L'actualité est pour le moins particulièrement dramatique.
En premier lieu, Jacques Chirac sera entendu dans l'affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris, dans l'optique d'une éventuelle garde à vue. Parallèlement, Julien Dray ne devrait pas être cité devant le tribunal correctionnel. Il commence donc à se sortir d'affaire. Chirac n'a donc pas grand chose à craindre.
De toute façon, la justice elle-même perd sa crédibilité. Elle annonce une cessation de paiement dans la mesure où elle ne pourra pas payer les permanences et les astreintes de son personnel en 2009. Les manifestations ne vont certainement pas tarder.
Les grèves se multiplient. Le revenu moyen des agriculteurs a diminué de 34%. Par conséquent, ils ont décidé "d'empailler" l'Elysée pendant que d'autres élus locaux essuient les plâtre des erreurs de l'UE en tentant de les apaiser. Peine perdue. Ceci se passe alors que les producteurs de lait, en lutte depuis 6 mois, envisagent de se joindre aux routiers, en grève depuis une semaine, pour protester contre le patronat et le gouvernement. Tous perdent leurs revenus.
Le Pôle Emploi est régulièrement pris à parti. La violence contre ces centres sociaux s'accroît de jour en jour. C'est compréhensible. Que peut-on attendre d'une institution censée donner du travail, mais qui ne fera baisser le taux de chômage qu'avec les fins d'indemnités d'un million de chômeurs ?
Par ailleurs, les gardiens de prison sont évacués par la police ; ils sont priés de subir les refus de paiement du système carcéral en silence. En réalité, tant qu'ils n'auront pas décidé d'ouvrir les portes des prisons, ils n'auront pas gain de cause. En effet, les promesses sont là pour calmer la grogne. Malgré les promesses de Michèle Alliot Marie, les retards vont certainement s'accumuler. En attendant, la police traitera leurs revendications. Le pire est peut-être de voir des publicités dans les journaux pour devenir surveillant de prison. L'hypocrisie est à son comble : qui peut vouloir d'un emploi dont les nombreuses heures supplémentaires sont si ostensiblement peu payées ? Le paradoxe est que les policier eux-mêmes se révoltent contre la politique du chiffre et les suppressions de postes annoncées. Des policiers arrêtent des policiers. Le monde marche sur la tête.
Il faut dire que le principe de la grève lui-même est remise en question par les revendications des employés de la RATP ou de la SNCF. Les RER A et B sont bloqués parce que les conducteurs exigent une hausse de leurs primes. Certains grévistes se battent parce que supprimer leur prime ne leur permet plus de faire la soudure, d'autres se battent pour obtenir des avantages supplémentaires. Quelle est alors la légitimité de la grève pour le citoyen lambda ?
C'est très simple. Il sait bien que la gauche s'est alliée au patronat pour favoriser l'immigration, clandestine ou pas, et faire ainsi pression sur les salaires. Il sait également que la CGT n'est pas crédible dans la mesure où elle a recours à la violence physique et privée pour faire évacuer la bourse du travail.
Mais puisque l'on évoque la sécurité, n'est-il pas rassurant de savoir que le trafic d'armes augmente considérablement en France. Autrement dit, les fous dangereux sont maintenant solidement armés. La racaille pourra mieux se défendre contre la police. Des enfants de 12 ans meurt dans les fusillades.
