Deux semaines avant le début des JO de Vancouver, les évêques canadiens mettent en garde contre les traites humaines comme la prostitution. La drogue fait aussi partie des fléaux à combattre.
« Le désir de meilleures conditions de vie », « la faim », « la facilité de communication par Internet et le téléphone cellulaire », sont autant de facteurs aggravants soulignés par les évêques, pour toutes ces personnes poussées à « franchir les frontières vers le Nord ou vers l'Ouest, pour y trouver un emploi » et à « croire aux promesses d'un passeur sans scrupule ou à céder aux attraits du tourisme sexuel ».
Au Canada, rapporte les évêques, « des femmes autochtones et des jeunes filles disparaissent de leur village sans qu'on les revoie ; des immigrantes toujours de plus en plus jeunes sillonnent les rues des centres-villes ou travaillent dans les bars et les salons de massage, ou passent de petites annonces dans les journaux ».
Et « plusieurs d'entre elles témoignent de leur vécu dans cet enfer avec le soutien d'organismes non gouvernementaux qui luttent contre la traite », déplorent-ils.
Didyme
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