Lors d'un entre-deux tours, il est toujours utile pour la droite de prendre de fortes positions dans les médias, dans le but non-avoué de rallier les électeurs du Front National qui ont parfois tendance à voter "utile".
Soudainement, la ministre de l'économie Christine Lagarde exprime son désaveu de la politique d'exportation allemande et de l'euro fort. Les Allemands, comme les Autrichiens, ne comprennent pas, et s'en agacent. Les Espagnols, qui président la fête, ne sont pas d'accord avec Christine, mais au fond, si, en fait, ils le sont un peu quand même...Ils souffrent des mêmes maux...
L'Espagne, qui préside l'Union Européenne, a regretté que Paris s'exprime ainsi publiquement contre un partenaire. Elena Salgado, ministre de l'Economie espagnole, a cependant laissé entendre qu'elle partageait sur le fond l'analyse française, en marge d'une réunion des ministres des Finances de la zone euro à Bruxelles.
Le problème soulevé par Christine Lagarde est "une des questions qui ressort quand on parle de compétitivité et des déséquilibres dans la zone euro", a-t-elle dit mais "une chose est ce qui est souhaitable pour un plus grand équilibre et une autre est de faire des recommandations d'un Etat à un autre dans ce sens".
Didyme
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