par Annick du Roscoät, présidente d'honneur du CNI
La décision du tribunal administratif de Besançon d'octroyer à Emmanuelle B., homosexuelle, le droit d'adopter un enfant, est contraire non seulement au droit mais également à l'intérêt supérieur de l'enfant. Cette décision est scandaleuse.
Je continue de m'opposer vivement à cette surenchère visant à promouvoir et institutionnaliser l'homoparentalité.
Le droit de l'enfant et non le droit à l'enfant doit être placé au premier plan. L'intérêt supérieur de l'enfant doit passer avant toute autre considération. Ce n'est pas le droit des homosexuels qu'il faut satisfaire, mais le droit de l'enfant qu'il faut protéger. Un enfant à adopter est orphelin ou abandonné. Ce dernier est déjà victime d'un traumatisme. Plus que tout autre enfant, il a besoin d'une structure parentale solide pour se reconstruire autant que se construire.
De quel droit et au nom de quelle idéologie priverait-on un enfant, sous prétexte qu'il est orphelin ou abandonné, d'avoir de nouveau un père et une mère ? Pourquoi priver irrémédiablement les enfants orphelins ou abandonnés d'avoir la chance d'être adoptés par un père et une mère ?
Nous devons nous opposer à cette dictature de pensée unique.
Il lui faut deux référents l'un paternel, l'autre maternel, c'est-à-dire de références féminine et masculine.
Faut-il légiférer et instaurer une nouvelle norme sociale qui donnerait aux homosexuels le droit de se marier, et donc d'avoir ou d'adopter des enfants ? A cette question, je réponds NON. J'y suis fermement opposée.
- Le blog d'Annick du Roscoät
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