Près de 50% des nouveaux cas de contamination au virus du SIDA concernent les homosexuels. Les auteurs d'une étude sur l'évolution de la maladie en France estiment que l'épidémie de SIDA est aujourd'hui «incontrôlée» en France chez les homosexuels de sexe masculin. Stéphane Le Vu, épidémiologiste à l'INVS, qui a dirigé l'étude, déclare :
"On savait que de plus en plus de cas étaient diagnostiqués chez les homosexuels, mais on ignorait si cela était dû à une meilleure sensibilité au dépistage ou à des pratiques qui les exposent plus au virus. Aujourd'hui, on sait que le nombre de contaminations nouvelles par an dans cette population est stable, mais cela reste problématique car c'est le seul groupe où il n'est pas en recul".1% des homosexuels masculins a contracté le VIH en 2008, contre 0,009% des hétérosexuels (hommes et femmes confondus). Christian Andreo, directeur des actions nationales pour l'association Aides, indique :
"On estime qu'entre un homosexuel sur cinq et un sur huit sont séropositifs. Statistiquement, un jeune homosexuel de 25 ans a mille fois plus de risques de rencontrer un partenaire séropositif qu'un hétérosexuel du même âge. Cela démultiplie le risque d'être contaminé au premier écart".L'Eglise enseigne que "les actes d'homosexualité sont intrinsèquement désordonnés".
Lire aussi :
> Le comportement homosexuel propage le SIDA
> Lutter efficacement contre le SIDA
> Et ça veut adopter des enfants...
> La fidélité ? Les "gays" ne connaissent pas...
> L'homosexualité, vecteur de propagation du SIDA
Thibaud
Et ils hurlent à la discrimination lorsqu'on refuse qu'ils donnent leur sang...
Rédigé par : Amélie | 10 septembre 2010 à 09h19
Oui mais faut pas oublier que les 50% restants sont hétéros...
La part est assez équitable.
Rédigé par : olol | 10 septembre 2010 à 11h26
Oui , équitable, donc ils pourraient donner leur sang tout comme les hétéros !
Le probleme avec les gens à l'esprit etroit , c'est qu'ils considèrent tous les gays comme des salopes qui couchent à gauche à droite, sans stabilité et pleins de maladie ...Alors que la quasi totalité de mon entourage gay sont stables, en couple depuis des années etc..
Mais rassurez vous , les hétéros aussi ont leur lot de cocuterie et d'IST...
C'est incroyable cette capacité que certains ont à mettre tous les maux de l'univers sur le dos des homos , alors que les autres au fond ne valent pas mieux!
Les religieux sont sencé être ouverts d'esprit, et non pas buté à ce point ..
Je suis athée , mais ne dit on pas "condamne le pêché , mais aime le pecheur de tout ton coeur" ? Il est beau l'amour chretien !
Bien sur je m'attends à la censure d'edeo , mais je vous souhaite quand même une bonne journée !
Rédigé par : Zoé | 10 septembre 2010 à 13h02
Zoé, c'est un fait : 15 à 18% des hommes homosexuels sont porteurs du VIH. Vous allez me dire que la proportion est la même chez les hétérosexuels?
Les 50% seraient "équitables" si 50% de la population était homosexuelle (statistics 101, comme diraient les Americains).
Et vous qui hurlez à la discrimination, vous savez que les lesbiennes peuvent donner leur sang, n'est-ce pas?
Au fait, la "religieuse butée" est athée elle aussi.
Rédigé par : Amélie | 10 septembre 2010 à 13h21
E-deo, site qui se veut une alternative aux médias traditionnels, sombre dans la même mode que les journaux qui découvrent à peine ce rapport vieux d'un an !
Quant à ce rapport, j'aimerais savoir s'il ne concerne que la France ou une zone géographique plus grande. Il me semble important de le signaler car les pays les plus touchés par l'épidémie se trouvent en Afrique où nombre d'Etats condamnent les relations homosexuelles. De plus, il me paraît important de souligner que ce chiffre n'est en rien révélateur d'un quelconque comportement désordonné mais plutôt d'une prévention encore trop timide et de préjugés et d'idées reçues qui laissent croire que le SIDA n'est plus aussi dangereux.
(MOD : faux. Tant la sodomie que l'instabilité des homosexuels participent à la propagation du SIDA. Si, même avec autant de contaminés dans les rangs des homosexuels, ceux-ci continuent à croire que le SIDA n'est pas dangereux, on ne peut plus rien faire pour eux !)
