C'était un vrai, un pur et dur ! Un authentique, comme on n'en fait plus ! Il manifestait pendant l'entre-deux-tours, en 2002, il chantait "Fils de France" à tout va !
Et puis voilà, la réalité. le chanteur gauchiste Saez doit se mettre à son compte, produire lui-même ces propres chansons et ses disques, s'engager financièrement, et connaître les déboires de tous les entrepreneurs au pays des impôts.
Il est donc particulièrement délectable de voir cet antilibéral patenté s'écrier à qui veut l'entendre :
- Je suis le producteur de cet album, et pour rentrer dans mes frais, il faut que j’en vende 150 000. Concrètement, c’est un an de travail sans salaire. C’est pour cela qu’il faut trouver un autre système, et que je le trouverai. Les précédentes tournées en théâtre m’ont permis de rembourser en partie le manque à gagner de l’album "Varsovie". Mais au fond, tout ça ne me choque même pas. Cette vie que j’ai, c’est un choix. Et j’ai la vie que j’ai toujours rêvée d’avoir. Mais ce qu’il faut quand même savoir, c’est qu’il n’est pas normal aujourd’hui d’avoir besoin de vendre autant pour pouvoir ne serait-ce que rentabiliser son travail, sans gagner d’argent. Un magasin qui prend 30 % du prix de vente de l’album, des taxes à hauteur de 20% pour chacun des disques vendus, tout ça, ce n’est plus viable aujourd’hui.
Là, on a tout : le problème de l'Etat et de l'impôt qui grève les capacités entrepreneuriales des Français, l'engouement massif pour le téléchargement illégal et le désenchantement de l'idéologie de gauche. Saez a quitté Barclay, l'entreprise qui avait produit son premier album. Maintenant que personne n'est là pour l'assister, maintenant que l'assistanat rêvé n'est plus permis, il semble qu'il se range à un principe de réalité.
"Pour moi, la politique est morte."
Bien dit, mon fils !Il reste à te rendre compte que tes manifestations stupides d'un certain entre-deux-tours en a peut-être été l'arrêt de mort. La politique est morte, non pas parce que le capitalisme et l'économie passe avant le politique, mais parce que la notion de bien commun a disparu des discours et des lois.
Didyme
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