Rédigé le 10 octobre 2009 à 01h49 dans Histoire, Identité, Immigration, Islam, L'UE au quotidien, Patrimoine, UE/Turquie, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Véronique BESSE et Dominique SOUCHET dénoncent la dernière manipulation médiatique, orchestrée par la ville de Paris, qui consiste à habiller la Tour Eiffel aux couleurs de la Turquie. Cette décision traduit la politique somptuaire et choquante de la mairie socialiste.
Est-il vraiment opportun en période de crise de monter à grands frais une opération de prestige intitulée « Saison de la Turquie en France », financée par les contribuables français et destinée à faire croire qu'Istanbul est une « capitale européenne » ?
La Tour Eiffel, symbole de la France dans le monde entier, n’a pas à être associée au drapeau d’un pays dont l'armée occupe illégalement un pays européen, Chypre, et dont l'Etat refuse obstinément de reconnaître le génocide arménien perpétré sous ses couleurs.
Véronique BESSE et Dominique SOUCHET demandent que la Tour Eiffel cesse d'être utilisée comme support de la propagande européenne, qui tente de faire croire que les Français sont favorables à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne, alors qu'ils y sont opposés.
Rédigé le 07 octobre 2009 à 02h31 dans Antichristianisme, Délinquance, Economie et social, Histoire, Identité, Islam, L'UE au quotidien, Tribune, UE/Turquie, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Réaction de Sophie Mével, conseiller municipal de Brest et assistante parlementaire de Philippe de Villiers, à l'illumination de la Tour Eiffel aux couleurs de la Turquie :
Ces illuminations constituent une provocation à l’égard des valeurs que nous défendons. La Tour Eiffel est un monument historique mondialement reconnu comme symbole de la France.
(...) En agissant ainsi, Monsieur Delanoë participe à la promotion d’un pays qui nie toute responsabilité dans le génocide arménien et qui occupe illégalement depuis 1974 Chypre, état membre de l’Union Européenne.
La saison de la Turquie en France n’est pas qu’un événement culturel. C’est aussi une manœuvre politique de certains élus pour préparer les esprits à l’adhésion de la Turquie en Europe.
Rédigé le 07 octobre 2009 à 02h20 dans Antichristianisme, Culture de mort, Identité, Islam, L'UE au quotidien, Tribune, UE/Turquie, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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On nous signale que le leader de Libertas Declan Ganley a accueilli avec enthousiasme les commentaires du secrétaire d'Etat du Vatican, le Cardinal Bertone, par lesquels le chef de la diplomatie papale souligne l'importance pour les pays européens de "conserver leur propre identité", et considère la résistance de l'Irlande à la centralisation comme "logique".
S'exprimant dans un journal tchèque, le Cardinal Bertone a déclaré que "les pays européens ont chacun leur propre identité. L'Union europenne leur dicte ses lois et ses vues, sans que celles-ci n'aient à respecter leurs traditions et leur histoire. Certains pays sont logiquement en train de résister à cela - par exemple l'Irlande...- L'Eglise ne peut qu'encourager les Etats dans cette voie."
Commentant les propos du Cardinal Bertone, Declan Ganley a indiqué : "cette déclaration devrait mettre un terme au débat sur le point de savoir comment l'Eglise interprète ce traité. La campagne de résistance à la centralisation du pouvoir à Bruxelles est décrite par le porte-parole officiel du pape comme "logique", et le bureau du Saint Père a confirmé que l'Eglise veut encourager les Etats à prendre une telle position. Je me réjouis de cette déclaration du cardinal Bertone, et encourage tout les catholiques pratiquants à les prendre en compte au moment de préparer leur bulletin de vote".