Quant au fait que vous trouviez cette épidémie comme prétexte pour refuser aux homos d'adopter, je vous demanderais simplement s'il faut que toutes les femmes séropositives se fasse avorter pour éviter qu'elle ne contamine leurs enfants ?
(MOD : rien à voir. C'est leur instabilité qui les empêche d'adopter. Je n'invente rien, c'est statistique, les homos sont beaucoup plus instable que le reste de la population. Certains s'en vantent même. Evidemment, quand on veut adopter, ça fait désordre... alors on parle de clichés!)
S'agissant du don du sang, sachant que le SIDA ou tout autre maladie touche aussi les hétérosexuels, il me semble qu'il devrait être ouvert à tous. Ce sang est soumis à des examens rigoureux et face à la pénurie qui touche les secteurs médicaux en la matière, il serait temps pour les autorités sanitaires de faire preuve de bon sens.
(MOD : le bon sens, c'est de ne pas prendre le sang de 1,6% de la population qui a eu dans les 12 derniers mois un rapport homo - enquête CSF sur la sexualité des Français - et qui représente 50% des contaminés...)
Rédigé par : Schlolepi | 10 septembre 2010 à 14h00
Amélie -> la statistique doit être prise dans l'autre sens : sur 100 personnes qui ont le SIDA 50 sont homo (et par conséquent 50 hétéro).
Ce qui est marrant c'est que ceux là ont en parle pas ici.
Et je rejoins Zoé sur le fait que les homos peuvent aussi avoir des couples stable (même peut être plus que certains hétéros (le fameux 1 mariage sur 3 fini par un divorce)). Alors au vue de ça pourquoi les couples stable depuis plusieurs années ne pourraient pas adopter?
Et pour l'excuse que l'enfant n'aura pas la stabilité d'un enfant élever avec un père et une mère, regardez les fait! Les homos on eu des parents ça ne les a pas empêcher de devenir homo.
(MOD : 1,6% des Français (hommes) ont eu une relation homo ces 12 derniers mois. http://www.tetu.com/actualites/france/Enquete-CSF-sur-la-sexualite-des-Francais-4-ont-eu-une-relation-homosexuelle-11394 Donc ces 1,6% de Français supportent près de 50% des contaminations de l'année. Et vous trouvez ça normal...
Quant à l'instabilité, les choses se sont dégradées chez les personnes normales mais on est encore très très loin de la réalité homosexuelle : http://e-deo.typepad.fr/mon_weblog/2009/11/et-%C3%A7a-veut-adopter-des-enfants.html. Je rappelle qu'e-deo n'a pas vocation a débattre du bien fondé de votre mode de vie et de vos revendications mais de la façon de lutter contre ces dernières. Merci de respecter cette règle.)
Rédigé par : olol | 10 septembre 2010 à 18h02
Je suis d'accord avec EDEO, homosexuel moi-même, mais juste pour écrire que la sodomie est une pratique sexuelle qui est aussi répandue chez nombre d'hétérosexuels.
Il est exact aussi que nombre d'homos que je connais sont plutôt tranquilles et ont une vie de couple stable mais ils sont une forte minorité mais une minorité.
Ne nous voilons pas la face, beaucoup trop de personnes homosexuelles ont effectivement des partenaires multiples et font fi de la prévention (surtout les plus jeunes).
A mon humble avis, l'homosexualité stricte est source de frustration et engendre des désirs dé répétition de l'acte sexuel avec un partenaire différent pour tenter de pallier à cette frustration.
Certes, des gens "hétérosexuels" ou "bisexuels" vont parfois et (de plus en plus) pratiquer l'échangisme mais la nous avons affaire à une sexualité déviante que n'est pas l'homosexualité.
On peux trouver un bonheur à vivre avec une personne de son propre sexe à condition de ne pas succomber aux sirènes du n'importe quoi.
Donc :
Amour,
respect,
fidélité,
honneur.
Rédigé par : CH | 10 septembre 2010 à 18h08
Olol, on reprend les statistiques.
Admettons que 10% de la population soit homosexuelle et 90% homosexuelle.
S'il y a autant de séropositifs homosexuels qu'hétérosexuels (et là, on parle de nombres, pas de pourcentages), cela veut dire qu'il y a proportionnellement 9 fois plus de séropositifs chez les homosexuels que chez les hétérosexuels.
