Communiqué
Les Jeunes CNI, rassemblant les adhérents de 15 à 30 ans du CNI, ont pris connaissance de la décision du TGI de Nantes suite au référé intenté par les Associations Familiales Catholiques contre les organisateurs du festival Hellfest pour connaître le contenu détaillé des programmes et demander l'interdiction de ce festival des "musiques extrêmes" aux mineurs.
Les Jeunes CNI, à l'origine de la polémique en 2009, se réjouissent du fait que les organisateurs refuseront systématiquement l'accès du festival à un mineur non accompagné d'un majeur responsable.
Les Jeunes CNI font désormais appel à la responsabilité morale des organisateurs, contrepartie évidente des subventions accordées, pour qu'ils procèdent au tri des chansons qui seront interprétées lors du festival par les 5 à 10 groupes à l'origine de la polémique, de façon à éviter toute provocation ou paroles blessantes inutiles. Tous les festival bénéficiant de subventions publiques se soumettent à ce filtre. Le Hellfest doit obéir aux même règles et principes qui régissent notre démocratie.
Les paroles de certaines chansons telles que "sortir les macchabées de terre"(CARCASS) ou "pisser sur le Christ et tuer le prêtre" (MARDUK) sont extrêmement choquantes, blessantes pour de nombreux citoyens*, et ne méritent pas l'attribution de subventions des collectivités publiques, même d'1€ symbolique.
Les Jeunes CNI s'étonnent que le Conseil Régional des Pays de la Loire tolère un tel dévoiement des impôts des ligériens. Il commet une faute morale lourde en n'exigeant pas un contrôle strict des subventions attribuées.
Les impôts des citoyens n'ont pas à financer la haine, quelle qu'elle soit, même folklorique. Les Jeunes CNI inscrivent leur démarche dans le prolongement de celle de Mme Ségolène ROYAL qui a retiré les subventions régionales à un concert du rappeur misogyne et homophobe Orelsan (Ouest-France du 9/07/2009).
De toutes façon, les paroles sont anglais, et même si l'on maîtrise la langue de Shakespeare, il faut réussir a les comprendre dans le charabia que "chantent" les groupes.
De plus, le fait que les paroles soit chantées ou non lors du Hellfest ne change pas grand-chose, ces paroles sont trouvables sur le livret de l'album et sur internet.
Conclusion : soit le spectateur connait déjà le groupe et donc les paroles, soit il ne connait pas le groupe et ne comprendra pas les paroles à moins d'avoir l'oreille étonnement développée...
(MOD : ces groupes doivent être inculpés dès leur arrivée sur le territoire français pour incitation au meurtre. La langue, on s'en fiche : dire "I love Hitler and I want you to kill Jews" est autant répréhensible que "J'aime Hitler et je te demande de tuer les juifs" même si vous ne comprenez pas...)
Rédigé par : Gwenn | 15 juin 2010 à 16h23
Pour ma part j'estime qu'en ces temps de rigueur budgétaire l'Etat devrait mieux tirer parti de son patrimoine. Que les lieux de culte lui appartenant soit loués ou vendus au plus offrant, qu'il s'agisse de mouvements religieux ou d'entreprises commerciales ! En ces temps de déficit, l'argent n'a d'odeur, même les petrodollars.
Les économies effectuées seraient sans commune mesure avec les maigres 30,000€ alloués par les collectivités locales à ce festival (1% du budget total)
(MOD : euh... où c'est moi où l'Etat a exproprié l'Eglise en 1905 ? Qu'il assume ou qu'il les rende à l'Eglise ! )
Rédigé par : Phil | 15 juin 2010 à 16h24
On interdit bien les groupes de rap qui ont des paroles "homophobes" et "sexistes" alors pourquoi n'interdit on pas certains groupes satanistes qui attaquent directement le christianisme ? C'est honteux que notre République baisse la garde face à des groupuscules qui vocifèrent la haine !
Rédigé par : CH | 16 juin 2010 à 22h39