Les protestations "émanent de cercles d'extrême-droite intégristes et de cercles très conservateurs", considère Jean-Jacques Aillagon, président de l'établissement public du Château de Versailles, interrogé par l'AFP. Ils voudraient faire de Versailles "un reliquaire de la nostalgie de la France de l'Ancien Régime, d'une France repliée sur elle-même et hostile à la modernité"
A noter, et c'est une bonne surprise, que le collectif "Versailles mon amour" protège l'anonymat de ses signataires :
La pétition a été lancée par Anne Brassié, une Versaillaise qui anime une émission littéraire sur Radio Courtoisie, un média proche de l'extrême-droite. Elle est épaulée par un étudiant en gestion féru de nouvelles technologies, qui opère sous le pseudonyme d'Eric Martin. Le jeune homme, qui se dit "de centre-droit et catholique", ne divulgue pas sur internet le nom des signataires car "ne pas aimer l'art contemporain pourrait être mal vu par de futurs employeurs", affirme-t-il. Mais, à la demande de l'AFP, il accepte de montrer sur son ordinateur la liste des pétitionnaires et leurs commentaires qui seront remis, dit-il, au ministre de la Culture Frédéric Mitterrand et à M. Aillagon.
Le 14 septembre devrait avoir lieu un rassemblement de protestation devant le Château. Venez avec des oeuvres d'art "comptant pour rien" : rouleau de papier toilette, boîte de conserve, etc !
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