C'est clair, là?
Rédigé par : Amélie | 10 septembre 2010 à 18h29
Que le nombre d'homos contaminés soit plus ou moins important que celui des hétéros n'a aucune importance. Le problème est que ce genre de statistiques, traitées sous un certain angle, tendent à diaboliser le comportement homosexuel mais également, et c'est peut-être plus grave, à conforter une certaine partie de personnes qui reste persuadée que le SIDA est une "maladie d'homos". Or, on sait que les homos ont été les premiers à se protéger du SIDA et sont certainement plus prudents avec cette maladie. Alors quel est le comportement le plus déviant ? Celui des homos qui se protègent ou celui de certains catholiques qui s'évertuent à ne pas user de préservatifs alors que le risque est réel quelle que soit la personne ?
Rédigé par : Schlolepi | 10 septembre 2010 à 19h20
Schlolepi -> entièrement d'accord.
"Quant à l'instabilité, les choses se sont dégradées chez les personnes normales mais on est encore très très loin de la réalité homosexuelle : "
Bon ok mais renvoyer un lien vers votre site (et qui ne marche pas) c'est pas très objectif. (Et puis l'adjectif "normal" n'est pas vraiment approprier.)
"je rappelle qu'e-deo n'a pas vocation a débattre du bien fondé de votre mode de vie et de vos revendications mais de la façon de lutter contre ces dernières. Merci de respecter cette règle.)"
Ce n'est pas mon mode de vie, mais je comprends mieux le but de l'article.
Amélie -> J'ai bien compris mais je ne comprenais pas pourquoi on ne parlait pas des 50% hétéros qui sont atteins avant de lire l'édit du MOD. (pour le fait que c'est juste pour lutter contre le mode de vie homo).
Rédigé par : olol | 10 septembre 2010 à 20h58
C'est fou ça ! J'ai présenté un commentaire avec des arguments plutôt convaincants et il se retrouve censuré...Il semble que ce site privilégie des méthodes assez radicales alors que ma seule intention est de comprendre son point de vue et celui de ceux qui le partagent en exposant mes propres arguments pour pouvoir en débattre...
(MOD : je vous ai déjà écrit que ce blog n'avait pas vocation à débattre des revendications homosexuelles. e-deo est radicalement catholique, en effet. Nous ne jugeons pas les personnes mais considérons que l'acte homosexuel est un péché. C'est notre droit. Merci donc de respecter nos convictions. Par contre, le débat est ouvert sur les façons de défendre la famille et la vie. Nous attendons vos contributions : que proposez-vous pour les femmes en détresse que les difficultés matérielles conduisent à l'avortement ? Comment développer les soins palliatifs en France ? Comment encourager la chasteté chez les jeunes ? L'ouverture à la vie chez les couples ? Le respect de la femme par l'homme et réciproquement ? La lutte contre la pornographie et toutes les formes d'avilissement de la personne humaine ?)
Rédigé par : Schlolepi | 11 septembre 2010 à 11h44
Je me ferais un plaisir de débattre des sujets que vous ouvrez mais je souhaite souligner une chose : le refus du débat n'est-il pas en lui-même l'aveu que vos arguments ( outre vos convictions religieuses que je respecte tout à fait ) ne tiennent nullement la route ?
(MOD : posez plutôt la question aux défenseurs de la loi Gayssot. Je ne suis pas contre le débat sur ces questions, mais pas sur ce blog.)
Rédigé par : Schlolepi | 11 septembre 2010 à 14h58
"Le problème est que ce genre de statistiques, traitées sous un certain angle, tendent à diaboliser le comportement homosexuel mais également, et c'est peut-être plus grave, à conforter une certaine partie de personnes qui reste persuadée que le SIDA est une 'maladie d'homos'."
Le Sida est, effectivement, une maladie d'homosexuels et de Noirs africains. C'est la réalité. C'est dans les chiffres.
La "certaine partie de personnes" dont vous parlez est celle qui préfère la réalité aux idéologies politiques.
Cépabien de dire que le Sida frappe de façon tout à fait disproportionnée les homosexuels et les Noirs, c'est encore plus horrible quand on ajoute que le Sida est une maladie tout à fait évitable (*) et que, par conséquent, ceux qui l'attrapent sont largement responsables de leur sort, mais voilà : c'est la vérité.
