Lu dans la lettre trimestrielle de l'association Famille et Liberté :
"le docteur Sharon Quick a produit un mémoire [pdf, 33 pages], daté du 23 mai 2007, fruit de cinq années d’examen des études sur l’homoparentalité. Son travail comporte deux aspects : sous le premier, il recense les erreurs de conception (méthodologiques) et les erreurs d’interprétation qu’elle a décelées dans ces études. Ce type de travail [...] porte sur toutes les études publiées en anglais sur le sujet entre 1980 et 2006, alors que les travaux antérieurs ont moins d’étendue. Les résultats de cette expertise contredisent l’affirmation que les recherches sur le sujet n’auraient montré aucune différence significative entre les enfants élevés par des couples homosexuels et ceux de couples hétérosexuels [...].
L’autre aspect, plus original, de son travail a porté sur la vérification de l’exactitude des références aux études passées en revue dans deux articles publiés dans la revue Pediatrics de l’ «American Academy of Pediatrics», l’un désigné sous le nom de Rapport technique, en 2002, et l’autre, qui reprend de larges parties du premier, dénommé Article spécial, en 2006. Le Rapport technique a été utilisé dans plusieurs instances politiques ou juridiques pour justifier des décisions favorables à l’homoparentalité. [...] Sharon Quick a constaté que 57% de ces références étaient fausses. [...] Ces erreurs de référence consistent, selon les cas, à omettre de rapporter les conclusions d’une étude allant à l’encontre de la thèse des auteurs du Rapport technique, à tirer d’une étude des conclusions qui n’y figurent pas ou à lui faire dire le contraire de ce qu’elle dit. Allant toujours dans le sens favorable à l’homoparentalité, comme le montre la Pièce à conviction jointe au mémoire de Sharon Quick, il est permis de penser que ces erreurs ne sont pas fortuites. Elles remettent en tout cas en cause les conséquences qui en ont été tirées.
Sharon Quick a montré, d’une façon qui nous paraît convaincante, que le Rapport technique n’apporte pas la preuve qu’il n’y a pas de différences entre les enfants élevés par des couples homosexuels et ceux de couples hétérosexuels parce que :
- Les études passées en revue ne donnent pas, comme leurs auteurs le signalent d’ailleurs eux-mêmes assez souvent, les garanties suffisantes pour en tirer des conclusions valides.
- Les erreurs de références du Rapport technique sont trop nombreuses et trop systématiquement orientées pour qu’on lui fasse confiance.
Il faut ajouter aux critiques formulées par Sharon Quick que la grande majorité de ces études porte sur des enfants impubères ou sur des adolescents nés d’une union entre un homme et une femme. Une absence de « différence significative » constatée sur ces bases ne permet pas de présumer de l’absence de différences chez les mêmes enfants une fois parvenus à l’âge adulte ou de l’absence de différences chez des enfants adoptés par deux hommes ou deux femmes ou conçus à leur intention par insémination artificielle. Il ressort des documents étudiés que la justification habituelle de l’adoption par les homosexuels par l’absence de différences significatives entre les enfants objets d’une telle adoption et les autres n’est nullement démontrée. En résumé, les critiques les plus fréquentes que l’on peut adresser aux études sur l’homoparentalité portent sur les points suivants :
- La constitution d’échantillons sur la base du volontariat, en faisant appel à des militants de la cause homosexuelle [élément confirmé par Béatrice Bourges, porte-parole du Collectif pour l'enfant, NDLR]
- L’administration de questionnaires aux enfants sur l’éducation qu’ils reçoivent par ceux qui en ont la charge.
- Le fait que la plupart des études portent sur des enfants de couples hétérosexuels séparés dont la mère vit avec une autre femme et non sur les enfants de deux femmes ou de deux hommes.
- Le manque d’études longitudinales mesurant les conséquences d’avoir été élevés par un couple homosexuel chez des sujets parvenus à l’âge adulte.
- Le recours abusif à des calculs statistiques faits pour l’industrie, aboutissant à l’affirmation mensongère qu’il n’y a pas de « différences statistiquement significatives » entre les enfants élevés par des couples homosexuels et les autres, alors que cette différence est réelle."
Thibaud (via Le Salon Beige)
Cela ne prouve pas non plus qu'il y a une différence entre les enfants de couples hétéros et ceux de couples homos.
(MOD : pour que les militants homosexualistes en soient réduits à truquer la réalité, à oublier certaines études, certains résultats, il faut croire que si.)
Ensuite, il s'agit d'études scientifiques, donc forcément, on parle de différence significative ou non. Apprenez le langage qu'on utilise dans ces cas-là.
