[C'est ce que propose Jean-Marie Le Pen, dans un discours à l'intention des jeunes dont voici un extrait.]
"La jeunesse, pour s’épanouir, doit tout d’abord être formée. C’est une formation digne de ce nom qui pour nombre d’entre eux leur a été refusée de fait par l’Education nationale, mammouth indégraissable qui succombe sous le poids de principes éculés et de son fonctionnement archaïque qui ne respecte ni les élèves, les étudiants, ni les même les professeurs.
Notre système d’enseignement est soumis aux dogmes du politiquement correct et du conformisme les plus absurdes : combien de jeunes Français au nom du refus de toute sélection à l’entrée de l’université se sont engouffrés dans des filières bouchées telles que la sociologie, l’ethnologie, la psychologie, etc. Ces étudiants y ont perdu leur jeunesse avant d’atteindre directement la case « chômage » puis de se résigner à n’occuper qu’un emploi « alimentaire » : caissier, vendeur, saisonnier, etc. Et cela parce que les gouvernements successifs, par peur de manifestations d’étudiants, n’ont jamais eu le courage de refuser que l’argent public continue d’alimenter des filières universitaires stériles.
Pour notre part, nous sommes favorables aux quotas dans l’enseignement supérieur, par respect pour les deniers publics et par respect pour les étudiants.
Parallèlement, nous sommes opposés à ce que les jeunes rallongent sans cesse la durée de leurs études pour finalement aboutir à un enchainement de stages sous-rémunérés qui n’ont pour seul mérite que celui de dégonfler les statistiques du chômage.
Concernant l’enseignement technique, filière délaissée au nom de la prétendue – mais fausse – supériorité du travail intellectuel sur le travail manuel, nous proposerons (puisque c’est la Région qui les finance) qu’une évaluation permanente des formations techniques soit effectuée afin de coller aux besoins réels du marché du travail."
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