___
(*) Le seul cas où le Sida n'est pas évitable du fait de celui qui l'attrape est la transfusion sanguine ; et dans ce cas, les risques d'être contaminé sont énormes, beaucoup plus élevés que dans le cas de relations sexuelles. Comme par hasard, c'est précisément dans cette situation que les militants "anti-stigmatisation" voudraient lever la principale barrière à la contamination (outre les tests effectués sur les prélèvements, bien entendu), c'est à dire l'exclusion des homosexuels du don du sang.
Bon, pour vraiment protéger la population, il faudrait aussi interdire le don du sang aux Africains, mais, là, je vous laisse imaginer le tollé...
Bref, on admet un risque de contamination supplémentaire simplement pour ne pas faire de la peine aux Noirs. C'est vous dire la perversion morale dans laquelle nous sommes tombés.
Notez aussi que les homosexuels qui osent réclamer le droit à donner leur sang comme un drouadlôm ne le font pas au nom de l'aide à leur prochain : ils se plaignent d'être stigmatisés, eux !
Nous sommes au comble de l'égoïsme et de l'ignoble : peu importe qu'en donnant mon sang, je risque de tuer celui qui va le recevoir ; l'important, c'est qu'on me permette le confort moral de me sentir bon, noble et généreux parce que je donne mon sang !...
Je suis bien obligé de constater que ce genre d'attitude conforte la doctrine de l'Eglise selon laquelle l'homosexualité est un désordre.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 12 septembre 2010 à 03h02
@Robert Marchenoir : Est-ce que les chiffres qui disent selon vous que "Le Sida est, effectivement, une maladie d'homosexuels et de Noirs africains", révèlent qu'aucun hétérosexuel et qu'aucun catholique n'est touché ? Est-ce que vous estimez également que les personnes contaminées par la mère sont responsables de leur maladie ? Qu'en est-il des personnes violées qui contractent la maladie ? Et que dire de celles qui ignorent leur statut sérologique ?
Pour le don du sang, je répète qu'il faut être un tant soit peu cohérent. Selon vous, il faudrait l'interdire aux homosexuels et aux Noirs africains car ils auraient un risque disproportionné d'attraper le SIDA ? Seulement, il me semble utile de souligner le fait qu'il y a d'autres maladies qui se transmettent par le sang ( hépatites par exemple ) et qu'elle ne sont pas uniquement réservées aux homosexuels ou aux Noirs ( de même que le SIDA malgré votre conviction fort discutable ). Les sang, comme je l'ai déjà dit, est soumis à des contrôles rigoureux et moi-même homosexuel, et moi-même militant pour l'ouverture à tous du don du sang, je puis vous assurer qu'il ne s'agit pas pour moi d'une question d'égalité mais davantage d'un réel besoin sanitaire et d'une volonté personnelle d'apporter mon aide à des gens qui en ont besoin et qui malheureusement souffrent de la pénurie de sang.
Rédigé par : Schlolepi | 12 septembre 2010 à 10h24
Schlolepi :
"Est-ce que les chiffres qui disent selon vous que "Le Sida est, effectivement, une maladie d'homosexuels et de Noirs africains", révèlent qu'aucun hétérosexuel et qu'aucun catholique n'est touché ?"
Votre question est stupide.
Beaucoup moins d'hétérosexuels sont contaminés, donc leur sang est infiniment plus sûr. Inversement, le sang des homosexuels est beaucoup plus dangereux. On vient de vous l'expliquer. Ce n'est pourtant pas difficile à comprendre.
"Moi-même homosexuel, et moi-même militant pour l'ouverture à tous du don du sang, je puis vous assurer qu'il ne s'agit pas pour moi d'une question d'égalité mais davantage d'un réel besoin sanitaire et d'une volonté personnelle d'apporter mon aide à des gens qui en ont besoin et qui malheureusement souffrent de la pénurie de sang."
"Il s'agit pour vous d'un réel besoin sanitaire". Alors si c'est un besoin sanitaire, peut-être pouvez-vous laisser la décision à ceux qui s'y connaissent, et qui sont responsables de l'évaluation des besoins sanitaires : les médecins et les responsables de la transfusion sanguine, qui sont d'un avis contraire au vôtre.
