L'amendement déposé par le sénateur Nelson est soutenu par son collègue démocrate Robert Casey et huit sénateurs républicains.
Il réclame qu'aucun fonds dans le cadre de la réforme de la couverture santé ne puisse être utilisé pour un avortement, sauf dans le cas de pathologies graves ou si la grossesse est le résultat d'un viol ou d'un inceste.
Cet amendement se veut le pendant d'une disposition qui avait divisé les démocrates à la Chambre des représentants où un amendement similaire avait finalement été adopté le 7 novembre, juste avant le projet de loi qui a ensuite a été approuvé de justesse dans son ensemble.
"Pendant plus de 30 ans, l'argent des contribuables n'a pas été utilisé pour les avortements", a justifié Ben Nelson, qui souhaite que la réforme en discussion garantisse cette situation.
De son côté, la Conférence des évêques américains a exprimé son soutien à l'amendement en adressant une lettre à tous les sénateurs pour les exhorter à "effectuer des changements essentiels au plan de réforme de la couverture santé pour s'assurer que le texte protège vraiment la vie, la dignité, les consciences et la santé de tous".
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.