dans Le Progrès, à propos du rassemblement de jeunes catholiques pour empêcher le "kiss-haine" anticatholique d'avoir lieu sur le parvis de la cathédrale Saint-Jean de Lyon.
Evidemment, aucun rappel de ce que dit le Catéchisme sur l'acte homosexuel dans leur tribune. Ce sont comme toujours ceux qui prennent des distances avec l'Enseignement de notre Sainte Mère l'Eglise qui se permettent de juger leurs frères dans la Foi. Sondant les coeurs, les Pouzin trouvent que "là, clairement, le but recherché n'est pas la défense du catholicisme ou de l'Eglise, encore moins de notre Pape ou de l'Evangile, mais bien une volonté de confrontation, de provocation et même chez certains de violence". Selon eux, ces gens "n'ont de catholiques que le nom" parce que (ne souriez pas), ils ne les ont pas revu dimanche aux confirmations dans la cathédrale. Hors de la cathédrale Saint-Jean de Lyon, point de Salut !
Evidemment, aucune condamnation des slogans blasphématoires ("Ah si Marie avait avorté, on n'aurait pas tous ces emmerdements"), obscènes ("A genoux pour la pipe !", "la sodomie, ça ouvre l'esprit !", le fait de s'embrasser sur la bouche entre personnes du même sexe, que certains brandissent un vibromasseur...) ou cathophobes des extrémistes homosexuels. Le mépris affiché des frères Pouzin pour la politique, "forme supérieure de la charité" (Pie XI) et ceux qui s'y engagent en dit long sur leur formation et leur légitimité pour parler au nom des jeunes catholiques lyonnais. Que les chanteurs chantent et cessent de donner leur avis sur tout et n'importe quoi comme c'est devenu la mode !
Comme le rappelle Michel Janva, Que l'on respecte les homosexuels, c'est un devoir. Mais que l'on prenne ce prétexte pour défendre les provocations homosexualistes, c'est une naïveté qui n'a pas grand chose à voir avec la charité.
Les jeunes rassemblés devant Saint-Jean n'ont pas été violents et ont respecté les personnes homosexuelles. La plupart étaient catholiques (parfois depuis peu). Une minorité ne l'était pas et ils avaient toute leur place à ce rassemblement (comme les non catholiques ont leur place dans les écoles privées à condition de respecter le projet de l'école). Tous se sont mis à genoux. Certains d'entre eux sont d'ailleurs sur le chemin de la conversion. Prions pour eux et cessons de déviriliser le catholicisme. Je me souviens avoir entendu le Père Guy Gilbert (pas "tradi" pour deux sous) avouer qu'il lui était arriver de casser la gueule de jeunes durs. C'est sans doute difficile à comprendre mais je pense que la charité le commande parfois... Et comme l'écrit Bernanos dans Les Grands Cimetières sous la lune (1938), "c'est la fièvre de la jeunesse qui maintient le reste du monde à la température normale. Quand la jeunesse se refroidit, le reste du monde claque des dents". Ben là, je vous assure que le réchauffement climatique n'est pas prêt d'arriver...
Thibaud
Il est certain qu'il est bien plus facile de se plier aux "qu'en dira-t-on" et de se ranger aux côtés des médias (tels que Le Progrès) plutôt que de se mettre d'accord avec les "cathos-extrémistes-homophobes" (d'ailleurs qui aurait envie d'avoir une telle image?). C'est sûr c'est facile. Surtout quand on n'y était pas.
Glorious! C'est vous qu'on attendait pour faire preuve de charité et pour témoigner sur le parvis! Votre place est là-bas, et plus nombreux seront les "gentils charitables" comme vous, moins il y aura de "méchants cathos pas tolérants" comme nous. Vous diviser les catholiques entre "méchants" et "bons" charitables, ce n'est pas à vous de tenir le rôle de Diviseur, un autre s'en charge pour vous.
Personnellement, j'étais sur le parvis, je suis une fille, je ne suis pas violente et j'ai pu constater par moi-même que TOUT le monde priait (autant que dans vos concerts peut-être). Alors ou est le mal? assumez pleinement notre catholicité? Défendre le sacré?
Ne nous couchons pas au dogme des médias qui disent ce qu'ils veulent sur nous, mais au dogme de l'Eglise, qui nous ordonne de témoigner lorsque l'autre est dans l'erreur.
Rédigé par : Coy | 01 juin 2010 à 14h34
Une précisions qui me parait importante dans le débat car il faut savoir de quoi on parle.
Les parvis des églises ne sont pas des places publiques ! Ils sont en effet légalement affectés au culte au même titre que les églises et leurs annexes.
Cela est confirmé en page 6 de ce document de la Conférence de Évêques de France "Faire vivre nos églises" :
http://www.liturgiecatholique.fr/IMG/pdf/Faire_vivre_nos_eglise_Lourdes_2008_Mgr_Minnerath.pdf
J'en conclue que les catholiques qui étaient rassemblés sur le parvis de la Cathédrale étaient tout à fait dans leur droit, alors que le lobby homosexuel n'aurait jamais du être autorisés à manifester sur ce parvis. Il serait bon que les Évêques et les préfets s'en souviennent.
Rédigé par : JCM | 02 juin 2010 à 00h01
Glorious vendus.
Rédigé par : Milos | 02 juin 2010 à 00h08