en les excluant d'office d'un concours intitulé "Love is in the Air". Ses heureux gagnants pourront se "marier" le 6 décembre prochain entre Stockholm et New York et passer leur lune de miel à NYC et à Los Angeles.
J'espère que plein de petits couples dans la norme vont tenter le concours et se tenir prêt à assigner SAS pour discrimination si la compagnie scandinave refuse de leur accorder le gros lot en cas de victoire !
Il me semble que le mot "souffrent" est très très mal choisi. L'homosexualité n'est pas une maladie, si vous désirez que la religion chrétienne soit un minimum prise au sérieux à notre époque (à priori ce que vous désirez), mettez vous à jour. L'homosexualité a été déclassée des maladies mentales depuis 1985 (soit tout de même 25 ans ... vous avez donc 25 ans de retard).
Bref, je trouve ce concours discriminant également, et je ne pense pas que la discrimination règle la discrimination. On ne soigne pas le mal par le mal ... enfin, selon moi. Si on arrêtait de faire des cases pour tout, l'humanité n'irait que mieux.
Bref, tout ça pour dire que je suis d'accord sur le fond de l'article mais totalement en désaccord avec le titre.
Rédigé par : Kévin | 02 septembre 2010 à 19h08
Tabriz Ebrahim Hamidi risque la peine de mort. Il a 18 ans et il vit en Iran. Il est "homosexuel".
Sans approuver l'homosexualité, je demande beaucoup de prières à son intention pour que les autorités iraniennes le laisse vivre.
La Vie est la chose la plus importante qui soit et c'est Dieu qui nous l'a confié.
Aucun régime politique ne devrait ôter la vie d'un humain fusse t'il "homosexuel".
Prions tous ensemble.
Rédigé par : CH | 02 septembre 2010 à 22h53
J'aime bien comment les commentaires sur l'article sur le kiss-in sont désactivés, je profite donc de celui-ci pour donner mon avis, même si je doute qu'il soit validé.
Vous sous-entendez que la mobilisation contre le kiss-in devant Notre Dame l'an dernier justifie le choix du lieu de ce prochain kiss-in : renseignez-vous. Contrairement à ce que vous pouvez croire, les participants à ce kiss-in n'ont pas pour unique but dans la vie de chercher à énerver les catholiques aussi "excessifs" que vous. Le choix du prochain lieu, et l'organisation de ce kiss-in, sont en lien direct avec la future exécution d'un homosexuel de 18 ans en Iran. Mais ça, bien sûr, vous ne le précisez pas... c'est si facile d'alléger un article d'informations cruciales et de désactiver les commentaires pour éviter qu'on vous le fasse remarquer.
Rédigé par : Bibi | 03 septembre 2010 à 11h20
@Kévin l´homosexualité n´est pas une maladie dans la plupart des cas, mais il reste que c´est un dérèglement (et un péché) dans la morale catholique notamment, et qui est donc une sorte de maladie de l´ame, qui fait souffrir tôt ou tard. C´est avant tout un choix de vie, mais comme la tendance générale dans la société est d´assimiler les hommes à leur sexualité, je trouve cette expression, même si elle est condescendante, préférable à "homosexuel"...
Rédigé par : Pedrope | 04 septembre 2010 à 11h04
@ Pedrope : L'homosexualité n'est pas "un choix de vie", on ne peut pas choisir de ne plus être homosexuel pas plus qu'on ne peut faire le choix de ne plus être hétérosexuel. De plus, tous les homos n'ont pas forcément à souffrir tôt ou tard de leur orientation sexuelle, sachant que la plupart du temps la souffrance que peuvent endurer les homosexuels vient de l'intolérance de leurs familles, leurs amis ou de la société à leur égard. A l'avenir, il serait intéressant de se renseigner un tantinet avant de commenter de façon ignorante et stupide...