Le peuple s'aperçoit bien qu'on cherche à le pressuriser. Il sait que le patronat à tout intérêt à embaucher des sans-papiers, alors que l'immigration nous coûte 27 milliards d'euros par an. Il ne lui reste pas grand chose pour faire valoir son point de vue. D'ailleurs on lui refuse toute liberté d'expression. Son vote n'est pas pris en compte. Le refus de la constitution européenne en France, aux Pays-Bas et en Irlande n'a rien empêché. Le référendum suisse sur l'interdiction de minarets est également condamné. Sur ce dernier point, il est intéressant de noter que malgré la volonté des Européens de nier le résultat du référendum, la Suisse garde son quant-à-soi. Les journalistes la traite de xénophobes, rappelant que la Suisse était raciste avant tout le monde, dès les années 1970. Cependant, non seulement les pays musulmans n'ont pas réagi (hormis la très laïque Turquie), mais la Suisse vient d'annoncer la suspension du processus de ratification des accords fiscaux avec la France. Personnellement, je suis enclin à penser que les Suisses nerveux n'ont plus beaucoup de scrupules à envoyer les Européens sur les roses. D'ailleurs, si la cour européenne devait invalider le référendum suisse, l'UDC lancerait une nouvelle initiative visant à retirer la Suisse de la juridiction européenne.
Comme l'initiative suisse est particulièrement populaire, les médias traitent le peuple de raciste. Un comble dans un pays comme la France, où le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux vient d'être primé pour son combat contre le racisme, alors qu'il est coupable de propos raciste et méprisant envers un arabe. Le même avait auparavant limogé le préfet Langlade pour de pseudo-propos racistes, qui n'ont donné lieu à aucune poursuite judiciaire. Là aussi, l'hypocrisie est reine.
Et malgré tout, les médias et les élites proposent d'accroître l'intégration européenne et de favoriser l'immigration."Mettre la Grèce sous tutelle" ne peut avoir qu'un coût négatif sur les budgets européens, déjà très mal en point (Lettonie ou Espagne sont aux bords de la catastrophe). De plus, l'Union Européenne vient de promettre 7,2 milliards d'euros aux pays en développement, pour leur permettre de lutter contre le réchauffement climatique. Elle a fait cette promesse au représentant de ces pays, qui vient du Soudan, connu pour sa "modération". Il est inutile de préciser qu'il n'est pas satisfait et qu'il réclame plus.
En France, la décentralisation provoque une inflation désordonnée des budgets régionaux. Les régions et les collectivités locales emploient plus de fonctionnaires. Le gouvernement décentralise, mais bien sûr aucune baisse des impôts n'est à prévoir. En revanche, les impôts locaux vont exploser.
En outre, la France vient d'annuler la dette de 313 millions d'euros de la Côte-d'Ivoire. J'espère que vous êtes ravis de collaborer ainsi à la magnanimité française, qui vous fait payer sa générosité internationale et démagogique. 313 millions d'euros ! Ils auraient pu profiter à l'économie française. Mais non. Ils auraient pu donner du travail en France. Mais non. Ils auraient pu soulager la dette française s'élevant à 2035 milliards d'euros. Mais non.
Ne nous laissons pas avoir par une actualité basée sur le grand emprunt, le sommet de Copenhague ou le débat sur l'identité nationale. Les vrais problèmes sont ailleurs. Les Français commencent à comprendre que les écologistes racontent des fumisteries ; ils constatent qu'aujourd'hui, il neige dans le nord de la France ; ils constatent avec le climategate que les médias et les écologistes mentent, même quand ils s'appellent Al Gore. Ils constatent que toute cette agitation n'est qu'un prétexte à faire des profits ; ils constatent que 2009 est une des années les plus froides depuis 20 ans. De même, ils se demandent à quoi peut servir le grand emprunt, qui ne pourra combler le déficit dont ils s'inquiète de plus en plus. Avec le débat sur l'identité nationale, les gouvernants ont cru pouvoir récupérer l'électorat de droite ; il en résulte que chaque Français constate que son voisin pense comme lui ou que, si ce n'est pas le cas, son voisin est incohérent. Incohérent comme toutes ces association grassement subventionnées qui demandent l'arrêt du débat démocratique alors qu'elles appellent sans cesse au débat dès qu'il s'agit de faire passer leurs idées. L'agenda médiatique est contrôlé. Les médias parlent du grand emprunt, de Copenhague et des débats sur l'identité nationale. Mais l'essentiel est ailleurs. La diversion est bien faite, mais peut-elle détourner le Français de son quotidien ?