Vous êtes médecin ? Vous êtes responsable de la transfusion sanguine, susceptible d'être traduit devant les tribunaux si des gens meurent par votre faute ? Non ? Alors qu'est-ce qui vous permet de vous arroger une expertise que vous n'avez pas ? Qu'est-ce qui vous permet d'usurper, sans en risquer les conséquences, une responsabilité qui ne pèse pas sur vos épaules, mais sur celles d'autrui ?
"Il s'agit pour moi d'une volonté personnelle."
C'est bien ce qu'on vous reproche. C'est votre personne qui compte et non celle des autres : nous avons bien compris.
"Il s'agit pour moi d'une volonté personnelle d'apporter mon aide à des gens qui en ont besoin."
Vous leur avez posé la question ? Qu'est-ce qui vous donne l'arrogance de penser que les gens ont besoin de vous ? Vous avez demandé aux transfusés s'ils sentiraient tranquilles de recevoir du sang d'homosexuel ? Après avoir lu les statistiques de pratiques sexuelles et de contamination ?
Votre commentaire illustre parfaitement le narcissisme et l'irresponsabilité criminels des militants homosexuels.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 12 septembre 2010 à 13h03
Premièrement, ma question n'est pas stupide. L'absence de relation homosexuelle n'est aucunement une garantie de non-contamination du sang.
Deuxièmement, le don du sang est ouvert à tous dans certains pays européens. Avez-vous l'arrogance de croire que votre expertise surpasse celle des autorités sanitaires qui l'ont autorisé ?
Ensuite, je pense que des personnes dont l'état de santé nécessite une transfusion sanguine et qui doivent éventuellement souffrir de la pénurie dont souffre la France en la matière seraient ravies de recevoir mon sang, sachant que mon statut sérologique et celui de mon compagnon est négatif.
Enfin, permettez-moi de vous dire que l'idée que vous semblez avoir que votre sang est plus sain que celui des homosexuels ou des "Noirs africains" est proprement détestable. Quant au narcissisme et à l'irresponsabilité que vous imputez aux militants sexuels, pouvez-vous me dire combien vous connaissez de ceux-là pour pouvoir les juger de la sorte ? Les homosexuels sont nombreux, et ont été les premiers, à lutter contre l'épidémie de SIDA. Les associations LGBT, dans la grande majorité, luttent contre l'épidémie. Est-ce le cas de l'Église catholique dont l'influence est extrêmement importante ? N'est-ce pas irresponsable d'encourager nombre de croyants à ne pas utiliser de préservatif ce qui est le moyen pour le moment le plus efficace d'éviter la contamination ?
Les gens comme vous, Mr Marchenoir, avant d'incriminer une partie de la population qui ne demande qu'à aider, devrait d'abord encourager le don du sang et l'usage d'un moyen de prévention qui peut sauver de nombreuses vies. Cela serait je pense, plus en adéquation avec les valeurs les plus nobles et les plus importantes de la religion catholique.
Rédigé par : Schlolepi | 12 septembre 2010 à 13h39
"Les gens comme vous, Mr Marchenoir, avant d'incriminer une partie de la population qui ne demande qu'à aider, devrait d'abord encourager le don du sang et l'usage d'un moyen de prévention qui peut sauver de nombreuses vies."
Très bien, Schlolepi, puisque vous vous obstinez à personnaliser le débat, je vais en faire autant. Je suis donneur de sang et donneur de moëlle osseuse. La dernière fois que j'ai été convoqué pour un don de moëlle, sur présomption de compatibilité avec un malade, mon don a été refusé au vu de mes réponses au questionnaire médical.
Je n'ai pas pour autant songé à faire un scandale, à "militer" pour revendiquer le droit de donner ma moëlle (quelle drôle d'idée !), à alerter les médias, à jouer au plus fin avec le corps médical tout entier en ergotant sur les statistiques, et à me plaindre sur les blogs qu'on m'empêchait "d'aider" les gens.
J'ai juste pensé qu'il devait y avoir une bonne raison pour cela.
Pourquoi donc les homosexuels ne pourraient-ils pas en faire autant ?
