C'était l'une des promesses de campagne du président Obama. Il s'était donné un an pour fermer la prison spéciale de Guantanamo. Pour le moment, rien n'est fait. Le président doit composer avec l'opposition républicaine hostile à ce type de mesure, et le manque de preuves à charge pour l'immense majorité des prisonniers. En effet, sur près de 200 prisonniers, seuls une cinquantaine sont condamnables. Le président estime que les autres peuvent être libérés. La plupart des prisonniers étant Yéménites, il a du suspendre les transferts de prisonniers vers le Yémen en raison de la guerre civile qui a éclaté. Cela pourrait favoriser la radicalisation de chacun des camps. En attendant, la cinquantaine de justiciable devrait trouver une prison dans l'Illinois.
Didyme
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