Chronique culturelle du 20 juin 2009 (1)
Un film de Franck Capra (1947)
Titre original : It's a Wonderful Life !
George Bailey est le bienfaiteur de la petite ville de Bedford Falls, en particulier grâce à son entreprise de prêts à la construction, qui permet aux plus pauvres de se loger. Sa famille, ses amis, tous chantent sa louange. Seulement voilà, en ce soir de Noël, l'homme le plus riche de la ville omet de lui verser 8 000 dollars. George, errant et désespéré, songe à se noyer. C'est alors qu'il sauve Clarence, qui est en réalité un ange résolu à « gagner ses ailes ».
Celui-ci montre alors à George ce que la ville aurait été sans lui. D'abord, elle se serait appelée Potterville car personne n'aurait résisté à Potter, l'homme d'affaires ; il n'y aurait que des bars et des maisons closes. Harry, le frère de George que celui-ci a préserver de la noyade, serait mort et n'aurait pu sauver tous les hommes auxquels il a porté secours à la guerre. Sa femme serait une vieille fille libraire et ses enfants n'existeraient pas. Et ainsi de suite...
Alors, George se rend compte que sa vie actuelle, professionnelle et familiale, n'est pas si horrible, loin de là. D'autant plus que ses amis lui apportent l'argent qu'il lui manquait. It's a wonderful life !
Cette délicieuse comédie dramatique reste un classique du cinéma américain réalisé par l'Italien Frank Capra, toutefois sous-estimé à sa sortie. On goûtera avec émotion à ce conte de Noël moderne, qui allie sensibilité et optimisme sans tomber dans les clichés ou la naïveté. La réalisation est remarquable, notamment la petite ville mythique et imaginaire de Bedford Falls avec ses décors entièrement construits dans les studios de la RKO. James Stewart joue le héros à merveille, accompagné de la ravissante Donna Reed.
Un excellent antidépresseur pour les soirs cafardeux : la vie est souvent plus belle qu'on ne le croit !
Imelda
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