rappelle le portail conservateur québécois "La république des bananes" :
Hitler éprouvait un grand intérêt pour la religion islamique et il regrettait que ses armées n’eussent pas triomphé de Charles Martel à Poitiers :
« Le gouvernement aussi des Arabes en Espagne fut quelque chose d’infiniment distingué : les plus grands scientifiques, penseurs, astronomes, mathématiciens, une des époques les plus humaines, en même temps qu’une chevalerie colossale. Lorsque, plus tard, y vintle christianisme, alors on peut dire : les barbares. La chevalerie qu’avaient les Castillans était en réalité un héritage arabe. Si Charles Martel n’avait pas vaincu à Poitiers, puisque le monde juif s’était déjà emparé de nous – que le christianisme est bien quelque chose de fade – nous aurions bien mieux encore reçu le mahométisme, cette doctrine de la récompense de l’héroïsme : le combattant seul a le septième ciel ! Les Germains auraient avec cela conquis le monde, ce n’est que par le christianisme que nous en avons été tenus éloignés. »
Source : François Genoud, “Libres propos d’Adolf Hitler sur la Guerre et la Paix recueillis par Martin Bormann”, Paris, 1952, (187ème propos d’Hitler tenu à son grand quartier général, après-midi du 27 août 1942). Ce sont des notes prises sur l’ordre de Martin Bormann (chef de la chancellerie du parti nazi) par Heinrich Heims et envoyées de Berlin par Bormann à sa femme Gerda à l’Obersalzberg. François Genoud compila et publia ces extraits de conversations menées en toute franchise entre intimes (et quelquefois en présence d’invités) à partir de documents venus en sa possession par un fonctionnaire italien, qui les tenaient lui-même de la main de Gerda Bormann.
Hitler était mécontent que les Allemands vouaient un culte au Christ et pas aux autres religions orientales :
« Et cette fois nous éprouvons une violente sensation de colère à la pensée que des Allemands ont pu s’enliser dans des doctrines théologiques privées d’une quelconque profondeur quand sur la vaste terre il y en a d’autres, comme celle de Confucius, de Bouddha et de Mahomet, qui à l’inquiétude religieuse offrent un aliment d’une bien autre valeur. »
Hitler avait un faible pour les anciennes croyances païennes :
« Le paysan doit savoir ce que l’Église lui a dérobé : l’appréhension mystérieuse et directe de la Nature, le contact instinctif, la communion avec l’Esprit de la terre. C’est ainsi qu’il doit apprendre à haïr l’Église. Il doit apprendre progressivement par quels trucs les prêtres ont volé leur âme aux Allemands. Nous gratterons le vernis chrétien et nous retrouverons la religion de notre race. »
Source des deux citation ci-dessus : Hermann Rauschning rapportant Hitler en 1933-1934, “Hitler m’a dit”, Hachette Pluriel, 1995 (1ère édition 1939), pages 98-99.
Hitler planifiait détruire l’Église une fois qu’il en aurait fini avec les juifs, trisomiques, démocrates, et autres ennemis du national-socialisme :
« Quant aux autres, je n’ai pas besoin d’eux, Je vous garantis que, si je le veux, j’anéantirai l’Église en quelques années, tant cet appareil religieux est creux, fragile et mensonger. Il suffira d’y porter un coup sérieux pour le démolir. Nous les prendrons par leur rapacité et leur goût proverbial des bonnes choses. Je leur donne tout au plus quelques années de sursis. Pourquoi nous disputer ? Ils avaleront tout, à la condition de pouvoir conserver leur situation matérielle. Ils succomberont sans combat. Ils flairent déjà d’où souffle le vent, car ils sont loin d’être bêtes. »
Hitler croyait que l’Église et les membres du clergé étaient aussi mauvais que les noirs et les juifs :
« Je leur arracherais du visage leur masque de respectabilité. Et si cela ne suffit pas, je les rendrais ridicules et méprisables. Je ferai tourner des films qui raconteront l’histoire des hommes noirs. Alors on pourra voir de près l’entassement de folie, d’égoïsme sordide, d’abrutissement et de tromperie qu’est leur Eglise. On verra comment ils ont fait sortir l’argent du pays, comment ils ont rivalisé d’avidité avec les juifs, comment ils ont favorisé les pratiques les plus honteuses. Nous rendrons le spectacle si excitant que tout le monde voudra le voir et qu’on fera de longues queues à la porte des cinémas. Et si les cheveux se dressent sur la tête des bourgeois dévots, tant mieux. »
Hitler avait la ferme intention de combattre l’Église romaine :
« L’Église catholique, c’est une grande chose. [...] Mais leur temps est passé. Du reste, ils le savent bien. Ils ont assez d’esprit pour le comprendre et pour ne pas se laisser entraîner dans le combat. Si toutefois ils voulaient entamer la lutte, je n’en ferais certainement pas des martyrs. Je me contenterais de les dénoncer comme de vulgaires criminels. »
Source des trois citation ci-dessus : Ibid, pages 95-96.
