Bruno Gollnisch, a expliqué hier avoir d'autres qualités que Marine Le Pen pour assumer la succession de son père à la tête du Front national. Marine "a de grandes qualités mais je crois en avoir d'autres qui me qualifient également pour cette fonction redoutable où il y a plus de coups à recevoir que de prébendes et d'honneurs", a fait valoir sur France 5 le vice-président du FN.
"Je ne suis pas candidat contre Marine mais pour essayer de sortir mon pays qui traverse une phase de déclin", a-t-il ajouté en rappelant que Jean-Marie Le Pen a lui même expliqué que "sa succession n'était pas héréditaire et monarchique". "L'émergence de Marine s'est faite sur le thème de la rénovation, la fin de la diabolisation du FN. Si elle souhaite innover par rapport à la doctrine du FN à l'élaboration de laquelle j'ai participé, il me semble que ce serait plus normal que ce soit elle qui le dise en premier. A ce moment là, je ferai connaître mes positions et je dirai si je suis d'accord ou pas d'accord avec elle", a expliqué Bruno Gollnisch.
Interrogé sur un éventuel rapprochement du FN et de l'UMP, le vice-président du FN a expliqué que cela ne l'intéressait pas s'il s'agit de "l'UMP actuelle qui fait litière de l'indépendance française, ne pratique l'ouverture qu'à gauche et ne redécouvre les problèmes de l'insécurité, de l'identité nationale, de l'immigration qu'en période électorale".
Interrogé sur la différence de génération qui le sépare de Marine Le Pen, Bruno Gollnisch a expliqué "être plus jeune que la moitié des membres du gouvernement actuel". Reconnaissant que le fait de porter le nom de Le Pen pouvait être "un atout, compte-tenu de l'admiration et de l'affection que l'on porte à Jean-Marie", il a expliqué ne pas faire "l'injure à Marine de dire qu'elle n'existe qu'en fonction de son père". "Alors on verra, c'est la glorieuse incertitude du sport", a-t-il conclu.
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.