Rédigé le 06 octobre 2009 à 18h17 dans Chrétien(s) au quotidien, Elections européennes, L'UE au quotidien, Notre Eglise, UE/Turquie, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Rédigé le 06 octobre 2009 à 17h54 dans Antichristianisme, Conférence/débat, Culture de mort, Histoire, Identité, Immigration, Islam, L'UE au quotidien, UE/Turquie, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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à bien retenir pour consommer éthique, quand c'est possible :
A Paris, le président du comité d’organisation est Henri de Castries [...] il n’est pas étonnant de trouver, dans la liste des mécènes de la Saison de la Turquie (outre vous et moi), sa compagnie d’assurances presque rien qu’à lui, Axa, ce qui ravira les souscripteurs de polices d’assurances qui sauront que si leurs primes sont si chères, c’est que, pour la société, «la Turquie représente un marché à fort potentiel de croissance sur lequel AXA a un engagement de long terme» et qu’il est donc de bon ton de cajoler l’Ottoman dans le sang du poil ; Total [...] Areva [...] la BNP [...] Renault, qui contrôle 15% du marché de la voiture en Turquie et y emploie, à Bursa, plus de 6 000 personnes certainement beaucoup plus qualifiées que tous les demandeurs d’emploi français laissés sur le carreau par les «restructurations» à répétition du secteur automobile. Sur les 300 000 véhicules produits pour Renault en Turquie, combien ont été écoulés dans le pays… et combien «à l’exportation», c’est-à-dire vers la France ou vers d’autres pays européens ? [...] La Poste [...]Une propagande relayée… par France Télévisions, également partenaire au titre des relais médiatiques, [...]. Une propagande relayée aussi par les autres complices médiatiques ayant apposé leur logo sur l’opération : «Le Monde», «Le Nouvel Observateur» et… «Le Figaroscope», qui a publié début juillet, à 200 000 exemplaires (de trop), un supplément spécial sur la Saison de la Turquie ! [...]
[Mobilisation !]
Rédigé le 06 octobre 2009 à 11h00 dans Conso, Culture de mort, Economie et social, Identité, L'UE au quotidien, UE/Turquie, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
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"Ce n'est pas à l'ordre du jour et ce n'est pas non plus à mon ordre du jour de répondre à des questions de ce genre", a-t-il déclaré au cours d'un point de presse improvisé devant le Château de Prague.
"Je ne peux rien signer avant la décision de la Cour constitutionnelle", a souligné M. Klaus.
La Cour constitutionnelle tchèque a été saisie ces derniers jours par un groupe de sénateurs libéraux qui entendent faire vérifier que le traité, hérité du projet avorté en 2005 de Constitution européenne, est conforme à la loi fondamentale du pays.
Le chef de l'Etat tchèque s'exprimait en marge d'un rassemblement d'environ 300 opposants au traité de Lisbonne, organisé devant la présidence tchèque.
"Etat indépendant!", "Lisbon Treaty = sEUcide!" (EU pour European Union), "Non au diktat de Bruxelles!", "Bruxelles est notre tombe!", pouvait-on notamment lire sur des pancartes brandies par les participants de la manifestation.
"Les Irlandais ont eu leur dernière chance de dire quelque chose. Ils l'ont dit. Mais il est évident qu'ils l'ont dit pour la dernière fois, car il n'y aura plus jamais un autre référendum en Europe", a déclaré M. Klaus, dans une brève allocution devant les manifestants.
Menaces. L'UE qui pourrait bien montrer son vrai et hideux visage dans les semaines à venir, si l'on en croit les paroles de Pierre Lellouche :
"Klaus ne pourra tenir très longtemps (...) La pression sur lui pour qu'il signe sera très forte (...) s'il veut bloquer à lui tout seul le sort institutionnel de 500 millions d'Européens, il y aura des choses désagréables pour la République tchèque".
L'une des hypothèses avancées pour faire céder Klaus est de priver Prague de son commissaire européen. L'ex-premier ministre Mirek Topolanek a agité l'hypothèse cette semaine, à l'issue d'un rendez-vous avec José Manuel Barroso. Cette punition nécessite l'unanimité des Vingt-Sept, Tchèques compris. À défaut, le Parlement européen pourrait aussi refuser son feu vert au candidat présenté par Prague...
