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Thibaud
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Thibaud
Rédigé le 12 décembre 2010 à 12h46 dans Bon plan, Culture de vie, Littérature | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Samedi 11 décembre à partir de 17h à la mairie de Neuilly-Plaisance, conférence de Véronique Hallereau sur Soljénitsyne (durée : 1h) avec dédicace de son livre après la conférence :
Rédigé le 11 décembre 2010 à 10h28 dans Agenda, Conférence/débat, Histoire, Littérature | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Rédigé le 03 décembre 2010 à 14h05 dans Agenda, Histoire, Littérature | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Philippe Muray, moins d'un an avant sa mort, a décrit le pape idéal pour notre monde de fou ("Il nous faut un Pape en phase") :
"Un pape à la botte, au pied, aux ordres, aux mots d’ordre, un pape qui file doux et qui respecte les nouveaux règlements. Les nôtres. Un pape qui lâche ses bondieuseries pour notre eau bénite et ses patenôtres transcendantes pour nos homélies multiculturelles.
Un pape qui, cessant de bêtement parler des “errances de la modernité”, nous rejoigne dans nos divagations divines.
Un pape à roulettes et en culottes courtes.
Un pape citoyen.
Un pape qui sorte du Saint-Siège, une bonne fois, en poussant le cri primal, pour n’y plus jamais revenir.
Un pape qui dégraisse la doctrine, dépoussière le Vatican, se batte pour la légalisation de l’euthanasie, prenne fermement position en faveur de la procréation assistée comme pour le mariage des prêtres et l’ordination des femmes.
Un nouveau pape comme il y a de nouveaux pères,un pape qui porte le petit Jésus sur son ventre, dans un sac, comme les mamans kangourous ("Habemus mamam !").
Un pape vigilant sur le respect de la laïcité.
Un pape qui proteste avec nous contre la mises en berne des drapeaux de la République en hommage au pape défunt.
Un pape qui participe aux fanfares de soutien à Florence Aubenas et s’occupe de lâcher des ballons plutôt que de promulguer des bulles. Un pape qui milite pour les couloirs de bus, la candidature de Paris ville olympique en 2012 et l’opération "Ici c’est 100% sans tabac" (s’il pouvait, par la même occasion, nous donner un petit coup de pouce pour faire un peu remonter le oui à la Constitution européenne ce ne serait pas plus mal).
Un pape soucieux de l’amélioration de la qualité de l’air.
Un pape résolument décidé QUI laisser tomber ses lamentables discours normatifs sur le sexe pour rejoindre les nôtres.
Un pape conciliant et pas conciliaire.
Un pape bon apôtre, en somme, et conscient de tous les chantiers prioritaires qui l’attendent.
Un pape d’époque. Un pape comme l’époque. Un pape-époque. Un pape-société."
Un pape qu'ils n'auront, Dieu merci, JAMAIS.
Rédigé le 29 novembre 2010 à 14h23 dans Antichristianisme, Avortuerie, Bioéthique, Culture de mort, Economie et social, La vie des médias, Littérature, Notre Eglise, Tendances, Tribune | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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C'est en tous cas ce que pourrait laisser entendre cette interview durant laquelle, après avoir parlé de son livre "Comprendre l'empire", il déclare n'avoir rien d'autre à écrire et désirer surtout se lancer dans l'import-export pour se construire une maison. Un but ma foi fort honorable, mais admettez qu'on a un peu de mal à imaginer Alain Soral prendre sa retraite à son âge et faire du jardinage ou repeindre ses murs jusqu'à la fin de ses jours !
Raspail
Rédigé le 20 novembre 2010 à 20h00 dans La vie des médias, Littérature, Tendances, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (26) | TrackBack (0)
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Rédigé le 20 novembre 2010 à 12h42 dans Histoire, Identité, Jeunes, Littérature, Vie étudiante | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Ils sont célèbres, très médiatiques et particulièrement en phase avec le politiquement correct ambiant. Et pourtant, ils ne vendent pas ou très peu de livres. Gérard Miller, BHL ou Alain Minc, même crise de l'élite germanopratine.
Raspail
Rédigé le 27 octobre 2010 à 14h11 dans Economie et social, La vie des médias, Littérature, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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qui ferait suite à la sortie et au succès de leur livre « le Visage de Dieu ».
