Jeudi 11 mars, le quotidien politiquement correct montrait en Une une paire d'homosexuels s'embrassant sur la bouche après avoir effectué les formalités
administratives nécessaires à leur parodie de mariage, parodies rendue possible depuis l'entrée en vigueur
de la loi les légalisant (sans que la population - noire à 57% donc conservatrice sur le plan des moeurs - soit consultée).
Cette photo a provoqué la colère de nombreux lecteurs du quotidien, surnommé "Washington Compost" ou "Pravda on the Potomac" par ses détracteurs. Pour protester, certains se sont d'ores et déjà désabonnés. « J'aurais préféré que mes enfants soient protégés de ces photos dérangeantes. Ne nous jetez pas ces histoires d'homos à la figure », explique, très remontée, une lectrice du District de Columbia.
La réponse du médiateur du Washington Post est minable : « Lorsque nous avons publiés des images difficiles du séisme en Haïti, il n'y a pas eu autant de polémique, explique Andrew Alexander. Le photojournalisme illustre la réalité et la société qui évolue. A la fin de la ségrégation, des lecteurs se plaignaient que l'on montre côte-à-côte des Noirs et des Blancs. Aujourd'hui qui s'en soucie ? »
Sauf que contrairement aux noirs à l'époque de la ségrégation, les homosexuels ont les mêmes droits que tout le monde : ils peuvent se marier mais doivent respecter la règle du sexe opposé à laquelle tout le monde est soumis.
La chute finale est bien amenée...
Rédigé par : Le Goff | 22 mars 2010 à 11h18