Espoir. Vaclav Klaus qui aurait noué un "pacte destructeur" (Le Figaro) avec le possible futur Premier ministre britannique. La trame est connue, confirmée par une lettre adressée à Vaclav Klaus par David Cameron : le premier doit retenir sa signature jusqu'en mai, voire juin, le temps que le second, parvenu au 10, Downing Street, lance le référendum promis pour casser la ratification du traité par Londres (2008). «Si vous réussissez à tenir, vous me retrouverez aussitôt à vos côtés», écrit le chef des tories, cité par le Daily Mail.
L'état de l'opinion britannique laisse peu de doute sur l'issue d'une telle consultation. Reste à confirmer qu'un premier ministre Cameron aurait l'audace de dynamiter vingt ans d'ambitions européennes. Le scénario est loin d'être farfelu. Il donne des sueurs froides à Bruxelles. «À côté de Cameron, Maggie Thatcher était une aimable euro-fédéraliste», ironise un responsable français.
Rédigé le 04 octobre 2009 à 09h14 dans Chrétien(s) au quotidien, Culture de mort, Economie et social, Elections européennes, L'UE au quotidien, UE/Turquie, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Lu sur le site du Front national :
Jeudi 8 octobre 2009 à 12h30, Rassemblement de protestation du Front National contre l’illumination de la Tour Eiffel aux couleurs de la Turquie.
Place Saint Gervais (derrière la Mairie de Paris) dans le 4ème arrondissement.
Métro Hôtel de Ville
Seront présents :
Marine LE PEN, Vice-présidente du FN,
Marie-Christine ARNAUTU, Tête de liste aux élections régionales en Ile de France,
Les élus, responsables et militants du FN Ile-de-France.
e-deo invite ses lecteurs à s'y rendre pour protester contre cette énorme opération de propagande organisée par la ville de Paris et à faire part de votre mécontentement à Bertrand De La No Way.
Rédigé le 02 octobre 2009 à 18h00 dans Identité, Immigration, Islam, UE/Turquie, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Je vous écris afin de vous faire part de ma consternation suite à la décision de la Mairie de Paris d’illuminer la Tour Eiffel aux couleurs du drapeau turc du 8 au 29 octobre 2009 dans le cadre de la Saison de la Turquie en France.
Cet évènement constitue une promotion démesurée d’un État profondément négationniste.
En effet, la Turquie nie sa responsabilité dans la perpétration et l’exécution de plusieurs crimes contre l’humanité - le Génocide Arménien (1 500 000 morts), le Génocide Araméen (1 000 000 morts), le Génocide Grec (500 000 morts) et le Génocide Assyro-Chaldéen (250 000 morts) - et adapte sa politique étrangère en diffusant ses thèses négationnistes à l’échelle planétaire et en menaçant de représailles diplomatiques et économiques tout État dans lequel la question de la reconnaissance d’un de ces génocides est débattue.
Par ailleurs, la Turquie refuse de reconnaitre Chypre, état membre de l’Union Européenne qu’elle occupe depuis 1974 en toute illégalité au regard du Droit International.
Enfin, je ne peux vous cacher que l’annonce de l’illumination du monument français le plus représentatif aux couleurs du drapeau turc suscite une vive émotion en France et à l’étranger.
Par conséquent, je vous prie de bien vouloir reconsidérer cette décision et d’annuler l’organisation de cet évènement qui nuirait à l’image de la Ville de Paris.
Cordialement,
XXX
A envoyer par formulaire au maire de Paris.
Par ailleurs, si l'on en croit ce groupe Facebook, une manifestation pourrait être organisée le 25 octobre devant la Tour Eiffel pour protester contre la propagande visant à faire accepter l'entrée de la Turquie dans l'UE organisée par Bertrand de La No Way.
