Sur le plan extérieur, l'union nourrit de grandes ambitions,
mais obtient de faibles résultats. Seules les nations comptent, même quand
elles tentent de faire l'unité derrière la commission. Mais personne n'entend
parler du problème sécessionniste moldave, en Transnistrie, où la minorité
russophone, soutenue par l'ancienne armée rouge et par
Sa seule force est son économie, déclinante par ailleurs. Tout le monde rêve de l'Europe. Les immigrés rêvent des pays européens et font tout pour y entrer et bénéficier des aides économiques. Les pays limitrophes à l'Europe font la même chose : se rapprocher de l'union pour entamer des négociations d'adhésion, toucher des subventions et intégrer avant de profiter des délocalisations et des investissements massifs.
La Georgie,
l'Arménie,la Turquie
La Turquie, la Georgie
Parallèlement, la majorité des dirigeants européens ont fait leurs études aux USA. Chacun connait et conforte un modèle américain auquel ils se soumettent bien volontiers. L'union fut toujours encouragée par les USA, qui y trouvèrent un débouché économique important, exempt des multiples taxes qui composaient l'ancienne Europe. Plus les pays y sont nombreux, moins ses produits et ses investissements seront taxés. Son fidèle allié, la Turquie, en profite pleinement, malgré les problèmes qu'elle rencontre.
D'ici 2013, l'union aura fourni aux pays d'Europe Centrale et Orientale pour 158 millions d'euros, qui risquent de s'accroître avec la crise. Qui va payer ? Je vous le donne dans le mille : la France ou l'Allemagne, ou la Grande-Bretagne. L'union construit essentiellement des routes et des voies de communication qui permettent le libre-commerce, et qui permettent donc à ces pays-là d'être plus compétitifs sur le plan international.
Le Maroc dispose désormais d'un "statut avancé" dans son partenariat avec l'union, alors que les autres pays du Maghreb sont aujourd'hui invité à faire partie du Conseil de l'Europe. Où s'arrête l'union ? Nul part. Quoi qu'il en soit, l'union est incapable de remplacer les Etats-nations. L'activisme forcené d'un Sarkozy est là pour le rappeler à une union trop absente de la scène diplomatique.
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