Ségolène Royal est de retour. Elle se signale par une annonce démagogique au possible :
Ségolène Royal approche, interroge: "Vous savez ce que c’est, les filles? C’est un 'pass contraception', que je suis venue apporter aux infirmières. Cela permet de consulter un médecin, de faire des analyses et d’obtenir la pilule pendant six mois, gratuitement. Vous pourrez le trouver au lycée." Les cinq têtes brunes regardent le petit livret, approuvent de la tête. "Quand on est jeune, on n’a pas envie de parler de ces problèmes à ses parents, poursuit la présidente de Poitou-Charentes. Je sais ce que c’est, j’ai éduqué mes filles."
Remplacement de l'autorité parentale, déresponsabilisation, scandalisation des jeunes consciences, tout y est. Luc Châtel se permet même de suggérer une augmentation du nombre de centres de Planning (pseudo-) Familial dans sa région, en précisant que l'Education Nationale n'a pas à se substituer à ces derniers (comme si la contraception n'était pas présente et enseignée dans les écoles).
Pour l'instant, le rectorat a interdit la distribution de ces "pass contraception". Espérons que cela dure.
Pour l'heure, Ségolène s'est mis à dos le gouvernement, comme prévu. Elle reste impopulaire au sein du PS, surtout depuis qu'elle a annoncé sa participation à la réunion "L'Espoir à gauche" organisée par Vincent Peillon en Bourgogne. Ce dernier prend la mouche et déclare :
"La venue de Ségolène Royal est un problème essentiellement médiatique, confiait-il au JDD. Les syndicalistes, les experts, les responsables politiques qui vont débattre sont des gens sérieux, ils ne veulent pas être récupérés. J’espère que sa présence ne va pas empêcher que l’on s’intéresse aux travaux de fond."
Bien dit ! Mais seront-ils plus sérieux sans Ségolène ?
Didyme
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