Hitler haïssait le christianisme à cause de ses liens avec le judaïsme :
« D’autres enfin, et c’est évidemment le courant dominant, celui auquel Hitler s’associe, se bornent à une critique acerbe du christianisme, conçu comme une religion orientale, déformée sous l’action de Saint Paul, marquée du sceau des Juifs, une religion de dégénérés et de malades, dont la morale, sous le nom de charité, de pitié, de résignation, de pardon des injures, d’amour du prochain, enseigne la faiblesse, la peur, la lâcheté, les scrupules, le déshonneur, s’oppose à toutes les vertus martiales et achemine les peuples à l’esclavage. »
Source : André François-Poncet, “Souvenirs d’une ambassade à Berlin, de 1931 à 1938″, Flammarion, 1946, page 80.
Hitler croyait que l’Église était en réalité une ennemie des Allemands :
« Le germanisme dut ainsi rétrograder lentement, mais sans arrêt, devant cet abus sournois de la religion et faute de toute défense suffisante. [...] Les efforts anti-allemands des Habsbourg ne trouvèrent point, surtout parmi le clergé supérieur, l’opposition qui s’imposait, et la défense même des intérêts allemands fut complètement négligée. L’impression générale ne pouvait pas varier : le clergé catholique tel quel causait un brutal préjudice aux droits des Allemands. Il paraissait donc que l’Église non seulement n’était pas de cœur avec le peuple allemand, mais qu’elle se rangeait de la façon la plus injuste aux côtés de ses adversaires. La raison de tout le mal, d’après Schoenerer, résidait dans le fait que la tête de l’Église catholique ne se trouvait point en Allemagne ; et c’était là une cause suffisante de son attitude hostile aux intérêts de notre nation. »
Source : Adolf Hitler dans “Mein Kampf”, 1924, traduction française aux Nouvelles Éditions Latines, pages 112-113.
Etc...
Deux de vos sources sont sans aucune valeur : Genoud (converti à l'Islam et ayant écrit le faux Testament Politique qu'il attribua à Hitler) et Rauschning (que plus un seul historien ne prend au sérieux, ce mythomane qui n'avait jamais rencontré Hitler, son livre ayant été écrit par Reich).
Hitler était anti-païen, le chef des païen allemand a passé toute la guerre enfermé dans un camp...
Rédigé par : Koopa Troopa | 09 mai 2010 à 15h34
Les propos de Bormann et l'ouvrage de Rauschning ont été décrédibilisés par des historiens et chercheurs sérieux.
Il ne faut pas utiliser des sources aussi discutables...
Dommage que les cathos grossièrement antinazis ne citent que celles-ci.
Rédigé par : Stéphane 57 | 09 mai 2010 à 22h45
et pour cause...
Rédigé par : Koopa Troopa | 10 mai 2010 à 11h18
A tous : pour des lectures moins saumatres, rdv sur levangileauquotidien.org ou à l'église de votre paroisse, tout simplement!
Rédigé par : françois | 10 mai 2010 à 12h43
Le nazisme déteste le christianisme.
Le communisme déteste le christianisme.
La maçonnerie déteste le christianisme.
Le talmud déteste le christianisme.
Le nazisme et le communisme sortent de la maçonnerie, qui émane du talmud et de la kabbale.
Rédigé par : Jean | 10 mai 2010 à 14h15
Le nazisme maçonnique ? Ca va faire plaisir aux Loges allemandes dissoutes et dont les chefs ont fini à Dachau...
Rédigé par : Koopa Troopa | 10 mai 2010 à 15h47
@ Jean
Je dirais même plus...