Rédigé le 01 octobre 2009 à 22h27 dans Identité, Islam, L'UE au quotidien, Patrimoine, Réacosphère, UE/Turquie, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
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Il nous communique :
« La nomination de Pierre Lellouche au Secrétariat d'Etat chargé des Affaires Européennes est inquiétante puisqu'il s'agit d'un fervent partisan de l'entrée de la Turquie au sein de l'Union Européenne. Nous craignons qu'elle illustre, contrairement aux promesses faites durant la campagne des européennes, les réelles intentions du Président de la République et de son gouvernement quant au soutien à l'adhésion de la Turquie à l'UE » déclare la présidente du CNI, Annick du Roscoät.
« L’entrée de la Turquie dans l’Union Européenne aurait des conséquences négatives substantielles sur la construction de l’Europe, son avenir et son identité. Le CNI s'oppose fermement cette adhésion » ajoute-elle.
« Par ailleurs, la confirmation de Nadine Morano au Secrétariat d'Etat à la Famille signe une méconnaissance profonde de la ligne « d'entente à droite ». Dans ce contexte, on peut légitimement s'interroger sur le devenir du statut du beau parent » conclut-elle.
Rédigé le 26 juin 2009 à 00h28 dans Culture de mort, Défendre la famille, Elections européennes, L'UE au quotidien, SOS Homofolie, UE/Turquie, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Les libéraux (UMP) et les libertaires (Europe Ecologie) sont les grands vainqueurs de ce scrutin marqué par l'abstention. Il ne faudra pas se plaindre...
La déroute du MoDem fait mal au coeur si on l'attribue à la dénonciation par François Bayrou des agissements de Daniel Cohn-Bendit sur les enfants. Formidable époque où dénoncer la pédophilie devient immoral et scandaleux...
Je note que les sondeurs se sont parfois bien trompés : par exemple, dans le Grand Est, Bruno Gollnisch était donné 3ème (15%) par BVA le 3 juin, il arrive finalement 5ème (7,6%).
A l'échelle européenne, la droite (souvent plus conservatrice que l'UMP) fait un carton. En France, l'UMP a gagné avec les idées du Front national et de Libertas : le refus de voir entrer la Turquie en Europe, une Europe qui protège. Le pays réel est encore majoritaire mais bien naïf...
Rédigé le 08 juin 2009 à 02h46 dans Elections européennes, L'UE au quotidien, UE/Turquie, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Emmanuel Delhoume est secrétaire national en charge de la thématique de la culture au FRS. Mais pour combien de temps encore ? Il a participé au dernier meeting de Philippe de Villiers et Frédéric Nihous, le 4 juin dernier au Cirque d'hiver et appelé à voter pour les listes Libertas alors que le FRS, présent en portion congrue sur les listes de la majorité populaire, incite à se mobiliser pour faire gagner l’UMP dont il est avec le parti radical valoisien le parti fondateur.
« Barnier ment »
Valeurs Actuelles faisait état dans son dernier numéro de dissensions au sein du FRS. Nous avons voulu en savoir plus et contacté M. Delhoume par téléphone jeudi soir. « Jusqu’au meeting de ce soir, je n’avais pas pris officiellement la parole » nous confie-t-il. Déçu, il l’est. « J’ai reçu une lettre m’informant de l’ouverture d’une procédure disciplinaire à mon encontre suite à ma présence au Benoîthon de Frigide Barjot sur la place Jean-Paul II. La direction du FRS s’en prend à mes « prises de position désastreuses » qui auraient gêné Christine Boutin, au ministère. C’est vrai, je ne les avais pas averti », concède-t-il.