Discrédit des élites, déni de démocratie, stigmatisation du peuple, inefficacité de l'institution judiciaire, corruption, écrasement des salaires, manipulation des chiffres, pressurisation des agents de sécurité (policiers et gardiens), politique du chiffre, discrédit de la grève, perte du pouvoir d'achat des agriculteurs, routiers et producteurs de lait (et j'en passe), refus du protectionnisme, fuite en avant européiste, augmentation du nombre de fonctionnaires, augmentation des dépenses publiques, déficits abyssaux qui pourraient bientôt grever nos économies, réduction d'effectifs, licenciements, suppression des dettes de pays en développement, financement de ces mêmes pays...Pour combien de temps va-t-on encore payer ? Combien de temps cette mascarade de politique va-t-elle durer ? Combien de temps les citoyens français vont-il endurer les insultes, les mensonges, la corruption, les élites ? Et je n'ai pas évoqué la délinquance grandissante et l'islamisation rampante...On met tout sur le dos de la crise. Est-ce que la crise peut tout expliquer ? Je ne crois pas.
Delenda Galliae, voilà la devise du gouvernement. Il faudra bien y mettre fin.
Alors n'oubliez pas de voter aux prochaines régionales !
Didyme
PS : désolé pour les nombreux liens !Ne vous forcez pas à tous les lire !
Oui mais la conclusion arrive abruptement et n'est en rien justifiée par l'article.
Et même elle est beaucoup moins évidente après sa lecture qu'avant.
Ca ne veut pas dire qu'elle est fausse, mais voter quand, qui ou quoi ? faut-il voter pour le moindre mal ? Voter n'est-il pas parfois encourager ce débat démocratique systématiquement orienté, dénoncé dans l'article ? Si oui, est-ce toujours le cas ? Et quand est-ce que ce n'est pas le cas ?
Rédigé par : roro | 17 décembre 2009 à 16h47
Proposition:
Il faut déloger l'UMPS pour leur faire comprendre qu'on en a marre de leur politique qui est + ou - la même depuis Giscard avec des décisions terribles comme le regroupement familial, les 35h, le deni du vote des Français contre l'Europe.
Au point où on en est, on n'a plus aucune confiance à accorder à ces "élites" qui se maintiennent au chaud depuis plus de trente ans. On a plus rien à perdre.
On essaie ailleurs et on voit ce que cela donne. Ailleurs c'est normalement plutôt Gollnisch que Besancenot!
Très bonne intervention récente de Bruno Gollnisch pour la protection de la famille, des valeurs chrétiennes, Copenhague. Il est intelligent à le propos clair et modéré et par son attitude se démarque vraiment de l'image du frontiste "diabolisé' par l'UMPS
Rédigé par : c. | 17 décembre 2009 à 18h00
Je ne suis pas là pour donner des indications. J'ai en effet hésiter à ajouter une phrase sur les principes non-négociables de l'Eglise, mais je crois que ce serai de trop.
J'ai conçu cet article en fonction de ce que doit subir aujourd'hui le citoyen français, et je remarque simplement que le vote est l'une des seules libertés d'expression qui lui restent. Les syndicats, les partis, les associations sont plus ou moins inféodés aux gouvernements ou à l'Europe. Tout le monde a des griefs contre le pouvoir, mais personne ne peut réellement influer sur son action. Tout continue comme s'il était nécessaire de faire comme avant la crise.
Donc je dis d'aller voter : aux prochaines régionales pour commencer, à toutes les autres par la suite.
Rédigé par : Didyme | 17 décembre 2009 à 19h42
Oui, moi aussi, je trouve que Bruno Gollnisch est particulièrement bon ces derniers temps. Il faudrait qu'il arrive à percer dans les médias, à faire un ou deux "buzz"...
Rédigé par : Didyme | 17 décembre 2009 à 19h47