C’est entendu : nous vivons dans une société violente, et l’école, partie prenante, n’y échappe pas… C’est l’exemple-type d’idée reçue qu’il faut d’urgence réexaminer. Si la prémisse est évidente (elle l’est même tellement qu’elle confine au truisme : quelle société n’est pas, ou ne fut pas, violente ?), la conclusion qu’on en tire ces jours-ci n’en découle pas naturellement. Les blousons noirs des années 1960 n’étaient pas des enfants de chœur — mais ils étaient fort respectueux, en classe. Les apaches des années 1930 n’étaient pas tendres — mais ils ne mouftaient pas, en cours, quand ils y allaient. Leurs enfants non plus — ils se seraient d’ailleurs fait corriger doublement par leurs voyous de parents s’ils avaient osé manquer de respect à la maîtresse ou au professeur… la suite est sur le blog de Jean-Paul Brighelli qui est Professeur agrégé de Lettres et a publié La fabrique du crétin (Editeur Jean-Claude Gawsewitch) Dans cet ouvrage, il analyse cette école de la réussite devenue si souvent école de l'échec programmé et propose des solutions pour une école de demain et démonter les dysfonctionnements de l'Education nationale.
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