Rédigé par : schlolepi | 04 septembre 2010 à 11h36
@ schloepi : l'attirance homosexuelle n'est pas un choix mais le comportement (l'acte) est comme toute action d'une personne responsable un choix.
Je suis bien placé pour savoir que l'homosexualité est une souffrance. Et pas de la faute de la société. Tout simplement parce que le mode de vie homosexuel est frustrant, ne satisfait jamais vraiment (d'où les comportements compulsifs de beaucoup d'homosexuels), est stérile (dans tous les sens du terme). C'est trop facile d'occulter cette dimension de l'homosexualité pour en rejeter la responsabilité sur la société...
Rédigé par : AD | 04 septembre 2010 à 11h48
@ AD : Je suis moi aussi bien placé pour savoir que l'homosexualité ne se résume pas à de la souffrance et de la frustration. La souffrance que j'ai moi-même pu ressentir n'était aucunement due à une quelconque insatisfaction mais bel et bien à la peur des réactions de mon entourage et des difficultés que cela aurait pu entraîner dans ma vie. J'ai vite surmonté tout ça et je peux affirmer aujourd'hui que mon homosexualité n'est aucunement une souffrance, je la vis très bien et la seule chose qui puisse me mettre mal à l'aise vis-à-vis de ce que vous appelez un choix mais qui s'est imposé naturellement à moi, c'est le rejet dont les homosexuels peuvent être victimes, de la part des gens dans la rue qu'ils soient catholiques, musulmans, bouddhistes, athées ou quoique ce soit d'autre, ou bien de la société qui considère les homosexuels indignes d'avoir les mêmes droits, d'un point de vue tout à fait légal et juridique, que n'importe quel autre citoyen...
Rédigé par : schlolepi | 04 septembre 2010 à 13h04
@ schloepi : vous avez les mêmes droits que les autres. Vous pouvez par exemple vous marier. Mais comme pour tout le monde, ce sera avec qqun du sexe opposé. Vous demandez un droit que personne n'a. C'est comme si je disais que je veux me marier avec une grenouille mais que la société me l'interdit donc qu'on m'interdit de me marier. C'est grotesque! Mais bon, c'est la sémantique du lobby homosexuel et ça vise à culpabiliser le bon peuple, rien n'est innocent dans les termes que vous employez...
Rédigé par : John | 04 septembre 2010 à 16h38
@ John : La différence entre le fait de se marier avec une autre personne ( peu importe le sexe ) et une grenouille c'est que le mariage entre deux personnes, dans la plupart des cas, se fait entre adultes consentants et amoureux, car vous pouvez certes nier plein de choses aux relations homosexuels ( je ne rentrerai pas dans ce débat ) mais pas l'amour que peuvent se porter deux personnes de même sexe. La grenouille, elle, a peu de chance de se montrer d'accord pour contracter un mariage. A partir de là, j'estime qu'un couple homosexuel peut légitimement se marier ( d'un point de vue civil, je respecte tout à fait la volonté des différentes religions de ne pas vouloir le faire ). Il s'agit là non pas simplement d'une question de symbole mais surtout d'une question de droits car aujourd'hui, les couples homosexuels ne peuvent pas bénéficier des mêmes droits, notamment en cas de décès du conjoint ou autres situations du genre. Enfin, il ne s'agit en aucun cas de culpabiliser qui que ce soit car, à mes yeux, ce n'est pas aux citoyens français de décider si oui ou non le mariage civil ( par référendum éventuellement ) doit être autorisé aux couples homosexuels puisque la question ne les concerne pas directement de même que la question du mariage civil entre un homme et une femme n'a pas été sujette à un référendum. C'est, je pense, aux pouvoirs publics d'en décider. Je ne suis pas spécialement attaché au terme de mariage comme peuvent l'être certains militants homos. L'essentiel semble pour moi être qu'un pacte d'union civile garantissant les mêmes droits soit institué, ce que le Pacs ne peut malheureusement pas garantir.
Rédigé par : schlolepi | 04 septembre 2010 à 17h47