Enfin, dois-je vous rappeler que l'homoparentalité est un phénomène relativement récent et encore interdit en de nombreux endroits? Comment voulez-vous alors trouver des personnes répondant à certains critères (que vous semblez réclamer) si elles n'existent pas? Ou si cela est interdit par la loi?
(MOD : sûrs de leurs bons droits, les homosexualistes militants sont tout sauf légalistes. Ils s'imaginent avoir les droits de l'homme avec eux et ils sont du camp du progrès alors ils peuvent bien se permettre de violer les lois. Sens de l'histoire oblige (-> marxisme sociétal), la société s'alignera bientôt sur eux. De toutes les façons, ils sont très peu sanctionnés. Et puis, ils ont l'intention de créer une situation de fait accompli. Pour pouvoir ensuite beugler à l'hypocrisie bourgeoise/machiste/hétérosexiste. Seulement, considérer les enfants comme des cobayes comme le font les homosexualistes militants (ils ne peuvent pas être certains - au moins pour les premiers d'entre eux - qu'il n'y aura pas de préjudice pour l'enfant) est un scandale et mérite à lui seul qu'on leur interdise d'adopter.)
Rédigé par : Skorpan | 29 juillet 2010 à 23h16
Votre discours me laisse quelque peu pantois.
Etre élevé avec amour par deux parents, quel que soit leur sexe, est-il une mauvaise chose?
(MOD : il n'y a pas que l'amour dans la vie. L'enfant a besoin pour se construire d'altérité : d'un papa et d'une maman sans lesquels il n'aurait pu voir le jour.)
Ensuite, je pense que le seul préjudice que ces enfants auront sera celui que la société leur imposera (cad que les homosexuels ne sont pas des personnes, des citoyens comme les autres). Le reste n'est qu'une question de préjugés.
(MOD : c'est toujours la faute aux autres. La société "hétéro-sexiste", l'"homophobie" ambiante, etc. Jamais le fait d'avoir deux hommes à la maison dont un qui se prend pour son père, d'être homosexuel pratiquant... Comme c'est facile !)
De plus, il existe d'autres choses bien plus graves pour l'équilibre des enfants, mais qui sont pourtant monnaie courante aujourd'hui.
(MOD : et alors ?)
Et pour finir, vous prônez un immobilisme de la société qui fait peur.
(MOD : votre "morale" situationniste me fait peur. Avec vous, on teste tout et tant pis pour les cobayes - humains - si ça tourne mal... Ne me dîtes pas que vous aimez votre prochain après ça !)
Rédigé par : Skorpan | 30 juillet 2010 à 20h28
"L'enfant a besoin pour se construire d'altérité : d'un papa et d'une maman sans lesquels il n'aurait pu voir le jour."
Les familles mono-parentales, vous en faîtes quoi? Les familles recomposées (dont l'un des parents n'est pas le parent biologique)? Et tous les autres types de famille? toutes aussi bonnes à jeter à la poubelle que les familles homoparentales?
(MOD : il ne s'agit pas d'être hostile aux personnes concernées mais ces situations n'ont rien d'enviables. Je connais suffisamment de fils et de filles de divorcés pour le savoir.)
Il fut un temps où c'était honteux d'être enfant de parents divorcés, de ne vivre qu'avec un seul de ses parents. Ces enfants là ont certainement très mal vécu ça. Mais maintenant que c'est accepté, que c'est quelque chose de normal, les enfants de parents divorcés ne grandissent pas plus mal que les autres.
(MOD : pas d'accord avec vous. Mes ami(e)s concerné(e)s ne l'ont pas bien vécu : redoublements (http://www.libres.org/francais/dossiers/famille/famille_liberte_s301.htm), dépressions, vie affective compliquée (les enfants de divorcés divorcent plus que les autres). On ne ressort jamais indemne du divorce de ses parents. Les familles monoparentales ne sont donc pas une alternative, elles sont un échec. Vous, vous voulez l'échec tout de suite avec ce que vous appelez "l'homoparentalité" (forcément, vous ne pouvez pas dire "homoparenté"... alors vous tentez de tromper les gens avec votre sémantique truquée.))
"Jamais le fait d'avoir deux hommes à la maison dont un qui se prend pour son père, d'être homosexuel pratiquant..."
Y'en a pas un qui se prend pour son père, ils sont tous les deux père de l'enfant (ou mère, selon le cas).
(MOD : non, l'un(e) est père/mère, l'autre s'imagine l'être. C'est le donneur de la gamète ou la femme porteuse qui est le deuxième parent.)