Mais pourquoi Libertas ? « Si je fais de la politique, c’est pour qu’un jour nos idées soient traduites par des actes ». Point de hors-système donc. « Les candidats du FRS, de qualité comme Xavier Lemoine, maire de Montfermeil en 7ème position en Ile-de-France, n’ont aucune chance d’être élus » regrette-t-il. Emmanuel Delhoume dénonce « l’attitude de mépris de l’UMP envers le FRS » et « l’absence de débat au sein du FRS où jamais la question de la stratégie pour les européennes n’a été abordé ». Et de rappeler qu’on peut être membre du FRS sans être membre de l’UMP, le cas d’un tiers des adhérents du FRS selon Christian Dupont, porte-parole de Christine Boutin depuis 6 ans. « Philippe de Villiers est le seul à être en position de peser et je lui fais confiance sur deux sujets qui me tiennent particulièrement à cœur : la défense de la famille et de la vie et le refus de voir la Turquie entrer en Europe. » Un sujet sur lequel « Barnier, qui n’a aucun scrupule, aucune morale, ment ». Emmanuel Delhoumme regrette que « l’UMP trompe, abuse beaucoup de gens, notamment beaucoup d’amis du Forum (des républicains sociaux, NDLR) qui vont voter pour ses listes de bonne foi ». Il veut bien sûr parler du projet de loi sur le travail dominical, qu’il n’hésite pas à qualifier (et nous avec) de « loi impie ». « C’est une question de principe pour quelqu’un comme moi qui a une conception chrétienne de la vie en société ». Emmanuel Delhoume pose la question « jusqu’où Christine Boutin va-t-elle accepter d’aller ? ». « Je lui ai envoyé un courriel ce soir (jeudi, NDLR) où je réaffirme ma fidélité au FRS et à sa personne, j’explique souhaiter rester au FRS et que le FRS reste fidèle à sa vocation ».
L’homme, « en cohérence avec (ses) choix antérieurs et ceux de la présidente du FRS » nous explique qu’il y a beaucoup de déçus au sein du parti qui regroupe environ 8 000 adhérents. « J’ai dénoncé le positionnement du PPE sur l'entrée de la Turquie en UE dans une contribution parue sur le site du FRS, et celle-ci est toujours accessible. Je ne vois donc pas pourquoi nous nous allions à l’UMP, qui fait partie du PPE, pour ces élections.
« Pas représentatif »
Christian Dupont, le porte-parole de Christine Boutin, nous affirme qu’Emmanuel Delhoume « n’est pas représentatif », n’ayant « pas de fonction représentative au sein du FRS ». Il se dit étonné que l’on prenne comme point de départ « l’article erroné de Valeurs Actuelles ». « Satisfait » de la présence de 5 candidats sur les listes de la majorité, dont « un en position éligible » pour « un jeune parti comme le FRS », il reconnaît que si on compare le traitement reçu par le FRS à celui reçu par la Gauche moderne et des Progressistes, « ça peut être une frustration ».
Le FRS, qui veut être « un caillou dans la chaussure » de l’UMP, le poil à gratter de la majorité, revendique les victoires provisoires sur le travail dominical et le statut du beau-parent. « Grâce à Christine Boutin, des projets de lois que le gouvernement voulait faire voter par le Parlement en catimini ont été dénoncé sur la place publique » et leur adoption compromise. Il pense notamment au projet de loi sur le statut du beau-parent déjà préconisé par le rapport Pécresse en 2004. « Ce sont des combats qui reviennent régulièrement » mais M. Dupont revendique comme une bataille gagnée le fait de « mettre les adversaire en posture de devoir y revenir ». « C’est tout le problème du sel de la terre. Au FRS, nous voulons apporter du goût au plat ».
Une logique d’influence qui a ses limites ? « Non, à condition de tenir bon sur ses convictions ». Je lui rappelle tout de même qu’en 3ème position sur la liste qu’il soutient en Ile-de-France, figure Jean-Marie Cavada qui s’est déclaré en 2007 favorable au « mariage » homosexuel… « S’il avait pris position pour pendant la campagne des européennes, notre candidat (Xavier Lemoine, NDLR) et le FRS seraient publiquement intervenus ». « Le FRS est un parti qui tient la route et qui s’installe dans le paysage de la majorité gouvernementale de droite ». Et qui commence, nous confie-t-il, à réfléchir à sa stratégie aux élections régionales et européennes. « On ne suit pas l’UMP, on est un parti de gouvernement » qui n’aurait à déplorer aucune tension en son sein : « j’ai vérifié auprès des cadres du FRS ».