Thibaud
Rédigé le 18 octobre 2010 à 11h06 dans Antichristianisme, Littérature, Science | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Thibaud
Rédigé le 12 octobre 2010 à 16h35 dans Antichristianisme, Chrétien(s) au quotidien, Délinquance, Economie et social, Littérature, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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lue ce soir à 21h30 sur Radio Courtoisie par Ophélie Humbertclaude, comédienne, violoncelliste, compositeur.
Fréquences : Paris et Ile-de-France, 95,6 | Caen, 100,6 | Chartres, 104,5 | Cherbourg, 87,8 | Le Havre 101,1 | Le Mans, 98,8
> écouter Radio Courtoisie en direct sur Internet.
Thibaud
Rédigé le 12 octobre 2010 à 12h55 dans Histoire, Littérature | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Extrait de l'intervention de Bruno Gollnisch au colloque du conseil scientifique du Front national (« comment sauver nos retraites ») du 25 septembre dernier :
Je conseille à tous la lecture d’un petit livre très édifiant, et au titre évocateur, écrit par Mme Michèle Tribalat, directrice de recherche à l’INED, l’Institut national de la démographie : « Les yeux grand fermés ».
On ne peut guère accuser Mme Tribalat de sympathie envers les idées du Front National. Elle a même combattu avec force les travaux de notre Conseil Scientifique sur le coût de l’immigration.
Que dit, en résumé, Mme Tribalat ?
Elle dit que le rapport de l’ONU de 2000, sur les migrations de remplacement comme solution au vieillissement des populations, n’avait pas pour but de préconiser cette solution, mais d’en démontrer l’absurdité.
Rappelez-vous : ce rapport disait que pour maintenir le ratio actifs/inactifs (jeunes et retraités) en 2050 à son niveau de 1995, la France devrait accueillir 1,3 millions d’immigrés par an d’ici 2025, puis 2,4 millions par an ensuite. Pour une population, au final de 187 millions d’habitants.
Il calculait également que la Corée du Sud, elle, aurait besoin de 6 milliards d’immigrés sur 50 ans. Soit la population actuelle de la planète sur 99.000 km carrés, 1/5ème de l’Hexagone. Totalement absurde en effet.
Elle dit également, et elle le démontre, que l’immigration ne peut gommer les déséquilibres de la pyramide des âges, qu’elle a un impact extrêmement modéré sur le « rajeunissement » de la population, et que cet impact, pour être durable, nécessite de toute façon la perpétuation de l’immigration !
Ainsi, un calcul de ce qu’aurait été la population française dans les années 80 sans immigration durant les 100 années précédentes aboutit au résultat suivant : 10 à 11 millions d’habitants en moins, et une proportion de personnes de plus de 65 ans plus élevée de seulement 1 point.
Une autre étude de Mme Tribalat, portant celle-ci sur l’impact de l’immigration étrangère entre 1960 et 1998 (qu’elle estime au passage à 6,3 millions de personnes ce qui me semble sous évalué) montre que celle-ci n’a qu’un impact limité, d’environ un point, sur la proportion des plus de 60 ans par rapport aux 20-59 ans.
Et elle ajoute elle-même que pour que tout ceci soit significatif, puisque le but supposé n’est pas de faire venir des immigrés pour le plaisir, il faut traduire cette immigration en termes d’emplois. Comment améliorent-ils le nombre d’actifs, quel est l’impact de l’immigration sur les finances publiques au sens large ?
Premier problème : le taux d’emploi des immigrés n’est que de 0,57, bien inférieur à celui des natifs (un peu moins de 0,66). Aux âges de forte activité (25-54 ans), l’écart de taux d’emploi entre immigrés et natifs est encore plus important : 75 % pour les premiers et 88 % pour les seconds.
Et il n’y a aucun moyen de chiffrer précisément le taux d’emploi des enfants d’immigrés, omerta française sur le sujet oblige, même si l’on se doute qu’il n’est pas réjouissant.
L’impact sur les finances publiques ? Le matériau statistique est surtout anglo-saxon, et même américain alors que les Etats-Unis ne sont pas réputés pour leur Etat providence. Le résultat : même là, un impact négatif ou, pour les d’immigrés très qualifiés, un apport positif extrêmement faible et temporaire.
Des études internationales montrent également que « les pays dont les systèmes de transferts sont les plus généreux ont tendance à attirer les migrants qui ont la plus forte propension à devenir dépendants de ce système ». En bon français : nos systèmes sociaux sont de puissantes pompes aspirantes à une immigration de personnes peu qualifiées et peu aptes à s’insérer dans le monde du travail.
Conclusions de Mme Tribalat ?