Quant au terme "homosexuel pratiquant", cela révèle toute votre ignorance du sujet. On ne pratique pas l'homosexualité, l'homosexualité n'est pas une religion, ce n'est pas quelque chose qu'on choisit comme une chemise qu'on va porter ou la maison qu'on va acheter. On est homosexuel. Point final. C'est un état de fait, une identité (ou pour être plus exact, une partie de notre identité). Tout comme notre sexe, notre couleur de peau, notre taille, la couleur de nos yeux, etc.
(MOD : l'attirance pour quelqu'un du même sexe n'a rien à voir avec une identité. On est bien plus qu'un homosexuel ! Il y a d'un côté l'attirance (qu'on ne choisit pas), de l'autre le comportement (on est libre d'avoir une relation homosexuelle ou pas). D'où le terme "homosexuel pratiquant".)
"et alors ?"
Et alors faudrait peut-être avoir le sens des priorités un de ces jours! Voir des gamins qui sortent du primaire sans savoir lire ni écrire, d'autres qui sèchent continuellement les cours, ça c'est grave. C'est ça qu'il faut régler en priorité (et ce n'est pas notre gouvernement qui va le faire).
(MOD : le délitement de la famille n'est pas pour rien dans tout cela. Vous avez raison, le gouvernement ne fait (presque) rien pour lutter contre.)
"Avec vous, on teste tout et tant pis pour les cobayes - humains - si ça tourne mal..."
Ne surinterprétez pas! Je n'ai absolument pas dit qu'il fallait tout tester! J'ai dit qu'il ne fallait pas rester dans un système étriqué plein de conventions et de règles dépassées. Il faut accepter les changements tout en restant mesuré, et en évaluant les risques.
Si on suivait votre raisonnement, on en serait encore à la monarchie!
(MOD : pourquoi pas ? Vous croyez au sens de l'histoire ?)
"Ne me dîtes pas que vous aimez votre prochain après ça !"
Ce n'est pas un credo que je m'obstine à suivre constamment, effectivement, d'autant plus que je ne suis pas de confession catholique. J'essaie juste de vivre, d'être heureuse (et il est difficile de l'être toute seule), et de m'engager dans des choses auxquelles je crois.
Mais de même, vous, ne me dîtes pas que vous aimez votre prochain, vu les mensonges, les préjugés et les horreurs, que vous véhiculez sur certains de vos prochains!
(MOD : De quels mensonges/préjugés parlez-vous ? Tout sur ce blog est sourcé. Il y a du factuel puis des commentaires. Je sais que la réalité fait souvent mal mais on ne va quand même pas arrêter de dire la vérité pour ne pas vexer certains lobbies...)
Rédigé par : Skorpan | 31 juillet 2010 à 00h51
Vous êtes bornés à un point, c'est hallucinant. Et ne me dîtes pas que je le suis plus que vous, j'ai déjà eu l'occasion de débattre sur d'autres sujets, et mon point de vue en est ressorti évolué.
Mais là c'est tellement affligeant, d'inepties, de contre-vérités, de points de vue obtus que j'en reste sans voix.
(MOD : prouvez-le. Prouvez-nous que l'INED se trompe et que les enfants de divorcés réussissent aussi bien, voire mieux à l'école. Qu'ils divorcent autant que les autres. Qu'ils sont heureux de voir leurs parents divorcer. On veut autre chose que des affirmations péremptoires !)
Tiens, ça me ferait marrer de faire lire votre texte à des familles monoparentales, ou à des familles avec des enfants adoptés. Ils vont être 'très' contents.
(MOD : le but n'est pas qu'ils soient "très contents". Il y a juste l'énonciation d'une réalité factuelle et sourcée.)
Quant à votre histoire de sémantique truquée, je me gausse, comme dirait mon grand-père. Parentalité est un terme qui existe pour désigner l'autorité parentale, la fonction d'être parent. Et elle vaut quelle que soit le type de famille.
(MOD : l'expression est militante et date de la fin du XXème siècle.)
Et enfin, pour finir, vous savez où vous pouvez vous mettre vos sources? Là: Error 404! Parce que c'est là que m'a envoyé votre soi-disant source.
Sur ce, je dis bonsoir à vos esprits étriqués et un peu trop desséchés.
(MOD : c'est ce qu'on dit quand on vient de se ramasser et qu'on n'a pas le moindre argument à opposer à ses contradicteurs.)
Rédigé par : Skorpan | 31 juillet 2010 à 01h55