette et de nos charges salariales. Diriger une ville, c’est se frotter au réel et acquérir un vrai savoir-faire, qu’on ne peut obtenir en étant dans l’opposition dans des assemblées régionales, par exemple. A cet égard, c’est vraiment la meilleure école de formation pour tous ceux qui veulent, certes défendre des idées, mais aussi agir concrètement pour leur peuple.
Sur le ralliement de Philippe de Villiers au Comité de liaison de l'UMP, Marie-Claude Bompard déclare :
J’avais rallié le MPF pour deux raisons : son combat contre l’islamisation et son hostilité à la candidature de Nicolas Sarkozy. A partir du moment où Philippe de Villiers rallie la majorité présidentielle, je m’interroge sur la possibilité d’un avenir pour le MPF…
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