Communiqué
L’amendement à l'article 57 du projet de loi de finances pour 2011 qui visait à rétablir l'avantage fiscal accordé aux jeunes mariés l'année de leur union a été rejeté ce matin à l’Assemblée nationale.
Hervé Mariton a fait savoir qu’il comptait revenir sur cette mesure dans les prochaines semaines, à l'occasion de l'examen du projet de loi de finance rectificative.
Le Collectif pour l’enfant, qui réunit 76 associations de protection de l’enfance apporte son soutien à Hervé Mariton et déplore que l’idéologie l’ait emporté aujourd’hui sur le bon sens.
En effet, la famille rend un service social sans équivalent. Le meilleur cadre pour accueillir un enfant et le voir grandir est une famille stable, et le mariage offre les meilleures chances pour l’enfant de grandir avec son père et sa mère.
Certes, ce ne sera pas toujours possible, mais pourquoi ne pas, au moins, l’encourager ? Pourquoi tant de réticence à adopter des mesures favorisant la stabilité de la famille, c'est-à-dire le mariage ? Comment expliquer que, au gré des réformes successives, le divorce soit toujours plus facilité, le pacs et le concubinage soient encouragés par le bénéfice des avantages auparavant réservés au mariage, alors que rien n’est envisagé, ni même pensé, pour encourager le mariage et le fait de rester marié ? Si l’on est bien convaincu que l’idéal pour l’enfant est la stabilité, comment se fait-il qu’aucune réflexion ne soit menée dans cette direction ?
L’hostilité à l’égard de l’amendement Mariton caractérise ce non sens de vouloir la stabilité des familles sans vouloir en prendre les moyens. Cette mesure aurait dû emporter l’adhésion. « En privilégiant les jeunes mariés sur les « jeunes pacsés » ou « jeunes divorcés », elle n’annonçait pas le retour de l’ordre moral mais, seulement, du bon sens ! » conclut Béatrice Bourges, porte-parole du Collectif pour l’enfant.
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