L'économiste Michel de Poncins, président de l'association "Catholiques pour les libertés économiques", donne quelques explications aux mouvements lycéens :
La première doit être recherchée du côté des parents.
Il y a probablement un manque d'autorité de leur part ; l'esprit soixante-huitard a détruit l'autorité à la fois des professeurs et des parents ainsi que de bien d'autres. Pire encore, il est possible de penser que beaucoup de parents pensent qu'il est normal et légitime d'envoyer leurs enfants manifester ceci pour appuyer des revendications dont ils sont eux-mêmes les porteurs ; ce faisant, ils jouent avec le feu et se rendent complices, ce qui n'est pas étonnant dans le désordre général des esprits.
Une autre explication vient de l'enseignement de l'économie dans la prétendue éducation prétendue nationale. L'économie est enseignée principalement dans le sens marxiste avec une glorification des syndicats ainsi que de la grève comme moyen d'action. Pas de place du tout ou très peu pour les entreprises qui sont pourtant au coeur de l'économie et qui seules créent de la richesse ; il n'est pas étonnant dans ce cas que les gamins pensent que en battant la semelle dans la rue ils y feront pousser le blé.
(...) Le rôle des partis et des syndicats qui leur sont plus ou moins agrégés est également significatif. On a vu les partis d'opposition manifester une discrète satisfaction à la perspective qu'il pourrait peut-être y avoir des désordres et ceci quels que soient les effets de ces désordres y compris sur la sécurité des enfants. Effectivement il y a eu beaucoup de casse avec des dégâts physiques et de violents incidents.
Quant au parti de la majorité, nous avons eu droit à quelques mises en garde sans grande signification. Il aurait fallu que la plus haute autorité de l'État appelle carrément les jeunes à reprendre le travail en leur disant que leur seule façon de préparer leur avenir est de travailler et de s'instruire pour créer ensuite de la richesse seule méthode d'assurer leur propre avenir.
Enfin mentionnons que la prétendue réforme annoncée des retraites n'est pas du tout une réforme mais un simple ajustement des compteurs comme il s'en est produit depuis des décennies. La vraie réforme, qui serait une large ouverture à la retraite par capitalisation ce qui a fait ses preuves dans plusieurs pays du monde, n'a été évoquée que pour l'exclure absolument.
Thibaud
si le constat général de michel de poncins est exact, il se leurre totalement sur la retraite par capitalisation qui , contrairement à ces dires, est un échec patent lorsque'il est le système unique.Je m'étonne qu'un catholique puisse soutenir un système symnoile du capitalisme le plus sauvage.
Rédigé par : athos | 19 octobre 2010 à 13h06