Aucune immigration, même massive, ne peut résoudre les problèmes d’emplois et de démographie des cotisants. Seule l’amélioration du taux d’emploi des personnes déjà présentes le peut.
« Quelles que soient les conditions, quelle que soit la complexité des modèles statistiques : l’immigration n’est pas en mesure de contrecarrer les effets du vieillissement, et notamment ses effets financiers ».
Thibaud
Rédigé le 01 octobre 2010 à 11h27 dans Economie et social, Immigration, Littérature, Tendances, Tribune, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Après le succès de la première Table-Ronde consacrée à G.K. Chesterton l'an dernier, l'Association des Amis de Chesterton est heureuse de vous convier à la deuxième Rencontre Chesterton sur le thème "Urgence de la conversion : Chesterton et Péguy", qui aura lieu le jeudi 14 octobre prochain à l'Institut Catholique de Paris, de 18h00 à 21h00. Toutes les infos sont ici (.pdf).
Thibaud
Rédigé le 01 octobre 2010 à 10h43 dans Agenda, Chrétien(s) au quotidien, Conférence/débat, Histoire, Littérature | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Fabrice Madouas a rencontré pour Valeurs Actuelles Eric Brunet, auteur d'un nouveau livre, Dans la tête d’un réac :
« Ce livre n’est pas dédié à Jean-Paul Sartre, à Ernesto Guevara, aux maoïstes de salon, aux collèges Louis-Aragon, aux lycées Maurice- Thorez, aux maternelles Elsa-Triolet, aux grands gisants du Panthéon, à Robespierre et sa clique, à Karl Marx, aux Inrockuptibles, à Télérama, à Yannick Noah, à BHL, à Philippe Sollers, aux josébovistes, à Jack Lang… Il y en a deux pages ainsi, où l’on trouve aussi cités Emmanuelle Béart, Fidel Castro, Guy Carlier, les IUFM et les bobos : « les bolcheviks-Bollinger, comme on dit à Londres », précise Éric Brunet.
On apprend notamment que
la droite – cette énumération le prouve – est d’abord un tempérament. « Être de droite, en littérature comme en politique, c’est avoir le goût du panache, résume Éric Brunet. Et ne pas craindre de revendiquer sa singularité, ce qui passe souvent par l’affirmation de valeurs somme toute très accessibles : l’homme de droite préfère le mérite à la répartition ; il est moins cartésien que pascalien ; il aspire à la transcendance. Et, contrairement à la gauche, il voyage léger : pas de fonds dogmatique pesant, pas de rituels sacrés, pas de jargon. L’homme de gauche met de la gravité partout, l’homme de droite met de la légèreté en tout. »
Il arrive pourtant que l’homme de droite soit fatigué d’avoir raison, parfois même contre ceux qui disent le représenter : « En se tonyblairisant, la droite a perdu son doux substrat conservateur, churchillien. Privée de ses réacs, elle est devenue une antichambre du libéralisme. » Il se prend alors à rêver, comme Éric Brunet, « que demeurent encore quelques petits fragments de ce que nous aimions. Juste quelques lam - beaux, quelques fragrances éthérées, pour ma femme, mes enfants et ceux que j’aime. […]Que les modernes nous laissent deux ou trois écoles sans violence avec des profs un peu cultivés, quelques rues où il fait bon musarder le soir, avec des bistros joyeux. Pour l’été, le long des golfes clairs, quelques plages où ma femme pourra bronzer ».
Mais ce spleen se dissipe rapidement car l’homme de droite est, par complexion, propre à s’indigner : « La réaction est une forme accomplie de résistance, un eczéma sublime qui entretient ma révolte », écrit Éric Brunet. Et – divine récompense de sa ténacité – la droite a reçu récemment des renforts inattendus, ce qui laisse entrevoir un renversement et fournit à l’auteur sa conclusion : « Depuis quelques années, des réacs de gauche ont émergé du Pif (paysage intellectuel français), soutiens inespérés d’une cause que l’on pensait perdue. Ils sont arrivés fourbus en terre de réaction, car les traits empoisonnés que leurs anciens camarades leur avaient adressés étaient plus acérés encore que ceux que nous reçûmes.[…] Aujourd’hui, les réprouvés des deux camps ne sont plus vraiment de droite ou de gauche : ils mènent une mission d’intérêt général, de service public. Lorsque les progressistes sont ivres de pouvoir, prendre le maquis réactionnaire est un devoir », accompli toujours avec légèreté.