Le communisme déteste le nazisme
La maçonnerie déteste le nazisme
le Talmud déteste le nazisme
les modernistes détestent le nazisme
Le modernisme sort de la maçonnerie etc,etc...
Au fait, c'est l'épiscopat allemand qui a empêché Merry del Val de succéder à Saint Pie X au cri de "plus d'intégriste sur le trône papal", préférant le falot Benoit XV et le contesté Pie XI... Episcopat allemand à la pointe du maçonnique Vatican II...
Rédigé par : Koopa Troopa | 10 mai 2010 à 15h53
Nazisme et communisme sont assez proches si l'on en croit les déclarations de Goebbels...
Du reste IIIeme Reich et URSS étaient alliés au début de la guerre.
La maçonnerie a créé le nazisme, les maçons anglo-saxons ont collaboré avec les nazis. Pour mieux dire, la Maçonnerie a manipulé le nazisme.
Thèse : Guerre, Antithèse : Paix, Synthèse : Gouvernement mondial.
Les maçons ne sont hostiles au nazisme que depuis que les mouvements nazis sont anti-mondialistes. Et encore, si vous voulez des informations sur les rabbins qui encouragent les mouvements neo-nazis, il y en a (il faut bien faire peur à sa communauté hein...)
Du reste, si vous acceptez d'ouvrir les yeux sur l'Histoire, vous serez surpris de voir le nombre d'industriels et banquiers juifs et/ou Maçons qui serrèrent la main d'Hitler. Certains furent même décorés. Et aucun d'entre eux n'a encore été jugé. C'est pratique les lois gay-sot pour empêcher les gens de trop chercher.
On peut même trouver des déclarations du B'nai B'rith (la loge maçonnique réservée aux juifs) favorables au Ku Klux Klan, qui est aussi une émanation de la Maçonnerie.
Comme quoi tout ce petit monde est issu de la même clique et n'a pour seul intérêt que l'argent, le pouvoir et le Monde.
Quant au politiquement correct, au sémitiquement correct pourrions-nous dire, c'est vraiment l'arnaque du millénaire.
Rédigé par : Jean | 10 mai 2010 à 16h18
Les propos de Bormann et l'ouvrage de Rauschning ont été décrédibilisés par des historiens et chercheurs sérieux."
Eh bien prouvez-le au lieu de l'affirmer doctement! Sinon, vous avez aussi les déclarations d'Alfred Rosenberg, Heinrich Himmler, Josef Gobbels et bien d'autres encore. Quant au fait d'être grossièrement anti-nazi, c'est à hurler de rire! Comme si nous devions être finement anti-nazi!
le nazisme fut un totalitarisme génocidaire, eugéniste et néo-paien, foncièrement antichrétien, comme le communisme ou le libéralisme libertaire. L'islam aussi est un totalitarisme quoique d'essence différente, et tout aussi antichrétien!
koopa troopa, ce n'est pas la peine de nous assèner vos thèses fantaisistes, ni de citer des sources imaginaires, ne vous en déplaise, le régime nazi fut bien antichrétien et néo-paien, c'est un fait!
Rédigé par : raspail | 11 mai 2010 à 12h22
Il y a plus de chrétiens tués par vos amis et héros américains que par les nazis pendant la guerre...
Et ces pauvres imbéciles de catholiques qui ont été se faire tuer pour la République maçonne...
Mais bon, vous Raspail, vous êtes plus Saul que Paul... un fan de Vatican II. Au fond, vous êtes très proche de Golias !
Rédigé par : Koopa Troopa | 13 mai 2010 à 18h07
'République de Bananes' est un portail libertarien tenu par un animateur de radio qui s'est fait virer de l'ADQ. L'article vient du blogue nationaliste de droite 'Ralliement Identitaire'.
@ Koopa Troopa et Stéphane 57 :
Vous pouvez déblatérer sur telle ou telle citation rapportée par tel ou tel homme tant qu'il vous plaira, les *actions* du régime national-socialiste parlent pour elles-mêmes...