Rédigé le 06 juin 2009 à 19h40 dans Avortuerie, Bioéthique, Culture de mort, Culture de vie, Défendre la famille, Economie et social, Elections européennes, Identité, L'UE au quotidien, La vie des médias, Le dimanche, c'est sacré !, SOS Homofolie, UE/Turquie, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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On entend énormément parler de "l'Europe sociale". Tout le monde essaye de nous la vendre. Mais qu'en est-il vraiment ? Ceux qui en parlent le plus, de gauche ou d'ailleurs, ont souvent voté et encouragé des mesures détruisant les protections sociales et permettant l'harmonisation.
A l'origine, la politique sociale était l'apanage des gouvernements. On considérait alors que le social suivrait la croissance économique, et qu'il fallait donc la priorité à l'économie. Il fallait préparer le marché commun et soumettre l'homme à l'économie. Le 1er progrès s'inscrit dans le cadre du traité de Rome : la liberté de circulation des travailleurs et la sécurité sociale des travailleurs migrants sont reconnus. Normal, ces éléments facilitent l'économie et l'échange économique. Ce n'est qu'après les 30 glorieuses, les 1ères tensions apparaissent. Le chômage de masse apparaît, concrétisant de manière dramatique l'irruption violente du social dans l'union.
L'objectif actuel de la commission est de créer une économie européenne compétitive.
• Promotion de l’emploi
• Egalité homme/femme sur le marché du travail
• Amélioration des conditions de vie et de travail
• Protection sociale adéquate
• Dialogue social
• Développement des Ressources Humaines propres à assurer un niveau d’emploi élevé et durable
• Lutte contre l’exclusion et Insertion sociale
• Atteindre un niveau d’emploi élevé sans baisser la compétitivité
• Reconnaissance des compétences et des qualifications
L'objectif futur est de faire de l'UE la 1ère économie du monde.
• Création de meilleures et plus nombreuses places de travail
• Meilleure cohésion sociale
• Systèmes de retraite viables
• Lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale
• Promotion de l’emploi
• Modernisation de l’emploi
Il s'agit donc d'objectifs ambitieux, que ces temps de crise risque de rendre encore plus inaccessibles. Dans le domaine social, le conseil européen fixe les décisions principales en codécision avec le parlement, notamment sur le fond social européen, la libre circulation des travailleurs et la sécurité sociale des travailleurs migrants. Dans cette affaire-là, la commission se contente de contrôler l'application des traités, et de déléguer au comité économique et social ce qu'elle peut déléguer ou encore élaboration de la charte communautaire.
Un certain nombre de comités consultatifs interviennent aussi dans le processus de décision : le comité pour la sécurité sociale des travailleurs migrants, le comité du fonds social européen (principal instrument financier pour la politique sociale), le comité pour l'égalité des chances entre hommes et femmes. Leurs buts est de réduire le chômage et former les travailleurs.
Parallèlement, la commission négocie avec les partenaires sociaux : dialogue sociale associant la Confédération européenne des syndicats (CES), l'Union des industries de la Communauté européenne (UNICE), le centre européen de l'entreprise publique (CEEP). Ces partenaires sont importants au niveau national, car il assure la mise en œuvre de directives, et au niveau communautaire, car leurs consultations sont obligatoires.
Le 1er programme d'action sociale est mis en place en 1974 ; il prévoit une implication plus forte du politique dans l'amélioration des conditions de vie des travailleurs. On croit sauver l'économie en sauvant les conditions de vie. On prend les symptômes pour les remèdes. Mais qu'importe ! L'acte unique européen signé en 1987 est un tournant décisif concernant la santé et la sécurité sur les lieux de travail. Le dumping social est interdit ; il n'est donc pas permis de transférer des entreprises vers des régions où le niveau social est moins élevé…
Cette politique trouve son aboutissement dans la charte des droits sociaux fondamentaux des travailleurs de 1989. Celle-ci fixe les grands principes du droit du travail européen.
