Le Parisien dresse le portrait de Aidan O'Brien, un entraîneur irlandais de chevaux de course très en vue pas comme les autres :
Sans faire de bruit, en toute discrétion, avec beaucoup, beaucoup de méticulosité, le professionnel travaille, fait systématiquement le tour de la piste à pied avec ses jockeys avant chaque grande course. « C’est un garçon timide, effacé, explique un courtier qui le côtoie régulièrement. Professionnellement, il est très méticuleux. Avec ses chevaux, il est tout simplement obsessionnel, il veut tout le temps être auprès d’eux. Il en entraîne 140 mais souhaite tout contrôler. Alors qu’il le pourrait, eu égard à ses résultats, il ne possède pas un ego surdimensionné. Bien au contraire, c’est un garçon modeste. Il ne met jamais un échec sur le dos d’un jockey. Au contraire, il est le premier à féliciter un entraîneur qui vient de le battre. Pour sa corporation, il est très étonnant… »
Atypique dans son monde, il a le profil du gendre idéal. « A priori, jamais rien de sulfureux ne sortira sur lui, poursuit la journaliste. Catholique, il va à la messe tous les dimanches et aime la marche à pied. Mais le plus clair de son temps libre, il le consacre à sa famille. Il est très impliqué dans la vie de ses quatre enfants. Joseph, un de ses fils, a d’ailleurs épousé la carrière de jockey… » Lui, le fils d’agriculteur irlandais, présente chaque année deux ou trois chevaux dans le Prix de l’Arc de Triomphe, toujours avec des chances, toujours avec sérieux. Peut-être avec plaisir…
Thibaud
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