« Dès 1931, les évêques allemands interdisent aux catholiques de joindre le NSDAP en déclarant qu’« on ne peut être catholique et nazi à la fois ». Joseph Goebbels lance alors une campagne d’intimidation contre Mgr Bernhard Lichtenberg. En 1933, après la prise de pouvoir des nazis, son logement est fouillé par la Gestapo. En 1935, ayant appris la réalité des camps de concentration, il proteste dans une lettre adressée à Hermann Göring. Suite aux premiers pogroms en 1938, Mgr Lichtenberg déclare dans un sermon qu’il priera publiquement chaque jour à la cathédrale Sainte-Edwige de Berlin pour les Juifs et les chrétiens non-aryens persécutés. En 1941, il est arrêté par les SS, emprisonné et torturé. Il leur répond : « Je n’ai qu’un seul Führer : Jésus-Christ ». Bernhard Lichtenberg meurt déporté en 1943.
Après son ascension au pouvoir en 1933, Hitler s’était arrangé pour signer un accord concordataire avec l’Église romaine, placant la catholicité allemande dans le giron de l’État tout en garantissant, théoriquement, les droits de l’Église et des familles chrétiennes. L’article 14 du concordat stipulait que « Les nominations d’archevêques, d’évêques et toute autre nomination ne deviendront définitives que lorsque le représentant du Reich aura donné son accord. »
Comme en Italie, le concordat n’est pas respecté. Lors de la Nuit des Longs Couteaux, les dirigeants des mouvements de jeunesse catholique sont exécutés par les SS. À partir de l’automne 1933, les Nazis persécutent le clergé. Au cours de l’été 1934, le chancelier autrichien Dolfuss, fervent catholique, est assassiné. Face au viol continuel du concordat, Rome réagit en mettant à l’Index Le Mythe du XXe siècle, de l’idéologue nazi Alfred Rosenberg et en adressant 55 lettres de protestation entre 1933 et 1937, date de la condamnation officielle de l’attitude et l’idéologie du gouvernement de Berlin par le par l’encyclique antinazie Mit Brennender Sorge du pape Pie XI. Ce texte condamnant le racisme et les tendances païennes du régime est interdite de diffusion par la Gestapo. Suite à sa lecture publique dans les églises, 1100 prêtres allemands sont arrêtés. 447 d’entre eux ainsi que plusieurs évêques (dont Mgr Gabriel Piguet de Clermont-Ferrand) sont internés à Dachau, 94 y laissent leurs vies. »
http://ralliementidentitaire.wordpress.com/2010/05/08/nazis/
Sans parler de la persécution des églises protestantes.
Rédigé par : Durandal | 14 mai 2010 à 01h30
Oui et ???
En 1941, les nazis rouvrenrt au culte la totalité des églises orthodeoxes de Russie. C'est à Bratislava, avec l'aide des Allemands, que l'Eglise orthodoxe hors-fdrontière peut imprimer en masse et diffuser les Bibles en Russie.
De 1933 à 1945, ce sont 1500 églises qui sont ouvertes en Allemagne. En 1933, Hitler ordonne la première procession de la Fête Dieu à Berlin, jusqu'à la interdite suite aux pressions des protestants.
L'Eglise catholique futr massivement financée par le Troisième Reich, qui payaient la réfection des églises.
Aux USA, Eisenhower ordonne le bombardemenht systématique des églises pour tuer un maximum de femmes et d'enfants. Le gouvernement américain persécute le père catholique Coughlin, qui voulait que les USA boycottent l'URSS liée à Roosevelt par le pacte de 1938.
Le 7 mai 1944, les Alliés bombardent délibérément le jour des premières communions les églises de Bruz (35) et Mézières (08) tuant des centaines d'enfants. Aucun objectif militaire ne justifiait un tel acte. Et cela se passait en FRANCE.
Les Anglais ont délibérément bombardé la cathédrale d'Orléans, l'église de Loches, et de tous les lieux où s'illustra Jeanne d'Arc. Cela indigna Nord qui menaça les Anglais de ne plus leur donner la moindre information (dont ils se fichaient royalement, ils bombardaient pour le plaisir de détruire)
La seule femme admise dans la SS fut une religieuse catholique. Service de santé. Elle inventa l'hôpital mobile qui réduit à néant la politique d'avortement menée par Weimar dans le silence de l'Eglise catholique allemande, qui, il faut le rappelern était MODERNISTE, des Kung avant l'heure...
Quant au gouvernement français, il fiut assassiner en 1944-45 des dizaines de prêtres et de religieuses. 24 prêtres assassinés dans la seule Dordogne. Le malheureux abbé Niort, curé de Tautavel, fut châtré au seccateur par les geôliers du gouvernement français de collaboration avec l'occupant américain.
