Lu dans Le Dauphiné Libéré :
Gérard Dézempte, le conseiller général UMP du canton de Pont-de-Chéruy, a-t-il tenu des propos à connotation homophobe, hier matin, lors de la commission permanente du Conseil général [d'Isère] ? C’est ce que sous-entend un communiqué de Brigitte Périllié, la vice-présidente PS du conseil général chargée de la lutte contre les discriminations.
À l’origine du débat tendu, le vote d’une subvention de 700 € à l’association Contact qui accompagne les parents d’enfants homosexuels vers une meilleure compréhension de leur orientation sexuelle. Subvention à laquelle Gérard Dézempte, Christian Rival et Jean-Claude Peyrin se sont opposés. Et, pour l’élue socialiste, « M. Dézempte a expliqué son vote, en termes rétrogrades voire dangereux, dans un contexte où les violences homophobes gagnent du terrain sur la tolérance. »
Ce qui nie Gérard Dézempte. « Il n’a absolument pas été question d’homophobie, seulement de dépenses nouvelles qui ne rentrent pas dans le champ de compétence du conseil général. Et j’ai bien précisé que cette décision était prise sans porter de jugement sur la nature des objectifs de cette association nationale. Je ne me suis pas prononcé sur le fond. J’ai seulement appelé le président à plus de cohérence, alors qu’il s’agit de la troisième subvention votée pour cette association, depuis avril 2010, seulement trois mois après avoir diminué de 3 850 € la subvention de la halte-garderie de Charvieu-Chavagneux ! »
Le monde à l'envers...
Thibaud (merci à P)
Dans d'autres pays, les associations gayes se prennent davantage en main et ne demandent pas à tout bout de champ des subsides.
Rédigé par : charles | 28 septembre 2010 à 12h23