Les Français qui ne veulent pas de nourriture certifiée halal et... les autres !
Lu sur un site communautaire musulman :
il n’est pas acceptable de se dire halal et de vendre des produits non halal. Vouloir commercialiser du halal nécessite en effet de se plier à quelques règles. D’où la distinction fondamentale entre « viande certifiée halal » et « restaurant certifié halal ».Un restaurant certifié halal est un restaurant contrôlé par un organisme tiers dont la mission est de vérifier non seulement que la totalité des produits vendus par ce restaurant est halal (et ne contient aucun produit non halal), mais encore que la viande, spécifiquement, est certifiée véritablement – et non frauduleusement – halal. C’est le cas des restaurants, tels l’Alambra ou encore Half Time que l’on a pu découvrir dans un reportage de France 5 (Reportage d’Arte sur le halal et la certification). Ces restaurants reçoivent tous les jours, trois fois par jour et à l’improviste, la visite d’un contrôleur qui met son nez partout. Ce dernier a carte blanche pour vérifier tous les produits alimentaires stockés dans le restaurant. En échange, le restaurant reçoit une certification qui rassure une clientèle effrayée par les fraudes au halal. Ainsi pour quelques centaines d’euros par mois (prix de la certification), ces restaurateurs choisissent la transparence, qui plus est via un organisme tiers, seul critère qui vaut aux yeux des consommateurs musulmans.
Non, vous ne rêvez pas : pour être certifié halal, il faut être contrôlé trois fois par jour et verser de l'argent (à la mosquée?) !
Qu’en est-il pour ces huit restaurants Quick ? Aucun n’est certifié halal. Les plus à l’écoute auraient supprimé alcool et bacon (remplacé par de la dinde) de leur carte, tous auraient simplement changé de fournisseur de viande. Seule donc la viande serait certifiée halal. Or, on sait que tout aliment contenant des produits contenant de l’alcool ou origine animale sont non halal (précisons toutefois qu’il y a divergence sur ce point). Ainsi un restaurant Quick non certifié peut très bien vendre de la viande halal et d’autres produits non halal.
Et de conclure :
En attendant que Quick choisisse la voie du tout-halal et du halal certifié comme tel, sans opacité ni louvoiement, nous nous abstiendrons d’y mettre les pieds (...). Le halal ne souffre pas les approximations.
Lire aussi : SCANDALE à LYON ! Depuis le 1er décembre, Quick impose à ses clients des menus halal !
Thibaud
Sauf erreur ou changement récent, Quick est dans le giron de l'Etat français par l'intermédiaire de la Caisse des Dépôts et Consignations!
http://www.lexpansion.com/economie/actualite-economique/quick-passe-sous-pavillon-francais_117254.html
http://www.boursier.com/vals/EUROPE/quick-cdc-capital-investissement-lance-une-opr-sur-les-titres-non-encore-detenus-news-219423.htm
Rédigé par : jpa | 09 décembre 2009 à 12h48
Tant mieux, Quick se fait prendre à son propre piège et les muslims se dévoilent davantage en se montrant si caricaturaux!
Rédigé par : Raspail | 09 décembre 2009 à 16h27
Mais c'est du racket ou alors une agence gouvernementale secrète sous dépendance de la DASS qui peut ainsi vérifier la fraîcheur avariée des produit mis en vente...
Rédigé par : Loulou de Poméranie | 10 décembre 2009 à 09h15
Donc, si j'ai bien compris l'histoire, Quick a voulu augmenter son chiffre d'affaires en pariant sur le fait que la baisse consécutive de la clientèle non musulmane serait compensée par l'accroissement de la clientèle musulmane.
Mais Quick risque de perdre la clientèle musulmane ainsi convoitée s'il ne va pas encore plus loin dans sa démarche, sacrifiant ainsi de façon certaine une part énorme de la clientèle non musulmane. En prime, Quick va devoir arroser les réseaux qui constituent le business du hallal.
Dites-moi que c'est une parabole.
Rédigé par : hervé remiremont | 10 décembre 2009 à 22h02
Si j'ai bien compris, Quick veut bien faire un effort et un geste en direction de la clientèle musulmane mais ne veut pas rentrer dans le système de rackett des certifications avec contrôles 3 fois par jour et plusieurs centaines d'euros à verser par MOIS pour avoir un bout de papier !!!
Ce genre de procédés est-il d'aillmeurs légal ? Une religion ou une secte (au choix) a-t-elle le droit de racketter ainsi des commerçants ayant pignon sur rue sans tomber sous le coup de la loi ?
Rédigé par : Bourbonnaise | 11 décembre 2009 à 15h44
bon article, merci
A voir aussi, Quick: La restauration au service de l’islamisation: http://paturage.wordpress.com/2009/12/13/quick-la-restauration-au-service-de-lislamisation/
Rédigé par : Paturage | 14 décembre 2009 à 02h21