Extrait du communiqué de l'association Laissez-les-Vivre, à propos de l'annonce du lancement d'une mongolfière en forme de préservatif en décembre 2010 :
"selon le quotidien 20 Minutes, le directeur du musée, M. Gérard Feldzer, serait l’un des initiateurs du projet de fabrication (coût 150 000 €) et d’exposition itinérante sur trois continents : Afrique (2011), Amérique (2012) et Asie (2013), avec un coût estimé de 500 000 à 600 000 € pour 2011, d’un préservatif géant de QUARANTE METRES DE HAUT. Bien entendu l’Afrique, continent où la prévalence du SIDA dépasse encore actuellement 30% (notamment en Afrique Australe où la politique du tout-préservatif est en vigueur depuis près de 20 ans) a été choisie pour la première année.
Compte-tenu du niveau d’engagement budgétaire, il est très peu probable que le directeur du musée ait lancé cette opération sans l’accord de son conseil d’administration. Notons donc que le musée de l’air et de l’espace, sous tutelle du ministère de la défense est présidé par un général d’armée et que les ministères de la jeunesse et des sports, de l’éducation nationale, du tourisme, de la recherche, de la culture et des transports sont également représentés à ce conseil d’administration du musée.
Rappelons donc à leurs ministres respectifs, experts ou non en préservatifs (lubrifiés ou non) que le dernier rapport sur le sida publié par l’Organisation Mondiale de la Santé en avril 2009 affirme que l’efficacité moyenne du préservatif n’est que de 80 à 90%, ce qui signifie donc que 10% à 20% des actes sexuels avec préservatif peuvent provoquer une contamination du VIH. Précisons, en effet, que le virus du SIDA est de l’ordre de 100 nanomètres soit un 10ème de micron, c’est à dire :
* 60 fois plus petit que la bactérie qui cause la syphilis,* 450 fois plus petit que le spermatozoïde.
En conditions climatiques normales de chaleur et d’humidité, les pores du latex atteignent 1,5 microns, soit 15 fois la taille du virus du SIDA. Bien entendu, la porosité augmente avec l’élasticité, la finesse, la chaleur et la sécheresse. (voir bulletin n° 159 de mai-juin 2009 du Courrier de Laissez Les Vivre)."
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