Bernard Antony communique :
- Un jeune voyou gitan est tué par les gendarmes alors qu’à deux reprises, refusant de s’arrêter, il a foncé sur leur barrage blessant l’un d’entre eux.
Loin de regretter son geste aux conséquences certes tragiques pour lui, les membres de sa communauté dite des « gens du voyage » attaquent et dévastent la gendarmerie et son voisinage en une véritable action insurrectionnelle de tribalisme conquérant.
Loin de prendre la parole pour exprimer que dans notre république française on n’attaque pas impunément les protecteurs des personnes et des biens, le ministre de l’intérieur Hortefeux, tremblant à l’idée d’être traité de boutefeux calme le jeu. Dès lors, chez certaines bandes extrémistes des « gens du voyage », on ne doutera plus qu’il est normal et sans risque majeur d’aller régler leur compte aux gendarmes.
Rappelons-nous qu’après l’assassinat en Alsace de la petite Jeanne-Marie Kegelin après des heures de séquestration, de viol et de tortures, accompli par le monstre Pierre Bodein de la communauté gitane, dans la silencieuse indifférence et l’omerta de ses proches, les Alsaciens dans leur sagesse n’avaient pas, eux, réagi contre les gitans comme ceux d’entre eux pour lesquels le racisme anti-gendarme est une expression de légitime révolte.
- A Grenoble, après la mort d’un malfrat pris en flagrant délit, poursuivi et atteint dans un « échange de tirs », c’est encore une véritable scène de guerre insurrectionnelle qui s’est déclenché. Mais l’action des impressionnantes forces dites de l’ordre s’est limité à laisser incendier les véhicules (vétille sans importance !) et à éviter les balles.
Comme d’ordinaire, les tireurs bénéficient dans bien des commentaires médiatiques de toute la complaisance due à des « jeunes » victimes de leurs conditions sociales…
- A côté de ces actes de guerre civile, le fait de brûler des drapeaux français apparaît bien sûr comme totalement anodin.
- En Algérie cependant, les jeunes gens désespérés par la misère maintenue dans leur riche pays par un régime d’incompétence et de corruption, et qui ont crié « Algérie française » en brûlant des drapeaux algériens, ont été condamnés à des peines de deux à huit ans de prison.
- On sait hélas comment on entre dans une prison en Algérie. On ne sait jamais quand et comment l’on en sort si l’on en sort.
Jusqu’à quand le peuple français acceptera-t-il que l’on mette impunément à feu et à sang ses quartiers, que l’on prenne pour cible ses forces de l’ordre humiliées par des concentrations de moyens aussi énormes qu’inefficaces car interdites de riposte proportionnelle ?
Jusqu’à quand le peuple français acceptera-t-il de subir la loi de violence et de mort de bandes de trafiquants de drogue et exactions de toutes natures, bandes goguenardes et conquérantes dont les professionnels de la subversion au sein des medias et de la magistrature justifient sans vergogne toutes les agressions contre les travailleurs et les gens sans défense ?
Jusqu’à quand le gouvernement français acceptera-t-il le déshonneur d’un stupéfiant décalage entre ses promesses électoralistes et ses actes ? (...)
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