Le traité de Maastricht de 1992 élargit le champ des compétences de la commission dans le domaine social : elle doit assurer le relèvement du niveau de vie et assurer un niveau de protection sociale élevée tandis que le fond social européen est réorienté vers l'éducation et la formation professionnelle.
Adoption de quatre directives :
• institution d’un comité d’entreprise européen
• accord-cadre sur le congé parental
• charge de la preuve dans les cas de discriminations fondées sur le sexe
• accord-cadre sur le travail à temps partiel
Le traité d'Amsterdam appliqué en 1999 montre la volonté d'impliquer un peu plus les politiques dans le domaine social. Le rôle des partenaires sociaux est réaffirmé.
• Adoption d'une disposition relative à la non-discrimination afin de lutter contre toute discrimination fondée sur le sexe, la race, l'origine ethnique, la religion ou les convictions, un handicap, l'âge ou l'orientation sexuelle
• Instauration d’une politique communautaire de l’emploi : élaboration de lignes directrices pour l’emploi applicables dans tous les états membres
Se succèdent également le livre blanc de 1995, l'agenda 2000 signé en 1997, le livre vert de 2001 sur l'acquis social et la RSE. Pour les entreprises, ces politiques permettent d'abattre les contraintes économiques ou financières, d'ouvrir le marché à de nouvelles opportunités de croissance et de profiter des écarts de niveaux de vie européens. Cependant, les contraintes juridiques se multiplient. Il y a moins de libertés pour les entreprises, puisque Bruxelles les contrôle systématiquement (Legrand ou Alstom en firent les frais). Les PME sont également concernées. Sous prétexte de protéger les employés, Bruxelles surveille tout, et restreint ainsi la liberté d'entreprendre.
De nouveaux défis s'imposent à l'union :
- le discrédit de la commission, qui n'assume pas son rôle de protection des emplois face à la crise
- L'immigration : regroupement famililal, législation sur le droit d'asile, la lutte contre l'immigration clandestine
- Le marché du travail : protection sociale, égalité homme/femme, droit des travailleurs, salaire minium
L'immigration est-elle compatible avec le respect des travailleurs ? Plusieurs en doutent. Mais l'union préfère continuer à y croire.
Ces nouveaux défis recouvrent également les intégrations potentielles, au premier rang desquelles il faut placer la Turquie. La première étape vers l'intégration est l'ouverture des négociations. On peut donc conclure des négociations actuelles avec la Turquie que, dans l'esprit des eurocrates, la Turquie doit intégrer l'union à terme. Il faut donc arrêter toutes négociations si l'on veut éviter cela. Pour faire partie de l'Union, ils doivent remplir les « critères de Copenhague », que l'on vérifie progressivement lors de la période de négociations :
• être une démocratie stable, respectueuse des droits de l'homme, de la règle de droit et de la protection des minorités
• être doté d'une économie de marché effective
• adopter les règles, normes et politiques communes qui constituent le corps législatif de l'Union Européenne.
