Quelques 750 personnes (800 selon la police) se sont rassemblées à l'angle de la place de l'Etoile et des Champs-Elysées hier à partir de 19h pour dénoncer l'islamisation de la société et la passivité des institutions républicaines.
Fabrice Robert (Bloc Identitaire), Christine Tasin (Résistance républicaine) et Pierre Cassen (Riposte laïque) ont pris la parole pour dénoncer le péril islamique. Ce dernier a expliqué que malgré l'invitation de la Grande Mosquée de Paris, les musulmans soi-disant du 18ème arrondissement de la capitale, avaient préféré une fois de plus occuper la rue Myrha pour la prière du vendredi.
Un rassemblement très hétérogène de personnes pensant qu'il faut soumettre l'islam aux lois de la République comme, le croient-ils, l'Eglise ou jugeant que l'islam n'a pas sa place en Europe. "Islam hors d'Europe !" fut scandé ainsi que "L'armée avec nous !" sur le ton de l'humour quand des militaires - sans doute là pour raviver la flamme du Souvenir - traversèrent le rassemblement.
Catholique pratiquant, je pense que l'islam n'a sa place nulle part. Les catholiques doivent évangéliser nos frères égarés par un faux prophète qui a cru voir l'Ange Gabriel.
Les personnes présentes avaient apporté du saucisson, (qu'il fallait couper sous le manteau pour ne pas se faire confisquer l'opinel ou le couteau suisse par les forces de l'ordre), du jus de raisin et même du vin et des bières malgré les consignes des organisateurs. Les drapeaux tricolores étaient de rigueur (et bien présents). Spontanément, la Marseillaise a été plusieurs fois entonnée par les participants.
A souligner, la présence d'un élu (David Rachline, conseiller régional FN de PACA et conseiller municipal de Fréjus), celles de l'écrivain et philosophe (brillant mais malthusien...) Renaud Camus, l'abbé Guy Pagès, Me Frédéric Pichon, Jean-Yves Le Gallou (Fondation Polémia), quelques Jeunes pour la France et militants de Debout la République (malgré la menace d'exclusion), au moins un musulman brandissant un saucisson devant les caméras et les micros.
Un nombre très impressionnant de CRS avaient été déployés pour éviter les affrontements avec les supporters algériens, dont certains arboraient des drapeaux de leur nation de coeur. J'ai pu entendre des policiers en civil tenter d'en décourager certains d'approcher, ceux-ci leur expliquant qu'ils allaient où ils voulaient. "Tant pis s'ils se font casser la gueule !" a alors rétorqué un policiers à ses collègues.
Vers 21h, des jeunes pique-niquaient sur les Champs-Elysées, toujours sous forte surveillance policière.
Thibaud
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