La Pologne fait office de modèle au moment où certains pays pensent à se retirer de la zone euro. Ce pays, où 40% de la population n'a pas de comptes en banque, où la population n'utilise pas le crédit, la consommation intérieure supporte la croissance. Croissance que l'Euro 2012 devrait confirmer, car les investissements vont augmenter : autoroutes, chemins de fer, hôtels de luxe, tout est encore à faire.
Lire l'article sur Valeurs ActuellesLes économistes noteront sur leurs tablettes qu’en 2009 après Jésus-Christ, toute l’Europe fut frappée par la récession.Toute ? Non ! Un gros village de 38 millions d’habitants résista à la crise : la Pologne. Membre de l’Union européenne depuis 2004, elle est le seul État parmi les Vingt-Sept dont le PIB croît cette année. C’est une exception inattendue. Au début de l’année, la chute libre du zloty laissait présager que les Polonais subiraient de plein fouet l’orage qui grondait à l’Est (Valeurs actuelles du 9 avril 2009).Ce ne sera pas le cas.
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Contrairement à d’autres pays, cette boulimie n’a pas été gonflée artificiellement par des crédits. « L’endettement des familles polonaises est l’un des plus faibles en Europe », rappelle Lukasz Tarnawa. « 68 % des PME n’ont pas recours aux prêts, confirme Janusz Grobicki de l’Adam Smith Institute. Cette croissance est basée sur du véritable argent, pas sur des crédits. » Près de 40 % des habitants n’ont pas de compte en banque.
La faible financiarisation du pays s’est révélée un atout au moment de la crise des subprimes. Le secteur bancaire est resté sain. Le milliardaire Romain Zaleski s’est même payé le luxe de créer un nouvel établissement, Alior Bank, fin 2008. La faiblesse du zloty a favorisé les exportations des producteurs locaux. «Attention toute fois aux risques d’emballement », préviennent les économistes sur place. Les crédits à la consommation ont explosé en 2008 : plus 40 %. Le déficit public file vers 7% du PIB en 2010. « La réduction de ce déficit est un véritable défi, estime Jakub Borowski, économiste en chef d’Invest-Bank. Il ne sera pas relevé tant que la réforme du système des retraites ne sera pas achevée. »
Didyme
Evidemment, ils récupèrent les emplois délocalisés, notamment de France. Les salariés travaillent pour moins de 500 € le mois, et pour 40 heures par semaine au moins, les charges fiscales sont très faibles pour les entreprises...
Dans de telles ocnditions... Ca durera ce que ça durera.
Rédigé par : Babe Tisje | 29 janvier 2010 à 21h03