Parallèlement, l'Albanie se dit candidate ; la Croatie ne devrait plus tarder à intégrer…Un programme des intégrations a d'ailleurs été fixé. Qu'en pensent les peuples de l'union ? Il faut croire qu'ils n'ont pas voie au chapitre…
Défi de taille qu’est l’élargissement : l’Europe sociale sera-t-elle viable ? Pour se protéger, l'union a mis la législation de l'acquis communautaire, qui concerne tous les principes issus des traités. Mais actuellement, sous la pression démagogique, l'union bâcle les intégrations. La Roumanie et la Bulgarie n'ont pas fait suffisamment d'efforts pour mériter l'intégration. 158 milliards vont être investis dans les PECO d'ici 2013. On observe la création d'une union à plusieurs vitesses. Les délocalisations croisent les migrations de travailleurs pour harmoniser les économies par le bas tandis que les investissements sans cesse plus importants de l'union grèvent largement les économies occidentales. Même les pays nouvellement intégrés voient leurs taux de chômage augmenter : les restructurations et les privatisations réduisent l'emploi dans les secteurs industriels et agricoles. Seuls les pays qui diffèrent leurs restructurations ne connaissent pas de baisse notable de l'emploi. La protection sociale régresse alors que les performances économiques s'accroissent. De plus, en s'installant, les entreprises européennes anéantissent tous les commerces ou activités locales. Ce sont des emplois perdus, car les qualifications des travailleurs ne correspondent pas à ce que souhaitent les entreprises occidentales. En outre, que penser des politiques européennes comme le programme REACH, qui impose des mesures de contrôle tellement restrictives qu'elles attaquent directement la compétitivité des entreprises ? Le programme REACH fut créé pour soutenir la politique de développement durable. L'union espère en effet construire une économie prospère fondée sur le respect de l'environnement. Ce programme a banni des usines des milliers de substances chimiques qui sont largement acceptées ailleurs, et que l'union ne veut plus voir sous prétexte qu'elles sont polluantes. Alors que le dumping social est interdit, les délocalisations sont tolérées. Les coûts sont faibles, les transports faciles tandis que les taux de change sont attrayants. Rien ne s'oppose aux délocalisations. Il n'en demeure pas moins que les investissements sont beaucoup plus faciles dans les pays nouvellement intégrés.
L'Europe sociale est donc un paradoxe. "Social" signifie que la liberté de circulation des marchandises et des hommes doit être totale. Et pour ceux qui se retrouveraient sur la touche, l'union crée ou impose aux Etats des mesures de protection sociale, qui ne remplaceront jamais le sentiment d'utilité que confère un emploi stable. Les eurocrates restent largement orientés vers la rentabilité et les bénéfices, quitte à détruire pour y parvenir. Est-il encore possible à l'union de sauver ce qui peut l'être ? L'harmonisation est la base même de sa construction, que les Etats-Unis veulent fédérale. Tant qu'elle restera au cœur de la politique européenne, l'union risque d'accroître gravement son impopularité.
Rédigé le 06 juin 2009 à 12h00 dans UE/Turquie | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Rédigé le 05 juin 2009 à 13h02 dans Détente, Economie et social, Elections européennes, Jeunes, L'UE au quotidien, UE/Turquie, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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C'est ce que déclare Philippe de Villiers à Famille Chrétienne :
Évidemment, l'UMP nie. Mollement.
Rédigé le 05 juin 2009 à 10h40 dans Elections européennes, Identité, Immigration, Islam, L'UE au quotidien, UE/Turquie | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Rédigé le 05 juin 2009 à 08h38 dans Elections européennes, Identité, Immigration, Islam, UE/Turquie | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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déclare Philippe de Villiers au micro de Novopress.
Rédigé le 04 juin 2009 à 16h12 dans Elections européennes, L'UE au quotidien, UE/Turquie | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Annick du Roscoät, tête de liste du CNI en Ile-de-France, et Monique Saliou (n°4 sur la liste PS en Ile-de-France) se sont accrochées hier soir sur CAP 24 (21'20) à propos des racines de l'Europe.
Monique Saliou a déclaré que le PS était favorable à l'adhésion de la Turquie "mais certainement pas tout de suite". Annick du Roscoät a affirmé que "nous n'avions pas les mêmes valeurs, pas la même culture, pas les mêmes racines. Nous avons des racines judéo-chrétiennes. Je n'accepterai pas ça".
Monique Saliou a répondu qu'elle avait "des racines laïques". Annick du Roscoät lui a rétorqué : "Mais non ! Puisque vous vivez en Europe ! On a tous ces racines, ce n'est pas une question de religion."
Il faut tout leur expliquer à ces socialistes !
Rédigé le 04 juin 2009 à 15h58 dans Antichristianisme, Chrétien(s) au quotidien, Culture de mort, Culture de vie, Elections européennes, Histoire, Identité, L'UE au quotidien, UE/Turquie, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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