Diviser pour mieux régner. Telle pourrait être la logique de plusieurs journalistes ainsi que de plusieurs clercs qui trouvent particulièrement à-propos de dénoncer la "Toute-puissance de l'Église" et le célibat sacerdotal. Après Mgr Rouet dans Le Monde, c'est au tour de Mgr Gaillot de relancer la polémique au moment où l'on en avait le moins besoin. Il rappelle à tous qu'il a accueilli un pédophile dans son diocèse sur la demande de certains collègues, façon comme une autre d'impliquer la Conférence Episcopale. L'évêque qui défendait les homosexuels et les immigrés dans les années 1980 a visiblement posé des limites au dévergondage sexuel. Maintenant qu'il peut attaquer l'Église avec ces limites...
Dans cette affaire-là, il faut lire l'article de François Tallandier dans Causeur sur Hans Küng. Quoi que vulgaire, il n'en est pas moins vrai.
Ce que vous préconisez donc pour nos prêtres, Monsieur le Granthéologien, c’est une forme de la stabulation libre. En vous lisant, je me suis subitement rappelé cette scène, qui m’avait tant frappé adolescent, du grand péplum de Kubrick, Spartacus. A un moment, on voit Spartacus (Kirk Douglas) dans sa cellule d’esclave gladiateur. La porte s’ouvre. On fait entrer une femme. Les dresseurs, les lanistae, savent bien que ces hommes ont des envies sexuelles. Alors, on leur fournit des putes. Et Spartacus refuse. Il se met à hurler : Je ne suis pas un animal ! Vous, M. Küng, prêtre et théologien, vous êtes en train de dire à nos prêtres qu’ils sont des animaux comme les autres !
Didyme
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