Les médias parlent abondamment des crimes sexuels commis par des hommes au détriment des femmes. Il est vrai que ceux-ci sont statitiquement plus nombreux et souvent plus violents. Mais il serait temps de faire prendre conscience de l'importance des crimes et délits sexuels commis par des femmes, y compris à l'encontre d'hommes ou de garçons.
Cette triste réalité vient d'être rappelée par une enquête sur les maltraitances dont sont victimes des délinquants mineurs au sien de centres de détention pour mineurs aux Etats-Unis. L'enquête a estimé qu'environ 12% de ces détenus étaient victimes d'agressions sexuelles. Un fait qui n'étonnera guère venant d'un milieu carcérale et que l'on attribuera aisément à des codétenus plus aguerris. Ors, il n'en est rien:
Dans huit cas sur dix, ces agressions sexuelles sont le fait du personnel d'encadrement, majoritairement féminin dans ces établissements, où 91% des détenus sont des garçons et 9% des filles.
Quelque 95% de ceux qui ont subi une agression sexuelle de la part de gardiens ont indiqué qu'il s'agissait de personnel féminin.
Sur l'ensemble des détenus, 10,3% ont rapporté une agression de la part d'un gardien, alors que 2,6% ont été agressés par des codétenus.
Ce constat démontre donc que, dans certains contextes particuliers, y compris au sein d'institutions publiques à l'utilité fondamentale, les violences d'ordre sexuelle commise par des femmes peuvent être non seulement très présentes, mais même majoritaires.
Contrairement aux féministes haineuses, l'objectif à rechercher à l'issue d'un tel constat ne doit pas être de stigmatiser les femmes travaillant dans cet environnement, mais bien d'arrêter le deux poids deux mesures concernant la dénonciation d'un certain type d'atrocité et de permettre une meilleure prise en compte de la réalité de cette atrocité pour mieux la combattre.
Raspail
N'oublions pas que la violence utilisée par les femmes est essentiellement d'ordre vestimentaire dans nos sociétés occidentales. Une femme habillée comme une prostituée est parfois bcp plus "violent" pour les hommes qu'un simple crime sexuel. Or, ce crime d'impudeur n'est malheureusement pas puni aujourd'hui. Le viol n'est pas seulement physique. Il peut être aussi psychologique, psychique, vestimentaire, etc.
Certaines femmes "violent a distance" un homme par le simple fait d'être habillées comme des vicieuses, des aguicheuses. La violence physique des hommes est souvent une réponse à une violence d'un autre ordre chez les femmes (vestimentaire, psychologique, etc).
Rédigé par : Yves | 09 janvier 2010 à 15h46