Et vous Durandal qui apparemment êtes québecquois, une pensée pour Adrien Arcand, son adjoint mort dans un camp anglais, et les milliers de pauvres catholiques de la Belle Provinces délibérément sacrifiés à Dieppe. Et puisqu'on parle de Canadiens que vous évoquiez les églises protestantes, je m'incine sur la charité des églises protestantes canadiennes (et américaines parfois) qui mirent des bâtons dans les roues au projets démoniaques d'Eisenhower de génocide par la faim en nourrissant la population civile allemande malgré les représailles. L'Eglise catholique, elle, a brillé par son absence. Mais elle fut charitable en permettant à des Allemands accusés de crimes imaginaires de partir refaire leur vie en Argentine. C'est le cas du colonel Rüdel, heros de la Luftwaffe et jadis anticlérical qui, sauvé par l'Eglise du Goulag, fit amande honorable et confessa publiquement s'être trompé sur l'Eglise catholique, reconnaissant qu'elle sauvait aussi bien Juifs qu'Allemands...
Et je rappelle qu'Hitler n'a jamais été excommunié, ce qui ne fut pas le cas de Maurras...
Rédigé par : Koopa Troopa | 14 mai 2010 à 12h05
- Les SS se réclament de Giordano Bruno, dominicain réhabilité par l’Eglise dont ils font leur cette phrase citée dans le cahier de la SS d’août 1938 : «Nous cherchons Dieu dans la loi inaltérable et inflexible de la nature, dans l’harmonie respectueuse d’une âme se soumettant à cette loi. Nous Le cherchons dans un rayon de Soleil, dans la beauté des choses issues du sein de notre mère la terre, dans le reflet de Sa création, dans la contemplation des innombrables étoiles scintillant dans le ciel immense… » Et l’auteur de l’article, le docteur Schinke, SS-Hauptscharführer (adjudant-chef), de rajouter : « Respecter [les lois naturelles] c’était affirmer Dieu. Les transgresser, c’était s’éloigner du divin. » « Nous n’honorons Dieu qu’en respectant les lois éternelles qui, émanant de Sa volonté, régissent le monde. ».
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- Dans La Maison de la troupe SS paru en avril 1939, un article intitulé Notre Vie et écrit par Kurt Ellersieck parle ainsi : « Pour cette raison, nous ne voulons pas passer notre vie, que la Providence nous a donnée, dans la damnation, la contempler comme un bourbier du vice duquel personne ne s’échappe ; car notre vie n’est pas un péché puisqu’elle nous vient de Dieu, et notre combat n’est pas une damnation puisqu’il est une prière héroïque. Nous laissons les lâches et les misérables ramper à genoux, les pusillanimes gémir de désespoir ; car Dieu est avec nous parce que Dieu est avec les croyants. » Cette conception est reprise dans les cours de formation des SS européens à Sennheim : « On ne peut brider très longtemps les lois de l’espèce et de la vie voulues par Dieu. »Si les communistes ne croyaient pas à l’âme et au sacré, les nazis, eux, n’hésitaient pas à s’y référer. Dans le cahier de la SS de juin 1942, un article intitulé Corps et âme déclarait : « Nous savons que la noblesse et la pureté de notre corps constituent aussi celle de notre âme et inversement »…
- Selon Franz von Papen, ministre du Reich puis ambassadeur à Ankara (qui sera gracié lors de procès de Nuremberg) : « Le IIIe Reich était la réponse chrétienne à 1789. » Cette vision des choses est partagée par l’historien américain John Lukacs : « L’élément le plus important – et le plus frappant – de la politique hitlérienne était son anticommunisme ; mais il y avait en outre des présentations plus qu’occasionnelles de lui-même et du national-socialisme comme étant contre-révolutionnaires, et même bien des déclarations positivement favorables au christianisme. » C’est à Dieu qu’Hitler se réfère dans Mein Kampf, pas à Thor ou à Odin ! Il y faisait l’éloge de Karl Lueger, du parti populaire chrétien « qui savait comment faire usage des structures du pouvoir et de l’autorité, se servant de ces institutions et éléments anciens au profit de son propre mouvement. » ; il y disait « C’est pourquoi je crois agir dans le sens voulu par le Créateur tout puissant ; en luttant contre le Juif, je défends l’œuvre du Seigneur ».
