Pour ou contre les nanotechnologies ? Le débat fait rage depuis longtemps dans les sociétés occidentales. Les médias l'évoquent de plus en plus. Déjà utilisées dans de nombreux produits américains, les particules nanotechnologiques sont néanmoins considérées comme cancérigène.
Les premiers parlent de faire marcher les paralytiques ou d'améliorer les compétences des handicapés. Les seconds parlent du développement des caractères humains et de la création d'un surhomme. "Pièces et Main d'oeuvre" se demande si elles ne mettront pas "en péril l'intégrité du genre humain" en accouchant "d'un 'transhumanisme qui, avec son projet de création d'une race supérieure, n'est jamais qu'un nazisme en milieu scientifique". Pourtant, les enjeux économiques sont très importants. L'environnement et l'alimentation en sont des domaines d'application parmi tant d'autres.
Celles-ci nourrissent les peurs des politiques et des industriels : la peur "que les nanotechnologies, dont le potentiel économique leur semble immense, soient victimes de l'effet OGM français" ou "la peur d'être plus tard jugés coupables d'avoir autorisé des technologies qui pourraient se révéler dangereuses. Et là, c'est le syndrome de l'amiante qui surgit".
Didyme
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