Je lis sur le blog de Christian Vanneste que :
Nous allons bientôt revenir sur les lois bioéthiques selon le principe assez justifié du retour pour évaluer les textes en fonction de l’évolution scientifique.
Mais ce principe masque une question plus fondamentale : une société développée scientifiquement et technologiquement dont le visage politique est celui d’une République laïque doit-elle rencontrer des limites et lesquelles ?
Pour un chrétien, pour un religieux en général, des frontières spirituelles se dressent, parfois à tort d’ailleurs, devant les progrès de la science. Mais qu’en est-il si l’on se réclame d’une laïcité matérialiste ?
Deux épouvantails se dressent : celui du nazisme bien sûr, avec ce spécialiste appelé à TREBLINKA pour étudier la manière la plus efficace et la plus économique d’éliminer les cadavres. Mais aussi celui du « Meilleur des Mondes » d’Aldous HUXLEY, plus tragiquement drôle et dont nous nous rapprochons sans cesse.
La contraception, l’eugénisme, le clonage y sont installés dans une société à la fois individualiste et grégaire, hédoniste et socialiste, qui a définitivement dissous FORD et MARX dans la même bouillie matérialiste.
C’est cette évolution qu’il faut à tout prix éviter et nous ne pouvons y parvenir qu’en rappelant qu’il y a, même dans une République laïque, des valeurs sacrées dont l’origine chrétienne est d’ailleurs assez claire.
Au cœur de celle-ci figure l’humanisme intégral cher à MARITAIN, cette écologie humaine selon Jean- Paul II, qui interdit à l’homme d’être pour lui-même un objet que l’on fabrique, que l’on manipule et que l’on détruit, mais qui doit être au contraire sacré à ses propres yeux.
C’est d’ailleurs sous ce titre de « L’homme est sacré » que Pascal BRUCKNER a applaudi à la spiritualité laïque contenue dans la « Révolution de l’Amour » de Luc FERRY. C’est au nom de cette révolution que nous devons plus que jamais être conservateurs et refuser aussi bien l’eugénisme hypocrite, la réduction de l’embryon à la matière première d’expérience, et l’anéantissement subreptice de la famille.
Thibaud
Vanneste épargne le communisme et cite Maritain, Bruckner et Ferry.
Décidément, ils sont incurables .
Conservatisme ? non néo-conservatisme , ce qui n'est pas du tout la même chose.
Rédigé par : anonyme | 02 novembre 2010 à 20h36