Après Ludovic de Danne, Serge Federbusch a bien voulu répondre à nos questions. Présentation par notre confrère Aequalis :
"Serge Federbusch est un éternel mécontent. Enarque, il n'hésite pas à vertement tancer l'énarchie. Ancien socialiste et collaborateur de Delanoë, il claque la porte de son cabinet et créé le site satirique Delanopolis, qui collectionne les chroniques au vitriol disséquant la politique catastrophique du maire de Paris. Rejoignant la Gauche moderne, il est élu sur les listes UMP aux municipales de 2008. Mais, aujourd'hui, il mène avec Aurélien Véron (Président du Parti Libéral Démocrate) et le mouvement des réformateurs la liste “Un plan d'urgence pour l'Ile de France“, en espérant bien jouer les trouble-fêtes. Serge Federbusch est un militant, un vrai, et se qualifie de “libéral de gauche”. On aurait du mal à le contredire, lui qui compte le créateur du Centre d'étude du libéralisme francophone parmi ses proches et qui, déjà, semble s'attirer la curiosité du Cri, le journal des contribuables, pourtant habitué aux critiques acerbes."Quel est votre objectif de résultat sur Paris ?
Faire le meilleur score possible et préparer les échéances futures, notamment les prochaine municipales pour éviter que la politique delanoiste ne scelle le déclin de notre ville
Quels seront vos axes principaux de campagne ?Permettre aux franciliens de régler eux-mêmes les difficultés auxquelles ils sont confrontées (ex : autoriser les lignes de bus privées, taxis collectifs, etc.).
Votre opinion sur le projet du Grand Paris ?Un super-métro ne résoudra pas la question du rapport entre centre et périphérie, même connecté à des villes nouvelles et, de toute façon, les collectivités socialistes torpilleront le projet.
Elus, voterez-vous les subventions au planning familial ? Quelle(s) alternative(s) à l'avortement comptez-vous proposer au Conseil régional ?Désolé de ne pas forcément être d'accord avec vous mais la contraception n'est pas une mauvaise chose. L'avortement en revanche est un drame qu'il faut tenter d'éviter en forçant la collectivité à offrir une alternative aux femmes qui sont dans cette détresse, on a institué le droit au logement, pourquoi pas le droit à pouvoir éviter l'avortement par des mesures ultra-souples d'adoption et de "pupille de la nation" ?
un taxi collectif , ça s'appelle un bus , non? ^^
Rédigé par : viet cong | 28 janvier 2010 à 21h45