Lundi dernier, Bruno Gollnisch répondait par oral au journaliste Beaumont, du Parisien. Celui-ci l’interroge sur sur une soi disante sortie du président du Front national contre lui: « Je suis sûr qu’il n’est pas surpris par mon choix. S’est-il seulement intéressé au fonctionnement du parti ces derniers mois ? Non. C’est un intellectuel, il est au-dessus de cela. » Réponse de Bruno Gollnisch :
« Je suis fort étonné des propos attribués à JMLP, que je ne crois guère vraisemblables.
Il sait fort bien, en effet :
1) que j’ai mené la campagne la plus active des européennes, parcourant 20000 kms en camping-car.
2) que je me suis battu aux régionales, MOI, dans la région où j’étais sortant, que je n’ai pas désertée, en dépit des prédictions qui donnaient notre groupe éliminé, et qui a connu la plus forte progression par rapport aux européennes.
3) que j’assume mes mandats avec une certaine pugnacité, et, à l’Europe, avec une assiduité compensant celle des autres députés FN, ainsi que la direction chaque semaine de la coordination dont je dois la présidence à la confiance de mes collègues étrangers.
4) que je n’ai jamais manqué aux réunions de nos instances dirigeantes,
Peut-être JMLP voulait-il parler de certaines responsabilités internes dans l’appareil ? Mais c’est lui qui a souhaité m’en décharger au Congrès de Bordeaux ! Si l’on m’a réduit aux Affaires Etrangères, il ne faut pas s’étonner que je sois devenu Etranger aux Affaires !… »
Ambroise
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