Rédigé par : Robert Marchenoir | 13 septembre 2010 à 16h26
" Pourquoi donc les homosexuels ne pourraient-ils pas en faire autant ? "
Tout simplement parce que l'ensemble des homosexuels n'est pas contaminé par le SIDA ou autre, et si le sang de certains ne s'avérait pas sain pour un don alors, de même qu'au cours de votre don de moelle osseuse, alors il serait refusé. Ce qui me révolte, c'est le simple fait que l'on présume que le sang de tous les homosexuels n'est pas sain pour le don alors que cela ne peut évidemment pas être le cas. Oserez-vous nier le fait que de nombreux homosexuels ont un sang tout à fait sain et à même d'être reçu par des receveurs compatibles ?
Rédigé par : Schlolepi | 13 septembre 2010 à 18h04
Schlolepi, vous faites exprès, ou quoi ?
Si le sang des homosexuels est refusé par principe, c'est qu'il existe un risque qu'un sang contaminé par le virus du Sida ne soit pas détecté par les tests.
C'est bien pourquoi on fait des questionnaires. Questionnaires qui visent à limiter le risque en amont. Si les tests étaient 100 % sûrs, pourquoi diable interrogerait-on les donneurs ? Alors qu'il n'y a pas de garantie que les réponses soient exactes et sincères ?
D'autre part, ces questionnaires visent à éliminer de nombreux facteurs de risque pour les malades, et pas seulement le SIDA. Vous n'êtes pas, vous les homosexuels, le nombril du monde. Votre maladie chérie n'est pas la seule maladie existante, figurez-vous.
Vous me demandiez si je connaissais des homosexuels, comment je pouvais savoir que les homosexuels sont narcissiques, eh bien il suffit de vous lire, mon ami : c'est assez spectaculaire.
Enfin, on ne devrait même pas avoir à discuter d'un truc pareil. Il faut vraiment être tordu, pervers, au sens exact du mot, il faut vraiment avoir le sens moral complètement à l'envers pour se plaindre qu'on n'accepte pas votre don du sang, alors que les médecins vous disent que c'est dans le but de protéger la santé et la vie des malades.
Oui, vraiment, j'ai, personnellement, du mal à accepter la doctrine de l'Eglise selon laquelle l'homosexualité est un désordre et un péché, mais votre attitude va finir par m'en convaincre.
Votre attitude est scandaleuse.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 14 septembre 2010 à 01h55
Je crois bien que certains ici ne comprennent pas qu'il y a aussi un aspect financier. Le prélèvement sanguin et le dépistage coûtent cher, donc il faut les rentabiliser en effectuant un tri préalable des donneurs. Il faut aussi se rappeler qu'une contamination récente n'est pas détectable.
Si vous venez de vous faire faire un détartrage dentaire, vous ne pouvez pas donner votre sang. Pourtant, le nombre de ceux qui seront à cette occasion contaminés par une hépatite est extrêmement faible. Mais les tests de dépistages ne pourront rien détecter et il y a donc un rique potentiel de contaminer le receveur.
Rédigé par : Barbara | 14 septembre 2010 à 07h23
Peut-être le faites-vous exprès vous aussi ?
Souvenez-vous que certains pays européens autorisent le don du sang aux homosexuels, encore une fois, si vous me trouvez arrogant ou narcissique, ne l'êtes-vous pas vous-mêmes en jugeant que les autorités sanitaires de ces pays ont tort ? Vous semblez placer le jugement des autorités sanitaires françaises au-dessus de celles de n'importe quel autre pays. Il faudrait savoir envisager que parfois la législation française peut se tromper...
Ensuite, sachez que dans mon précédent commentaire j'ai évoqué le " SIDA ou autre " maladie, qui dans un cas comme dans l'autre ne sont pas des " maladie[s] chérie[s] ". Je n'ai pas non plus eu la prétention d'être le nombril du monde, pas plus que l'ensemble des homosexuels puisque vous aimez tant généraliser. Je vous demandez également si vous connaissiez des militants homosexuels, qui ne sont pas représentatifs de chaque individu homosexuel. Tout est dans la nuance que vous semblez ignorer quand cela vous arrange. Quant au fait que vous me trouviez narcissique, c'est tout à fait votre droit, mais n'en profitez pas pour en déduire que tous les homosexuels le sont. Pour ma part, votre attitude me donne l'image de vous de quelqu'un de hautain, d'arrogant, méprisant et borné, je n'en déduis pas pour autant que tous les hétérosexuels, ou que toutes les personnes appelées Robert le sont. Ce serait tout bonnement ridicule et pourtant c'est exactement ce que vous faites...
Rédigé par : Schlolepi | 14 septembre 2010 à 07h30