Une importante contre-manifestation attendait Bruno Gollnisch à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) où il a fixé cet après-midi le lancement officiel de sa campagne. Contacté par téléphone, le vice-président du Front national nous déclare : "je ne crains pas ces minables". Le ton est donné : environ 200 extrémistes de gauche tentent de bloquer son hôtel. Bruno Gollnisch sort par une porte dérobée et arrive sur le parvis de la basilique, accueilli par une petite trentaine de militants qui scandent "Gollnisch président !". La présence policière est importante. En face, c'est "F comme fasciste, N comme nazi !". Une militante nous confie, enthousiaste : "ça me rappelle les bonnes vieilles heures du Front".
Addendum 15h30 : la brève du Figaro.
Thibaud (merci à P)
Gollnisch y a notamment déclaré : "Je suis venu ici en Seine-Saint-Denis, qui ne doit pas devenir le Kosovo de la Serbie"
Je trouve la comparaison avec le Kosovo est fort judicieuse. Je félicite Bruno Gollnisch de l’avoir faite.
À ce sujet, je vous invite d’ailleurs à prendre connaissance d’une lettre d’Arnaud Gouillon, le président de l’association Solidarité-Kosovo, à cette adresse :
http://www.lepost.fr/article/2010/09/15/2222794_apres-grenoble-la-serbie-est-a-son-tour-touchee-par-des-emeutes.html
Rédigé par : Mac Guffin | 16 septembre 2010 à 20h13