Thibaud
Rédigé le 23 septembre 2010 à 18h53 dans Economie et social, Histoire, La vie des médias, Littérature, Tendances, Tribune, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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L’association Una Voce (site) organise une rencontre littéraire le samedi 25 septembre 2010, en présence d’Anne Brassié et de Jean Raspail.
Une conférence à ne manquer, alors qu’une nouvelle édition du Camp des saints sort chez Robert Laffont augmentée d’une passionnante préface de l’auteur lui-même.
L’association Una Voce dont l’objet est de réintroduire le chant grégorien dans nos églises, marquera ainsi l’entrée de Raspail au sein de son Comité d’Honneur.
> Dimanche 25 septembre, à partir de 15h30, à Notre-Dame du Lys, 7 rue Blomet Paris XVème, métro Sèvres-Lecourbe, entrée libre.
Rédigé le 17 septembre 2010 à 14h54 dans Agenda, Histoire, Littérature, Vie étudiante | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Saint Thomas d’Aquin, docteur de l’Eglise, est sans conteste la plus grande référence en matière de philosophie politique de l’Eglise et c’est principalement dans le De Regno qu’il a développé sa pensée sur l’organisation de la Cité. C’est pourquoi la réédition de cet ouvrage – longtemps épuisé – était vivement attendue par tous ceux qui, s’intéressant à la doctrine politique et sociale de l’Eglise, souhaitaient se former aux meilleures sources.
Cette réédition a été faite à partir de la traduction du texte original par le RP Rulleau, moine de l’abbaye de Bellaigue, qui l’a enrichie de très nombreuses notes et de deux importantes annexes. Ces pages supplémentaires faciliteront la compréhension du texte de saint Thomas et aideront le lecteur à assimiler des notions qui ne lui sont peut-être pas toujours familières.
Profitez de l’offre spéciale de lancement et soyez parmi les premiers à (re)découvrir la richesse de la doctrine politique de saint Thomas.
Prix de lancement : 10 € + 2 € de frais de port jusqu’au 30 septembre.
A l’issue : prix en librairie : 15 €
> Commande accompagnée d’un chèque à l’ordre de Civitas à adresser jusqu’au 30 septembre à :
Institut CIVITAS 17 rue des chasseurs 95100 ARGENTEUIL
Rédigé le 23 juillet 2010 à 18h00 dans Bon plan, Formation, Histoire, Littérature, Notre Eglise | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Édité par Didier Carpentier, le livre sobrement intitulé "Mickael Vendetta" et, paraît-il, écrit par ce dernier, s'est écoulé à seulement 604 exemplaires depuis le 1er juillet. Pour la semaine du 12 au 18 juillet 2010, l'ouvrage de 116 pages n'a trouvé que 151 acquéreurs.
Rédigé le 23 juillet 2010 à 08h21 dans La vie des médias, Littérature, Tendances | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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au Conseil régional d'Aquitaine. Et aux frais du contribuable.
Rédigé le 29 juin 2010 à 17h14 dans Délinquance, Economie et social, Littérature, Tendances, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Eugène Dabit, l'Hôtel du Nord, 1928
L'auteur populiste par excellence nous plonge dans la grisaille du Paris des années 20. L'hôtel du Nord, sur le Quai de Jemmapes n'est pas sorti tout droit de l'imagination de Dubit, puisque se sont ses parents qui en ont acquis la gestion, alors qu'Eugène était encore enfant. A leurs côtés, il a mis la main à la patte, a tenu les portes, monté les valises, soutiré des confidences et découvert d'étranges manière.Une série de tableaux présentant différents locataires, habitués du comptoir ou simples passants, nous permet de se glisser non sans un malin plaisir, dans cette espèce de fourmilière que peut-être un hôtel de la sorte : Les tafioles côtoient les prostituées, et au milieu de tout cela les couples se mêlent et se démêlent, sous les yeux des enfants. Les patrons, Emile et Louise Lecouvreur assistent impuissants à ces scènes, ne cherchant d'ailleurs pas à s'y noyer. Comme image de fond : le Canal Saint-Martin, paisible, noir, sauvage, dans lequel se regardent pêcheurs et éclusiers, promeneurs du dimanche.
Si le film éponyme s'inspire bien évidemment du roman, des lieux et des noms de personnages, il faut noter que le scénario n'en est pas tiré : il n'est nul part question de jeunes amoureux qui se suicident en cœur. Heureusement : ce monde est suffisamment gris.
André
Rédigé le 28 juin 2010 à 22h03 dans Identité, Littérature, Patrimoine, Promenade sur la toile, SOS Homofolie, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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