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- Lors de sa prise de fonction le 1er février 1933, Hitler déclara sur la radio allemande que le gouvernement « prendra sous sa ferme protection le christianisme, qui est la base de toute notre morale, et la famille, qui est la cellule constitutive tant de l’être de notre peuple que de l’Etat. »
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- Le 23 mars 1933 dans son premier discours de Chancelier, il ajouta : « Les avantages qu’un particulier pourrait retirer en politique de compromis avec les organisations athéistes ne sont pas, et de loin, compensés par la destruction qui en résulte des fondements de la morale publique. Le gouvernement national voit dans les deux confessions chrétiennes les facteurs les plus importants pour le maintien de notre peuple. Il respectera les traités conclus entre elles et les différents Ländern. Il ne sera pas touché à leurs droits. »
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- Lors de la Fête-Dieu 1933, eut lieu à Berlin la première procession de cette fête catholique de toute l’histoire de la Prusse. Hitler y imposa la présence d’un régiment de la Wehrmacht. Le pèlerinage d’Annaberg, en Silésie, attira 120.000 personnes dans cette province catholique où la purification ethnique polonaise n’épargna pas, loin s’en faut, le clergé…
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- Hitler avait promis le 27 juin 1934 à Mgr Gröber (Fribourg), Mgr Berning (Osnabrück) et Mgr Bares (Berlin) : « Jamais de ma vie je ne mènerai un Kulturkampf ». En 1937, il entendit que beaucoup de ses adhérents avaient renoncé à leur appartenance religieuse, sous la pression des dirigeants du parti ou de la SS. Il interdit à ses proches collaborateurs, y compris Goering et Goebbels, de faire de même.
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- En 1942, il insistait sur l’absolue nécessité de maintenir les Eglises. Il condamnait avec rigueur la lutte contre les Eglises. Pour lui, il s’agissait d’un crime contre l’avenir du peuple : substituer une idéologie de parti est une impossibilité. Le 4 janvier 1936, Hitler recevait le cardinal Michael von Faulhaber (qui fut le plus ferme soutien à Hitler après l’attentat du 20 juillet 1944). Le Führer lui dit : « Les hommes ne peuvent rien faire sans croire en Dieu. Le soldat, après trois ou quatre jours sous la mitraille, doit se raccrocher à la religion. L’absence de Dieu, c’est le néant. » Le cardinal lui répondit : « Les splendides professions de foi que vous avez faites en diverses occasions, et précisément celle de votre discours de clôture lors de la journée du Parti, à Nuremberg et au Bückerberg, n’ont certainement pas manqué de faire impression dans le monde… C’est en vain que l’on en chercherait de pareilles de la bouche d’un Léon Blum, par exemple, dans sa lamentable réponse au discours de Nuremberg ; mais on n’en trouverait pas davantage chez les autres hommes d’Etat… »
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- L’épiscopat allemand, si il fit les critiques qui s’imposaient lorsque le régime déviait de la loi divine, n’a pas ménagé son soutien au régime démocratiquement élu. Le 1er janvier 1938, le cardinal Faulhaber louait en chaire « l’exemple donné par Hitler d’un style de vie simple et frugal. » Le 18 mars 1938, le cardinal Theodor Innitzer envoyait une déclaration de ralliement de l’épiscopat autrichien au Reich. En 1945, le cardinal Bertram, prince-évêque de Breslau, célèbre une messe à la mémoire de Hitler et juge sa mort « courageuse ». Hitler savait écouter les conseils de l’Eglise catholique et faire marche arrière quand celle-ci lui reprochait d’être allé trop loin. En août 1941, Mgr von Galen reprocha la politique d’euthanasie de Hitler en vigueur depuis le 3 septembre 1939, tout en louant la croisade antibolchévique. Aucune sanction ne sera prise. Mieux la loi sera abolie suite aux pressions catholiques. Par contre, aux Etats-Unis, une loi similaire a été votée dans l’Ohio en 1907 et est toujours en vigueur. Elle l’est dans une trentaine d’Etats de l’Union.
- Le mouvement intégriste païen, le Mouvement allemand de la Foi (sic !) fut créé le 30 juillet 1933 par le pasteur défroqué Jakob Wilhelm Hauser. Antichrétien, antisémite et anti-maçon, ce mouvement a été interdit par Heydrich en avril 1936.
Rédigé par : Koopa Troopa | 14 mai 2010 à 17h10